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Courrier international, le 02/11/2022
La rebuffade de la Russie, qui s’était retirée de l’accord sur le transport de céréales après l’attaque de drones contre Sébastopol, aura duré trois jours. Même si Kiev et Moscou n’ont pas la même lecture des faits, les efforts de médiation d’Ankara ont à nouveau porté leurs fruits.
Un cargo transportant des céréales ukrainiennes à l’entrée du Bosphore, le 2 novembre 2022. PHOTO OZAN KOSE/AFP
Le transport de céréales pourra reprendre dès ce mercredi 2 novembre dans les couloirs prévus à cet effet en mer Noire, la Russie ayant réintégré à la mi-journée l’accord la liant avec l’Ukraine. Selon un communiqué du ministère de la Défense russe, cité par l’agence officielle Ria Novosti, l’Ukraine a “donné les garanties écrites qu’elle n’utiliserait pas le corridor céréalier de la mer Noire pour des actions militaires contre la Russie”. “Ces garanties ont été obtenues grâce à la médiation de la Turquie et de l’ONU”, précise le communiqué.
“Il a été possible d’obtenir de l’Ukraine des garanties écrites sur la non-utilisation du corridor humanitaire et des ports ukrainiens désignés pour l’exportation de produits agricoles pour la conduite d’hostilités contre la Russie.”
La Russie s’était retirée de cet accord le 29 octobre, à la suite de l’attaque contre le port de Sébastopol menée, selon Moscou, par l’armée ukrainienne avec “l’aide des services spéciaux britanniques”. Cette attaque lancée au petit matin, combinant drones, appareils sans pilote sous-marins et frappes, a endommagé plusieurs navires de guerre russes. Très rapidement, Moscou a accusé Kiev d’avoir utilisé les couloirs maritimes affectés au transport de céréales pour mener cette attaque, qualifiée de “terroriste”, et même affirmé qu’un navire commercial avait été utilisé pour le lancement de drones.
La Russie affirme que cette attaque a été “repoussée” et n’a causé que des dégâts mineurs, rappelle le quotidien russe Izvestia. Citée par le journal, Maria Zakharova, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères russe, a précisé que la Russie se retirait de l’accord céréalier “pour une durée indéterminée”.
Les efforts de médiation d’Erdogan
Le retrait n’aura donc duré que trois jours. Les médias russes soulignent les efforts de médiation du président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui aurait fait la navette téléphonique entre Kiev et Moscou, rassurant la partie russe des bonnes intentions des Ukrainiens. Il aurait notamment appelé le ministre de la Défense russe, Sergueï Choïgou, pour lui affirmer qu’il avait obtenu du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, les garanties nécessaires avant que celles-ci ne soient formulées par écrit par Kiev. Sergueï Choïgou l’aurait ensuite rappelé pour lui annoncer que le trafic pourrait reprendre.
Vu de Kiev, le trafic aurait pu reprendre dans les couloirs humanitaires sans le retour de la Russie dans l’accord. Selon la presse du pays, le président turc et l’ONU étaient prêts à poursuivre l’exportation de céréales pour éviter une nouvelle hausse des prix et une crise alimentaire mondiale. Les deux parties ont même fait des déclarations dans ce sens, promettant une reprise du trafic dès jeudi 3 novembre, rappelle le site ukrainien Oukraïnska Pravda. Selon le média, Poutine n’aurait fait que prendre le train en marche, pour ne pas se retrouver isolé. Pour le service russe de la BBC, il aurait cédé à la “pression” d’Erdogan.
L’accord permettant la reprise du transport de blé et d’autres céréales à partir des ports ukrainiens avait été signé fin juillet à Istanbul, sous l’égide de l’ONU, après plusieurs semaines d’âpres négociations entre Kiev et Moscou. Le président turc s’en était porté garant.
Alexandre Lévy
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