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Le Figaro, le 15/06/2020
Profitant du soutien d’Erbil, l’aviation d’Ankara a lancé une opération militaire contre les rebelles du PKK dans le nord de l’Irak.
Alors que les Kurdes syriens sont engagés dans de délicats pourparlers en vue de renforcer leur unité, leur ennemi turc profite des divisions sur la scène régionale kurde pour frapper en Irak. «L’Opération Serre d’Aigle a commencé. Nos avions écrasent les cavernes des terroristes», a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi le ministère turc de la Défense sur Twitter. Les raids ont visé des bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) à Qandil, Sinjar et Hakurk, dans le nord de l’Irak. Le PKK, qui mène une lutte armée contre l’État turc depuis 1984, est considéré comme une organisation terroriste par Ankara et ses alliés occidentaux.
Chaque année, à la fonte des neiges sur les montagnes du nord de l’Irak, l’aviation turque frappe ses ennemis. Les raids ont commencé il y a plus d’un mois, mais «ce qui est nouveau cette année, relève un diplomate, c’est que la Turquie a forcé le responsable kurde du nord de l’Irak, Massoud Barzani, à envoyer des soldats, sous couvert de lutte contre le virus, pour empêcher les déplacements des guérilleros du PKK sur les routes avoisinantes».
Dispersés sur quatre pays, les Kurdes sont tout sauf unis, et leurs adversaires turcs, iraniens et syriens jouent de leurs divisions. D’abord entre Kurdes irakiens. Historiquement opposée à Massoud Barzani, qui dirige le Parti démocratique du Kurdistan (PDK), l’Union patriotique du Kurdistan (UPK) s’est mobilisée contre l’envoi de troupes de Massoud Barzani contre le PKK. Ces tensions entre frères ennemis n’ont été apaisées que grâce à la médiation de personnalités kurdes indépendantes.
Les États-Unis en arbitre
Accroché aux contreforts du Kurdistan irakien, Qandil abrite le noyau dur militaire du PKK. L’un de ses cadres, Ismail Nazlikul, a été tué le 27 mai lors d’un raid aérien turc. C’est de Qandil que sont partis de nombreux cadres du PKK pour renforcer à partir de 2012 la région tenue par les Kurdes syriens du PYD, après le départ forcé des troupes de Bachar el-Assad sous la menace de ses opposants arabes. Depuis, les Kurdes syriens n’ont jamais coupé les ponts avec le régime de Damas. Quitte à changer de nom, les combattants aguerris du PKK, bien que considérés comme «terroristes» par l’Union européenne, ont constitué l’ossature des Forces démocratiques syriennes, alliées des Occidentaux contre Daech.
«Il y a toujours des allers-retours de responsables militaires kurdes entre Erbil et le Nord-Est syrien, relève le diplomate précité, ce qui alimente les tensions entre Kurdes irakiens, y compris au sein du PDK, entre le premier ministre du gouvernement autonome Nechirvan Barzani et son cousin Masrour, le chef de la sécurité, qui n’est pas content de ces assouplissements en faveur des Kurdes syriens. Masrour est adepte de la ligne dure, il se soucie des intérêts sécuritaires et économiques des Turcs dans le Kurdistan irakien.» Alors que Masrour Barzani dépêchait des hommes autour des positions du PKK à Qandil, son cousin Nechirvan offrait deux machines de test PCR aux Kurdes syriens, exposés eux aussi au Covid-19.
Les Kurdes syriens se contenteraient d’une autonomie, là où de nombreux Kurdes irakiens réclament une indépendance, mais les premiers ne sont pas plus unis que les seconds. Pour rapprocher les Kurdes syriens, la France, qui les soutient grâce à des Forces spéciales déployées auprès d’eux, chercha l’an dernier à unifier leurs rangs afin de leur arracher un siège lors de futures négociations sur l’avenir de la Syrie. Les efforts français, qui visaient aussi à accentuer la coloration «arabe» des FDS pour que celles-ci soient mieux acceptées dans les régions arabes du Nord-Est syrien, ont échoué. Forts de meilleures relations avec la Turquie, les États-Unis ont pris le relais. À l’issue d’un premier round de discussions entre le PYD et ses adversaires, une sorte d’accord-cadre a été trouvé. Alors que le PYD a accepté la réouverture des bureaux d’autres partis kurdes dans le Nord-Est syrien, un deuxième round s’est ouvert mercredi. «S’ils ont presque la même vision politique, c’est sur le partage du pouvoir que cela coince», anticipe le diplomate, c’est-à -dire la réparation des sièges au sein de l’aAdministration et le retour de 5 000 combattants non-PYD, réfugiés au Kurdistan irakien, après 2012.
La Turquie accuse les États-Unis d’aider le PYD à établir «un État terroriste» dans le Nord-Est syrien. Pour apaiser Ankara, Washington pousse le PYD à renvoyer vers Qandil les cadres militaires du PKK, afin de préserver les fragiles acquis d’une autonomie kurde, menacée déjà par deux interventions militaires turques. Mais dans ce jeu de billard à trois bandes, rien n’est encore acquis.
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