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Le Monde, le 08/01/2019
Par Marie Jégo
Le président turc Recep Tayyip Erdogan n’a pas jugé bon de recevoir John Bolton, le conseiller pour la sécurité nationale de la Maison Blanche, en visite à Ankara mardi 8 janvier pour évoquer les modalités du retrait américain de Syrie.
En visite à Ankara, mardi 8 janvier, pour évoquer le retrait des forces américaines de Syrie, John Bolton, le conseiller pour la sécurité nationale de la Maison Blanche, en est reparti plus vite que prévu, et surtout sans résultats, après l’annulation de l’entrevue qu’il devait avoir avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. M. Bolton était accompagné du chef d’état-major, Joseph Dunford et de l’envoyé spécial pour la Syrie, James Jeffrey.
L’emploi du temps présidentiel, surchargé, n’a laissé aucune place à la rencontre, pourtant prévue au protocole. Quelques heures d’entretiens avec Ibrahim Kalin, le conseiller à la sécurité et porte-parole de la présidence, et avec Yasar Güler, le chef d’état-major, ont suffi pour exposer le plan américain. Celui-ci tient en une phrase : pas de retrait de Syrie tant que la Turquie ne sera pas en mesure de garantir la sécurité des combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), alliés de Washington dans la lutte contre l’organisation Etat islamique.
Rien ne pouvait davantage irriter la partie turque. La proposition américaine vient en effet contrarier le projet turc d’intervention militaire dans le nord-est de la Syrie afin d’en déloger les milices YPG, honnies pour leurs liens avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en guerre contre les forces turques depuis 1984.
« Il nous est impossible d’envisager des compromis sur cette question», a déclaré M. Erdogan, mardi, lors d’une allocution face aux députés de son Parti de la justice et du développement (AKP), évoquant « une lourde erreur de Bolton ».
Confrontée à la volte-face de Washington – pas de calendrier pour le retrait, exigence de garanties pour les combattants kurdes YPG –, la Turquie voit son projet d’offensive lui échapper.
« Nous allons ensevelir les YPG dans leurs tranchées »
En annonçant, en décembre 2018, le retrait de la zone des quelque 2 000 soldats américains, le président américain, Donald Trump, avait semblé donner carte blanche au président Erdogan pour gérer l’après-guerre sur le terrain. Les déclarations de John Bolton changent la donne. « Les Turcs ne devraient pas s’engager militairement sans une totale coordination, ni sans l’accord des Etats-Unis », avait-il prévenu, dimanche 6 janvier, depuis Jérusalem où il était en visite.
Voici des semaines que l’armée et ses supplétifs rebelles syriens rongent leur frein à la frontière, tandis que les officiels promettent chaque jour une offensive. « Nous allons ensevelir les YPG dans leurs tranchées », a encore menacé récemment le ministre turc de la défense, Hulusi Akar. Mais Ankara ne peut mener à bien son intervention sans l’aval des Américains et surtout sans celui des Russes, lequel est loin d’être acquis.
En visite en décembre 2018 à Moscou, une délégation turque avait réclamé la maîtrise des airs, ainsi que la possibilité de créer une zone tampon sur 20 à 30 kilomètres du côté syrien de la frontière. Elle était repartie les mains vides.
Les 14 et 15 janvier, M. Erdogan doit se rendre en Russie pour y rencontrer le président russe Vladimir Poutine, dont il sollicitera à nouveau l’aval pour son projet d’intervention et de zone tampon. D’ici là , il est peu probable que l’armée turque entre en Syrie.
Mardi, alors que la délégation américaine était encore à Ankara, M. Erdogan n’a pas pu s’empêcher de réitérer ses menaces d’incursion militaire. Evoquant l’existence de « voix discordantes » au sein du gouvernement américain, il a regretté que « l’accord transparent » conclu entre lui et le président américain Donald Trump lors d’une conversation par téléphone, le 14 décembre 2018, soit en passe d’être gâché.
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