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La Croix, le 05/01/2018
Jean-Baptiste François
En recevant ce vendredi 5 janvier Recep Tayyip Erdogan à l’Élysée, le président de la République française doit tenir compte de ses partenaires européens alors qu’il s’agit de la plus importante visite du président turc dans un pays de l’UE depuis le putsch manqué de 2016.
Emmanuel Macron se sait observé de toute part dans l’Union européenne, alors qu’il reçoit,vendredi 5 janvier à l’Élysée, le président turc Recep Tayyip Erdogan. / Ludovic Marin/AFP
Emmanuel Macron se sait observé de toute part dans l’Union européenne, alors qu’il reçoit vendredi 5 janvier à l’Élysée le président turc Recep Tayyip Erdogan, persona non grata dans nombre d’États membres, à commencer par l’Allemagne. Le président français, convaincu qu’il faut « parler avec tout le monde », avait déjà accueilli Donald Trump et Vladimir Poutine.
Les droits de l’Homme, incontournable sujet
Le président turc, lui, se rend à Paris au moment où Ankara semble vouloir donner un nouvel élan à ses relations avec l’UE. Le défi est de taille, tellement les liens sont dégradés. L’ampleur des purges menées après la tentative de coup d’État de juillet 2016 a mis un coup d’arrêt aux négociations au long cours sur la candidature d’adhésion de la Turquie à l’UE.
Le 24 novembre 2016, 479 eurodéputés ont voté pour le gel des négociations, contre 37 seulement qui ont voté contre. « Si l’Europe reste un formidable espoir, c’est grâce à la France », écrit Recep Tayyip Erdogan dans une tribune vendredi au quotidien Le Figaro.
Ses relations restent houleuses avec la chancelière allemande Angela Merkel dont il a dénoncé les « pratiques nazies » en mars 2017, pendant la campagne référendaire visant à renforcer les pouvoirs du président turc.
La Turquie va quoi qu’il en soit devoir faire « des gestes très concrets » sur les droits de l’homme si elle veut convaincre, avait prévenu jeudi 4 janvier Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du ministre français de l’Europe et des affaires européennes Jean-Yves Le Drian. Le président français Emmanuel Macron a prévenu qu’il aborderait cette question avec son homologue turc, alors que cette visite est controversée en France.
Ce « dialogue exigeant », selon la présidence, a été entrepris au cours de rencontres au sommet de l’Otan en juillet puis en marge de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre. Les deux hommes se sont parlé au téléphone à de nombreuses reprises, notamment après les arrestations en Turquie de deux Français, le photoreporter Mathias Depardon et l’étudiant en journalisme Loup Bureau. L’Allemagne, qui a dans un premier temps prôné la rupture du dialogue avec Ankara pendant la campagne législative Outre-Rhin, est revenue aussi sur son idée.
Le commerce, dernier levier de négociation
Lors du sommet européen d’octobre dernier, les dirigeants des États membres ont renoncé à l’arrêt définitif des négociations avec la Turquie. Ils ont trop à perdre, alors que le pouvoir d’Ankara menace de ne plus retenir sur son sol les réfugiés désireux de se rendre en Europe.
Recep Tayyip Erdogan est par ailleurs un partenaire incontournable dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, dans la résolution des conflits régionaux ou encore dans les échanges commerciaux.
Les 28, lors du sommet d’octobre, ont en revanche envisagé une réduction des fonds de pré-adhésion alloués à la Turquie. Il s’agit de 4,5 milliards d’euros pour la période 2014-2020, dont seulement 368 millions d’euros ont été versés. Pour les Européens, seuls les arguments financiers peuvent encore faire bouger Ankara. Car, plus que l’improbable adhésion à l’Union européenne, la Turquie aimerait obtenir la renégociation de l’Union douanière et la libéralisation des visas.
« Cela permettrait à tout le monde de sortir de l’impasse la tête haute », estime Philippe Juvin, eurodéputé du groupe de droite et de centre-droit Parti populaire européen (PPE). Des estimations prédisent que cela permettrait de multiplier par quatre les échanges commerciaux entre l’UE et la Turquie.
C’est d’ailleurs dans ce sens que Recep Tayyip Erdogan a inscrit sa visite en France. Le président turc, en effet, a affirmé que l’objectif est de passer d’environ 13,5 milliards de dollars d’échanges commerciaux avec la France (environ 11,2 milliards d’euros) à 20 milliards d’euros.
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