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Le Figaro avec AFP, le 15/05/2020
Lorsque les maires ont lancé leurs appels aux dons, le président turc les a accusés de vouloir créer «un État dans l’État» et de «frimer».
Le président turc Tayyip Erdogan lors d’une conférence de presse à Istanbul, Turquie, le 24 janvier 2020. Umit Bektas / REUTERS
Sur des affiches et banderoles déployées sur les ponts et arrêts de bus d’Ankara, le maire de la capitale turque Mansur Yavas exhorte ses administrés les plus aisés à aider les plus modestes en payant leurs courses alimentaires. «La bonté est plus contagieuse que la maladie», dit le slogan qui s’étire sous la photo d’un gros registre sur lequel le mot «Payé» est tamponné en rouge.
Malgré les bâtons que le président Recep Tayyip Erdogan leur met dans les roues, le maire d’Ankara et celui d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, tous deux issus de l’opposition, rivalisent d’astuce pour venir en aide à leurs administrés les plus touchés par la pandémie de nouveau coronavirus. La popularité croissante de ces deux élus issus du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) est telle qu’ils apparaissent désormais comme des rivaux potentiels de M. Erdogan.
Le président leur mène pourtant la vie dure: en mars, son gouvernement a ainsi bloqué des appels aux dons lancés par les mairies d’Istanbul et Ankara pour aider les plus pauvres. Peu après, M. Erdogan lançait une campagne similaire. MM. Imamoglu et Yavas ont été élus lors d’élections municipales en mars 2019, mettant fin à 25 ans de domination des islamo-conservateurs à Istanbul et Ankara, les deux plus grandes villes de Turquie. M. Erdogan a d’abord refusé de reconnaître la victoire de M. Imamoglu, le contraignant à un deuxième scrutin que l’actuel maire d’Istanbul a remporté avec un écart encore plus grand.
«Menace»
Pour Seyit Torun, vice-président du CHP en charge des collectivités locales, l’attitude du gouvernement de M. Erdogan montre qu’il est «vraiment préoccupé». «Pendant les élections, ils ont prétendu que les mairies CHP réduiraient les aides», dit M. Torun à l’AFP. «Maintenant, chacun peut voir ce qu’il en est».
Lorsque les maires ont lancé leurs appels aux dons, M. Erdogan les a accusés de vouloir créer «un État dans l’État» et de «frimer».
«Une ville de six millions d’habitants n’a pas une seconde, une minute pour frimer», rétorque auprès de l’AFP Kemal Cokakoglu, secrétaire général adjoint à la mairie d’Ankara. En gérant avec habileté la crise du coronavirus qui a fait plus de 4000 morts en Turquie, les municipalités d’opposition représentent une «menace» politique pour le gouvernement, estime Seren Selvin Korkmaz, directrice de l’Institut de recherche politique d’Istanbul.
M. Erdogan est conscient du danger posé par les maires d’opposition, lui qui s’est imposé sur la scène politique nationale en dirigeant avec succès Istanbul de 1994 à 1998. Selon un sondage de l’institut Metropoll, M. Yavas est l’une des personnalités recueillant le plus la confiance des Turcs face à la pandémie, derrière le ministre de la Santé, mais devant M. Erdogan.
Selon Mme Korkmaz, le gouvernement s’en prend aux maires d’opposition afin notamment de «consolider sa base» en plongeant la Turquie dans un climat de «nous» contre «eux». Mais le parti islamo-conservateur de M. Erdogan (AKP) réfute toute hostilité de principe aux initiatives des mairies d’opposition. «Nous voulons juste qu’elles travaillent en coordination, et pas de leur côté, avec les autres initiatives» gouvernementales, a dit Cevdet Yilmaz, vice-président de l’AKP, lors d’un point avec la presse étrangère jeudi.
Factures payées
Reste qu’avant la crise liée au coronavirus, le gouvernement avait déjà entrepris de compliquer la tâche des mairies d’opposition en les dépouillant de certaines prérogatives. Malgré les difficultés, MM. Imamoglu et Yavas ont réussi à lever d’importantes sommes dans le cadres de différentes initiatives pour aider les plus modestes face au coronavirus. Ainsi, la mairie d’Istanbul a lancé début mai une campagne de solidarité incitant les plus riches à payer les factures d’eau et de gaz des plus pauvres. En une semaine, 122.250 factures ont ainsi été réglées, selon la municipalité.
La mairie d’Ankara a repris cette initiative et permet également à ses administrés de recharger la carte de transport des plus modestes ou de faire un don à ceux qui ont perdu leur travail à cause de l’épidémie. Avec le mois sacré du ramadan qui a débuté en avril, le maire d’Ankara a aussi lancé une campagne permettant d’offrir des repas d’«iftar» (rupture du jeûne).
Malgré une cyberattaque visant le site peu après le lancement de cette campagne, la municipalité d’Ankara a atteint son objectif de 265.000 repas offerts à 35.000 personnes.
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