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Le Monde, le 18/03/2020
Par Piotr Smolar et Marie Jégo(Istanbul, correspondante)
Le président turc demande de création d’une « zone de sécurité ». Sur le terrain, la tension se concentre autour de l’autoroute M4, entre Lattaquié et Alep.
Le coronavirus bouleverse tout, mais les dirigeants européens ont encore d’autres urgences à régler. Envisagée initialement à Istanbul, la conférence entre Emmanuel Macron, la chancelière Angela Merkel, le premier ministre britannique Boris Johnson et le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est finalement tenue par écrans interposés, mardi 17 mars. Elle a duré un peu plus d’une heure. Il s’agissait davantage d’entretenir le lien diplomatique que de parvenir à un résultat, tant les conditions sont défavorables.
Selon l’Elysée, la discussion a confirmé des convergences de vue déjà connues, notamment sur la situation à Idlib, en Syrie. En revanche, les demandes d’« éclaircissements », sur la crise des migrants comme sur son tête-à -tête politico-militaire avec Vladimir Poutine, adressées au dirigeant turc restent insatisfaites, alors même qu’il réclame le soutien de ses alliés dans l’OTAN. Le 5 mars, MM.Erdogan et Poutine avaient conclu un nouvel accord de cessez-le-feu à Moscou, bien fragile mais permettant de freiner l’escalade sur le terrain.
La Turquie a profité de la situation dramatique de 900 000 déplacés syriens, concentrés le long de la frontière syro-turque au nord de la province d’Idlib, avec plusieurs milliers de combattants, pour exercer un chantage sur l’Union européenne, en encourageant les flux de migrants vers ses frontières occidentales, maritime et terrestre, avec la Grèce.
« Chantage aux migrants »
Ankara réclame une révision de l’accord migratoire signé avec l’UE. Tel n’était pas l’objet de la visioconférence mardi. C’est la Commission et le haut représentant Josep Borrell qui ont la charge de ce dossier.
Le rendez-vous attendu sur cette question est le Conseil européen des 26 et 27 mars. Ankara veut croire à des progrès rapides lors de ce sommet. Les responsables turcs reprochent à l’UE de ne pas avoir respecté plusieurs dispositions de l’accord migratoire signé en mars 2016 avec Bruxelles, notamment la promesse de libéralisation des visas à l’endroit des ressortissants turcs et la modernisation de l’accord d’Union douanière.
Recep Tayyip Erdogan réclame davantage de soutien à Idlib, en matière d’aide aux déplacés, mais aussi sur le terrain militaire, avec la demande de création d’une « zone de sécurité ». Le président turc réclame également une aide financière accrue aux réfugiés syriens installés en Turquie (3,6 millions).
Ankara veut voir ses demandes satisfaites, mais son « chantage aux migrants » se révèle contre-productif. En annonçant, fin février, l’ouverture des frontières avec l’Europe, les autorités turques ont provoqué l’afflux de milliers de réfugiés à la frontière grecque, ravivant ainsi le spectre de la crise migratoire de 2015.
L’UE a « perdu confiance »
A l’heure qu’il est, des milliers de personnes – en majorité des Afghans sans papiers – sont toujours bloquées au passage frontalier de Pazarkule (Kastanies, côté grec) où elles subsistent, dans des conditions épouvantables mais avec la ferme intention de « passer de l’autre côté », un dessein largement encouragé par les autorités turques. Trouver une solution à cette crise suppose que la Turquie relâche la pression sur ses frontières avec la Grèce.
« L’Union européenne est capable de faire preuve de compassion pour les réfugiés, d’aider la Turquie et, on l’espère, de réviser ses propres politiques d’asile, résume Marc Pierini, expert au centre de recherche Carnegie et ancien ambassadeur de l’UE en Turquie (2006-2011). Mais elle a perdu toute confiance dans le président turc. »
En avril 2018, Emmanuel Macron avait annoncé une aide humanitaire d’urgence de 50 millions d’euros pour la Syrie, qui aura besoin en la matière de 3,3 milliards de dollars, selon l’ONU. Le montant alloué par la France a été reconduit début mars. La moitié sera entièrement consacrée à Idlib. Encore faut-il que cette aide puisse parvenir à la population civile. Or, en janvier, la Russie a bloqué la reconduction, au Conseil de sécurité de l’ONU, du dispositif de couloirs humanitaires.
Sur le terrain, la tension se concentre autour de l’autoroute M4, entre Lattaquié et Alep. Les Russes et les Turcs ont conduit une première patrouille conjointe le 15 mars, dix jours après leur accord. L’expérience a tourné court, en raison de centaines de manifestants syriens venus à la rencontre des véhicules blindés. La Russie a accusé les « groupes terroristes » d’utiliser les civils comme « boucliers humains ». Dans un communiqué, James Jeffrey, le représentant spécial des Etats-Unis pour la Syrie, a balayé ces commentaires, en rappelant « l’offensive militaire imprudente et impitoyable à Idlib » conduite par le régime de Damas avec le soutien russe et iranien.
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