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Le Point, le 21/01/2023
Dans le Nord-Est sous contrôle kurde, la Turquie multiplie les « assassinats ciblés » de rebelles, mais aussi les frappes contre des infrastructures civiles.
De notre envoyé spécial en Syrie, Guillaume Perrier
Une opération armée terrestre dans le Nord-Est syrien pourrait être déclenchée par la Turquie « à chaque instant ». L’avertissement a été rappelé mardi 17 janvier par Ibrahim Kalin, le porte-parole du président turc Recep Tayyip Erdogan. Depuis novembre, les Kurdes s’y préparent. Le « Reïs » avait alors menacé d’attaquer la région qu’ils dirigent, l’Administration du Nord-Est syrien (AANES) et notamment leur fief de Kobané, repris à l’État islamique (Daech) en 2015. Mais depuis plusieurs mois, la menace turque est déjà là , bien concrète, avec la présence, dans le ciel, des drones Bayraktar.
Popularisés par la guerre en Ukraine, ces engins sans pilote embarqué sèment la terreur dans le Kurdistan et obligent les cadres kurdes et leurs alliés à se terrer dans des abris souterrains et à limiter leurs déplacements au strict nécessaire. Des chefs militaires et des porte-parole des organisations civiles, en Syrie comme dans le nord de l’Irak, sont régulièrement « neutralisés », victimes d’assassinats ciblés organisés par les services de renseignement turcs (MIT).
Au total, la Turquie aurait éliminé 119 « terroristes » dans toute la région, selon les chiffres officiels qu’elle a publiés début janvier. « Je ne me déplace quasiment plus, et quand je le fais, c’est en tenue de civil et en changeant de voiture », témoigne un important chef militaire de la région de Manbij. Les plus hauts responsables de l’alliance arabo-kurde, qui combat contre Daech, sont, eux, confinés dans une base ultra-sécurisée et protégée par les Occidentaux, près de la ville d’Hassaké.
«Je fais attention à tous mes déplacements »
En 2022, la Turquie a mené près d’une centaine de frappes de drones contre des cibles « terroristes », mais aussi contre des civils. L’année 2023 a commencé sur le même rythme de deux attaques par semaine, en moyenne.
Le 12 janvier, sur la route M4 qui traverse le pays d’est en ouest, et sur laquelle patrouillent des blindés russes, un véhicule civil a été frappé par un drone à la sortie de Qamishli (Kurdistan syrien) et quatre de ses occupants ont été tués, un civil et trois combattants.
Le 18 janvier, à l’est de Qamishli, une autre voiture a été prise pour cible. Le 3 janvier, Zeki Gürbüz et Özgür Namoglu, deux dirigeants du petit parti marxiste-léniniste communiste turc (MLKP), allié aux Kurdes du Rojava, ont été éliminés de la même manière à proximité de Tel Tamer.
« Je fais attention à tous mes déplacements », confirme Roxana Mohammed, la porte-parole des Unités de protection de la femme (YPJ), les brigades kurdes féminines. Des gradées des YPJ, qui s’étaient illustrées dans la guerre contre l’État islamique depuis 2014, ont également été visées par des assassinats ciblés des services turcs. Jiyan Tolhildan et deux de ses camarades ont été abattues le 22 juillet 2022. Le 2 juillet, une autre combattante, Mezgin Kobane, était éliminée.
Tuer le plus possible
« Tous ceux qui ont été impliqués dans la lutte antidjihadiste » sont ciblés, affirme le porte-parole des unités de combattants YPG, Siyamend Ali. Une base des forces de sécurité, près du camp de Al-Hol, a été visée en novembre. « Pourquoi frapper à cet endroit si ce n’est pour déstabiliser la sécurité du camp ? » s’interroge-t-il.
Les drones turcs ont aussi ciblé toutes les infrastructures civiles du territoire du Nord-Est syrien. « Les installations d’eau, de pétrole, les centrales de production d’électricité, les équipements agricoles… Ils font tout pour nous compliquer la vie », ajoute ce cadre de la milice kurde syrienne.
La centrale électrique, près du village de Teqil Beqil, a été bombardée dans la nuit du 19 au 20 novembre par les avions de chasse et par les drones turcs. Une seconde salve a frappé les secours accourus sur les lieux.
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