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Les Echos, le 26/03/2025
Killian Cogan (Correspondant à Istanbul)
Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan s’est rendu cette semaine à Washington pour essayer de réintégrer le programme du nouveau F-35 et renouveler la coopération en matière de défense avec les Etats-Unis.

En tant que deuxième armée de l’Otan en termes d’effectifs militaires, la Turquie se pose en alliée incontournable d’une Europe qui souhaite se réarmer face au désengagement américain en Ukraine. Lundi, le président Erdogan a affirmé que « les débats animés de ces dernières semaines montrent que la sécurité européenne sans la Turquie ne sera pas possible ».
Mais alors que Bruxelles tente de poser les bases d’une industrie de défense européenne plus intégrée, la Turquie cherche, elle, à renforcer ses approvisionnements aux Etats-Unis. Depuis quelques mois, le président turc est enhardi par l’autoritarisme naissant de la nouvelle administration Trump, ainsi que par les besoins sécuritaires d’une Europe livrée à elle-même face à la Russie.
Contrairement aux chancelleries européennes, Washington a jusqu’ici affiché son indifférence quant au virage autoritaire à l’oeuvre en Turquie. Interrogé sur l’arrestation d’Ekrem Imamoglu, le maire d’Istanbul, qui marque un tournant de la part du régime de Recep Tayyip Erdogan, le département d’Etat a d’emblée prévenu qu’il « ne commenterait pas les processus décisionnels internes d’un autre pays ».
Quelques jours plus tard, l’envoyé spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, assurait dans une interview accordée au chroniqueur d’extrême droite Tucker Carlson que le président américain avait eu, le 16 mars, une conversation téléphonique « géniale » et « transformationnelle » avec Recep Tayyip Erdogan. Mardi, à l’occasion de la cérémonie d’investiture du nouvel ambassadeur américain à Ankara, Donald Trump en a profité pour qualifier le président turc de « bon leader ».
Programme F-35
Alors que la contestation liée à l’incarcération d’Ekrem Imamoglu gagne du terrain en Turquie et que les autorités multiplient les arrestations, le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, s’est rendu à Washington ce mardi afin de rencontrer son homologue américain Marco Rubio. Cette même semaine, le conseiller du président Erdogan doit aussi s’entretenir avec le conseiller américain à la sécurité nationale Mike Waltz. Des rencontres qui semblent amorcer un rapprochement turco-américain.
Ces dernières années, l’administration de l’ex-président Joe Biden se méfiait d’une Turquie qu’elle considérait comme complaisante vis-à -vis de la Russie en servant de plateforme de contournement aux sanctions imposées contre cette dernière par le bloc occidental après son invasion de l’Ukraine.
Qui plus est, l’acquisition par Ankara de systèmes de missiles de défense aérienne russes S-400 en 2019 avait précipité son exclusion par Washington du programme de chasseur de nouvelle génération F-35, dans laquelle la Turquie devait être à la fois fabricant et acheteur.
Dans le cadre du récent rapprochement avec l’administration Trump, Ankara chercherait à réintégrer le programme F-35 et à renouveler sa coopération en matière de défense avec les Etats-Unis. Selon le média américain Al Monitor, lors de son appel avec Donald Trump, le président Erdogan aurait non seulement fait part de sa volonté d’acheter des F-35, mais également proposé que les entreprises turques soient réintégrées dans la chaîne d’approvisionnement.
Levée de sanctions
Citant deux sources anonymes, Fox News a par ailleurs révélé, vendredi dernier, que Donald Trump envisagerait de lever les sanctions imposées contre la Turquie en 2019 en vertu de la loi sur la lutte contre les adversaires de l’Amérique (CAATSA), en échange de l’acceptation par Ankara de désactiver les S-400 ou de les transférer dans une zone contrôlée par les Etats-Unis de la base aérienne d’Incirlik dans la province méditerranéenne d’Adana.
Autre pilier du rapprochement turco-américain : la Syrie. Lors de son appel téléphonique avec le président Erdogan le 16 mars, Donald Trump aurait dit qu’il « confiait la Syrie à la Turquie », a rapporté le média pro gouvernemental turc TGRT. Washington prévoirait de retirer les près de 2.000 soldats américains encore déployés sur le terrain syrien.
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