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Le Monde, le 20/12/2018
Par Marie Jégo
Le président turc affirme, depuis lundi, avoir obtenu le feu vert de Washington à une offensive contre les Kurdes dans le Nord syrien.
Le retrait des troupes américaines est une victoire diplomatique pour le président turc, Recep Tayyip Erdogan, dont les menaces en vue d’une nouvelle incursion de l’armée turque en Syrie ont fini par payer. Si Ankara n’a pas encore réagi officiellement, la presse progouvernementale exulte. « Trump se retire de Syrie pour Erdogan », titrait le site du quotidien Yeni Akit, mercredi 19 décembre.
L’annonce du désengagement américain au sol intervient quelques jours après une conversation téléphonique vendredi 14 décembre entre le président américain, Donald Trump, et son homologue turc au cours de laquelle les menaces d’une intervention turque ont été réitérées. Il semble que le président américain a cédé aux pressions du numéro un turc.
Positionnées le long de la frontière turco-syrienne, les forces spéciales turques et leurs supplétifs syriens menacent depuis plusieurs jours d’entrer au nord-est de la Syrie, dans la région de Manbij et au-delà , où sont stationnées des troupes américaines et françaises en soutien aux Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition arabo-kurde à la pointe du combat contre l’organisation Etat islamique (EI). Dominés par les combattants kurdes YPG, étroitement liés au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) honni du gouvernement turc, les FDS sont décrites comme « terroristes » par Ankara.
Aux yeux des autorités turques, les YPG ont un autre objectif que la lutte contre l’EI, ils veulent avant tout créer leur propre Etat ou leur région autonome aux marches de la Turquie. « La lutte contre l’EI est terminée », avait assuré M. Erdogan. Lundi, le président turc a affirmé avoir obtenu le consentement de Washington à une offensive contre les Kurdes dans la zone, ce qui est désormais confirmé.
Les Américains créent un vide
Avant tout, Ankara veut empêcher les Kurdes de créer une continuité territoriale au nord de la Syrie. Après l’appel téléphonique entre MM. Trump et Erdogan, des négociations ont commencé, les Turcs exigeant le retrait des Kurdes de Tall Abyad, la ville syrienne frontalière prise à l’EI par les YPG en juin 2015 et de Manbij. C’est par Tall Abyad, une ville majoritairement peuplée d’Arabes acquis à la Turquie, que l’armée turque projetait d’entrer en Syrie.
L’objectif principal devait être la ville syrienne de Manbij, à une trentaine de kilomètres de la frontière turque. Manbij ouvre l’accès au large territoire de l’est de la Syrie contrôlé par les FDS. Lorsque les YPG avaient pris Manbij des mains de l’EI avec l’aide de la coalition en 2016, le président Barack Obama avait alors promis à son homologue turc qu’une fois la ville pacifiée, les forces kurdes se retireraient à l’est de l’Euphrate, ce qui ne s’est jamais produit. Les Turcs vont-ils marcher prochainement sur Manbij ? Rien ne s’oppose désormais à une nouvelle incursion turque au nord-est de la Syrie. Les milices kurdes sont à sa merci.
Cette intervention ne serait pas sans risques. Jusqu’ici, Damas et ses alliés, Téhéran et Moscou, ont toléré les précédentes incursions turques en territoire syrien, en août 2016 à Djarabulus et Azaz, en février 2018 dans le canton kurde d’Afrin, au nord-ouest de la Syrie.
Rien ne dit qu’ils ne s’opposeront pas à une nouvelle offensive, devenue moins nécessaire dès lors que le but principal affiché par le groupe d’Astana (Russie-Iran-Turquie) : bouter les Américains hors de Syrie, a été atteint. En se retirant, les Américains créent un vide, au risque de voir le conflit redoubler d’intensité après leur départ. Soucieux de retrouver les bonnes grâces de l’allié turc, le pilier sud de l’OTAN, les Etats-Unis ont approuvé mercredi la vente de systèmes d’interception antimissiles Patriot à la Turquie pour un montant total de 3,5 milliards de dollars.
L’offre américaine se veut une alternative aux systèmes antimissiles russes S-400 qu’Ankara s’est engagé à acheter à la Russie malgré les mises en garde répétées de Washington et des autres partenaires de l’OTAN. Des officiels turcs ont réagi favorablement à la proposition américaine, tout en assurant qu’il n’était pas question de renoncer à l’achat des S-400, dont la livraison est prévue pour le mois d’octobre 2019.
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