Une grande partie de ces soutiens s’explique dans la croyance, étalée sur les réseaux et dans la presse progouvernementale, en différents types de complots dont la chaîne de restauration serait la victime : complot d’une puissance étrangère, d’une chaîne rivale, de la mafia qui souhaiterait acquérir la marque à bas prix, et même, pourquoi pas, d’Israël et de ses services secrets.
Ainsi, selon le célèbre journaliste proche du pouvoir Nedim Sener, cité par le quotidien islamo-nationaliste Yeni Safak, il s’agirait d’une attaque “sioniste” contre cette entreprise turque, en rétribution des appels au boycottage des produits israéliens. Risquer de manger du cochon ou défendre un fleuron de la gastronomie nationale attaqué, voilà le dilemme qui attend les amateurs de boulettes.