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Le Figaro, le 22/07/2022
Par Anne Andlauer
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres (à gauche), et le président turc Recep Tayyip Erdogan, vendredi, à Istanbul. Khalil Hamra/AP
RÉCIT – Cinq mois après le début de la guerre, l’Ukraine et la Russie ont enfin réussi à s’entendre sur la reprise des livraisons.
C’était un accord très attendu, dans un contexte de hausse mondiale des prix des produits agricoles et alors que plusieurs pays, en Afrique principalement, sont menacés de famine, privés de leurs importations de céréales ukrainiennes. Cinq mois après le début de l’invasion russe, Kiev et Moscou sont enfin parvenus à s’entendre sur la reprise de ces livraisons.
En réalité, deux accords ont été signés vendredi à Istanbul: l’un par l’Ukraine, l’autre par la Russie, qui ont chacune pris des engagements vis-à -vis de la Turquie et des Nations unies, médiatrices de cette crise. L’accord acte la création de couloirs dits «sécurisés» pour assurer, via la mer Noire, l’exportation de millions de tonnes de blé et d’autres céréales, bloquées dans les ports ukrainiens. En l’occurrence, trois ports sont concernés: ceux d’Odessa, de Tchornomorsk et de Pivdennyi.
Mettre «rapidement» en œuvre l’accord
Le mot «sécurisé» s’entend différemment à Kiev et à Moscou. Pour l’Ukraine, il implique l’assurance que ses navires marchands ne seront pas attaqués par la Russie. Les chargements seront donc escortés par des bateaux ukrainiens (qui ne seront pas des navires de guerre) jusqu’à la sortie des eaux territoriales. La Russie, quant à elle, exigeait une garantie que les bateaux qui entrent dans les ports ukrainiens ne transportent pas d’armes. L’accord prévoit donc un mécanisme d’inspection des navires – dans un port turc par des experts russes, ukrainiens, turcs et des Nations unies – et la création d’un centre de contrôle et de coordination à Istanbul. En réaction, le cours du blé a fortement chuté à Chicago et sur Euronext, retrouvant son cours d’avant la guerre.
«Une lueur d’espoir brille sur la mer Noire aujourd’hui, grâce à un effort collectif», a déclaré le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, présent à Istanbul pour la signature, saluant «un accord sans précédent entre deux parties engagées dans un conflit sanglant». «Ces initiatives doivent être entièrement mises en œuvre. Le monde en a désespérément besoin pour résoudre la crise alimentaire», a-t-il aussitôt ajouté. De son côté, Volodymyr Zelensky a considéré que c’était la «responsabilité» de l’ONU de «garantir le respect de l’accord». Vendredi, les États-Unis ont par ailleurs appelé la Russie à mettre «rapidement» en œuvre l’accord avec l’Ukraine. Ce dernier sera valable pendant 120 jours renouvelables. Il faudra toutefois attendre quelques semaines pour que les livraisons reprennent.
«Le statut exceptionnel de la Turquie»
Après avoir tenté en vain de parrainer un cessez-le-feu sur le terrain militaire, la Turquie concrétise pour sa part le rôle qu’elle s’était attribué dès le début du conflit: celui de médiateur entre les deux belligérants.
«Sur la scène internationale, cet accord confirme le statut exceptionnel de la Turquie dans ce dossier, un statut qui résulte d’une politique équilibrée entre la Russie et l’Ukraine», estime Sinan Ülgen, directeur du Centre d’études économiques et de politique étrangère (Edam) à Istanbul. Cet ancien diplomate rappelle que la Turquie soutient politiquement et militairement l’Ukraine (via l’envoi de drones de combat) tout en refusant de se joindre aux sanctions contre la Russie. «La Turquie est le seul pays de l’Otan à ne pas mettre en vigueur ces sanctions, et c’est précisément ce qui lui a permis de maintenir un dialogue politique au plus haut niveau avec la Russie», observe cet ancien diplomate.
De fait, cet accord sur les céréales est la première vraie victoire diplomatique de Recep Tayyip Erdogan dans la crise ukrainienne. «Alors qu’on a pu lui reprocher de manquer de loyauté envers l’Otan, la Turquie justifie en quelque sorte le bien-fondé de sa position. Car force est de constater que cette politique équilibrée entre Kiev et Moscou présente aussi des avantages pour l’Alliance atlantique et pour le reste du monde», analyse Sinan Ülgen, qui prédit que la signature de l’accord d’Istanbul «va permettre à la Turquie d’écarter les critiques qui visent sa politique envers la Russie dans cette crise. Finalement, ce sera ça, l’atout principal pour elle.»
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