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Courrier International, le 18/02/2021
La tension est montée d’un cran entre les États-Unis et la Turquie autour de la question kurde, l’un des nombreux sujets de discorde entre les deux pays.
“Moins d’un mois après l’arrivée de l’administration Biden à la Maison-Blanche, les relations entre le nouveau président américain et son homologue turc font déjà l’objet de tensions”, constate L’Orient-Le Jour.
Ces tensions entre les États-Unis et la Turquie, raconte le quotidien libanais, sont apparues après l’“exécution”, aux dires de la Turquie, dimanche 14 février, dans le nord de l’Irak, de 13 ressortissants turcs retenus en captivité depuis des années par les militants kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), considéré comme terroriste par Ankara. La Turquie n’a pas du tout apprécié la première réaction du département d’État américain à cet événement, la jugeant trop timorée.
Le nœud kurde
Au plus fort de ces désaccords, Recep Tayyip Erdogan s’est adressé aux États-Unis en s’insurgeant :
Vous dites ne pas soutenir les terroristes, mais vous êtes bel et bien à leurs côtés.”
“Depuis 2015, rappelle L’Orient-Le Jour, Washington [qui considère pourtant le PKK comme une organisation terroriste], soutient les combattants kurdes du Parti de l’Union démocratique (PYD), considéré comme la branche syrienne du PKK, dans le cadre de sa lutte antidjihadiste contre le groupe [terroriste] État islamique en Syrie.” Ce soutien est depuis plusieurs années au cœur des crispations qui enveniment les relations turco-américaines.
De son côté, la Turquie, qui a conduit une offensive en octobre 2019 qui lui a permis de s’emparer d’une bande frontalière de 120 kilomètres de largeur à l’intérieur du territoire syrien, a mené plusieurs opérations militaires dans le nord de la Syrie contre les forces kurdes.
L’après-Trump
“Durant la présidence [de Donald] Trump, les démocrates n’ont pas caché leur opposition aux incursions turques contre les Kurdes dans le nord de la Syrie”, souligne de son côté le site panarabe An-Nahar Al-Arabi.
Le changement de locataire à la Maison-Blanche va avoir un réel impact sur les relations entre les États-Unis et la Turquie, note L’Orient-Le Jour.
Si la liste des désaccords laissés en suspens entre les deux pays est longue, la relation personnelle nouée entre l’ancien président américain Donald Trump et Recep Tayyip Erdogan avait joué en faveur de ce dernier sur de nombreux dossiers.”
“Erdogan a plusieurs raisons de s’inquiéter de Biden”, renchérit An-Nahar Al-Arabi, qui rappelle que ce dernier “avait déclaré dans une interview au New York Times, datant d’il y a environ un an avant son élection, que Washington devait aider l’opposition turque à se débarrasser du régime autocrate d’Erdogan”.
Pour Jean Marcou, professeur à Sciences Po Grenoble et spécialiste de la Turquie, cité par le quotidien libanais, “le nouveau président américain se montrera probablement moins souple [que Donald Trump] au sujet de plusieurs contentieux”. Au premier chef le rapprochement de la Turquie, pourtant membre de l’Otan, avec la Russie. Pour Jean Marcou, il s’agit du “dossier stratégique le plus important”.
“Ankara avait reçu, en 2019, la première batterie du système de défense antiaérienne russe S-400, ce qui lui avait valu d’être exclu par Washington du programme de fabrication de l’avion de combat américain F-35”, rappelle L’Orient-Le Jour, qui poursuit :
Depuis son arrivée au pouvoir, l’administration Biden a laissé entendre à plusieurs reprises que la possession de ces armes russes par la Turquie était incompatible avec son rôle de membre de l’Otan.”
“Pour les États-Unis, cet achat illustre la nouvelle identité géopolitique et le réalignement de la Turquie, loin de l’Occident et plus proche de la Russie”, estime le site Middle East Eye.
Dans L’Orient-Le Jour, le professeur Jean Marcou nuance :
La Turquie joue régulièrement la carte du grand écart en passant des alliances de circonstance à l’échelle régionale, notamment avec la Russie, sur le dos des Occidentaux. Mais elle sait aussi qu’elle ne peut pas se passer de son alliance militaire avec l’Occident.”
Autre, et non des moindres, sujet de contentieux entre les États-Unis et la Turquie, la question des droits de l’homme. “Le président Joe Biden dénonce, en outre, la politique répressive en matière de droits de l’homme menée par Recep Tayyip Erdogan. Depuis plusieurs semaines, le département d’État n’hésite pas à hausser le ton face aux agissements de la Turquie”, note L’Orient-Le Jour.
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