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Liberation, le 26/11/2022
Anniversaire
En visite à Istanbul pour l’occasion, la ministre française de l’Enseignement supérieur a souligné l’importance de la «liberté académique et la liberté d’expression», malmenées par le régime turc.
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, le 18 septembre à Paris. (Xose Bouzas/Hans Lucas. AFP)
par Killian Coganpublié le 26 novembre 2022 à 12h32
C’est un relais d’influence française sur les rives du Bosphore, né d’un accord franco-turc scellé en 1992. La prestigieuse université Galatasaray fête ses trente ans. Pour l’occasion, la ministre française de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, a effectué vendredi une visite officielle à Istanbul et apporté son soutien aux libertés du monde universitaire.
Il faut dire que l’institution francophone n’a pas échappé aux vicissitudes de la relation diplomatique entre Paris et Ankara. Comme à l’hiver 2021, lorsque le Conseil de l’enseignement supérieur turc impose un test de langue turque de niveau B2 aux enseignants français de l’université, la réussite duquel aurait déterminé leur aptitude à travailler au sein de l’institution.
Il s’agit alors d’une mesure de rétorsion en réponse à la réforme du dispositif Elco, impulsée par le président Emmanuel Macron dans le cadre de la lutte contre le «séparatisme islamiste». Cette réforme avait revu les critères de recrutement des enseignants étrangers, imposant à ces derniers de disposer d’une maîtrise de la langue française de niveau B2.
Conséquence de cette passe d’armes : une vingtaine d’enseignants français de l’université Galatasaray se retrouvent alors privés de permis de travail et titres de séjours pendant plusieurs mois. Depuis, les autorités turques ont renoncé à ces critères de maîtrise de langue turque et la relation bilatérale a repris du lustre. «Je pense qu’il y a une réelle volonté d’intensifier nos collaborations dans le domaine de l’enseignement supérieur», a affirmé Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, à Libération vendredi.
Mise au pas
La ministre le sait toutefois : sa visite intervient dans un contexte délicat pour le monde universitaire turc. Tant, au cours des six dernières années, le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan a redoublé d’efforts pour mettre au pas le monde académique. Dès janvier 2016, lorsque plus d’un millier d’universitaires signent la pétition des Universitaires pour la paix appelant à une résolution pacifique du conflit kurde, le président turc accuse les signataires de se livrer à de la «propagande terroriste». Plusieurs centaines d’entre eux, dont certains issus de l’université Galatasaray, sont limogés ou arrêtés.
Le putsch manqué de juillet 2016 donne lieu à une répression plus féroce encore : des milliers d’autres académiciens, accusés d’appartenance au mouvement güleniste tenu responsable du coup d’Etat, sont à leur tour licenciés ou arrêtés. Près de cinq ans plus tard, en janvier 2021, la nomination par décret présidentiel de Melih Bulu, un recteur favori du pouvoir, à la prestigieuse université du Bosphore, déclenche un vaste mouvement de contestation mené par ses étudiants et ses enseignants. Encore une fois, le président Erdogan qualifie les protestataires de «terroristes». Le mouvement, qui s’étend au reste du pays, se solde par l’arrestation de plusieurs centaines d’étudiants.
En juin 2021, le président Erdogan remplace le recteur de l’université du Bosphore par un autre partisan du pouvoir, Naci Inci. Depuis, plusieurs de ses professeurs ont été limogés ou suspendus de leurs fonctions. Dans ce contexte, nombreux sont les académiciens et chercheurs turcs à avoir pris le chemin de l’exil.
«Une forme d’autocensure»
Moins politisée, l’université Galatasaray n’a pas fait l’objet d’une répression aussi marquée que d’autres institutions, telle l’université du Bosphore ou l’université technique du Moyen-Orient (ODTÜ), à Ankara. Quand bien même, certains membres français du corps enseignant affirment être «prudents» et «éviter quelques sujets sensibles» comme le mouvement kurde ou la politique du gouvernement Erdogan. «On applique tous une forme d’autocensure», confie l’un d’entre eux sous couvert d’anonymat.
«Si je viens aujourd’hui, c’est pour mettre en avant les valeurs de l’université et des universitaires, c’est-à -dire la liberté académique et la liberté d’expression, insiste Sylvie Retailleau auprès de Libération. Je pense que le message est très clair par rapport à comment la France veut se positionner par rapport au soutien au monde universitaire.»
«Nous avons convenu de prendre certaines mesures pour renforcer les partenariats établis entre les deux pays dans le domaine scientifique» a annoncé de son côté le président du Conseil de l’enseignement supérieur turc, Erol Özvar, lors d’un discours prononcé le même jour à l’université. «Dans ce contexte, nous attachons de l’importance à l’augmentation du nombre de professeurs français employés à l’université Galatasaray. De même que nous attachons de l’importance à la création d’une faculté de théologie en France» a-t-il ajouté. Interrogée à ce propos, Sylvie Retailleau a rappelé la création par Emmanuel Macron de l’Institut français d’islamologie visant à favoriser une «réflexion nationale sur l’islamologie», affirmant ainsi que la création d’une faculté de théologie turque en France ne serait «pas pour tout de suite».
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