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Le Monde, le 31/10/2017
Par Thomas Wieder (Berlin, correspondant) et Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Berlin a, de son côté, abandonné l’enquête visant des imams turcs en Allemagne.
L’ex-chancelier allemand Gerhard Schröder, le 29 septembre à Saint-Petersbourg, lors d’une réunion des actionnaires du géant pétrolier russe Rosneft. OLGA MALTSEVA / AFP
Lorsqu’un tribunal d’Istanbul a ordonné, mercredi 25 octobre, la remise en liberté conditionnelle de huit militants d’Amnesty International, dont Idil Eser, la directrice de l’ONG pour la Turquie, ainsi que l’Allemand Peter Steudtner et le Suédois d’origine iranienne Ali Gharavi, enfermés à la prison de Silivri depuis juillet, les médias turcs progouvernementaux se sont indignés.
« Avec toutes les charges retenues contre eux, ils n’auraient jamais dû être libérés », a titré Aksam, un quotidien proche du pouvoir islamo-conservateur. Les autres titres proches du gouvernement – Sabah, Yeni Safak, Star et d’autres encore – se sont également montrés hostiles à la décision du juge.
Difficile pour ces porte-voix de la pensée officielle de comprendre pourquoi des prévenus décrits par les autorités comme de dangereux « terroristes » et accusés par le président Recep Tayyip Erdogan en personne d’avoir voulu « prolonger » le coup d’Etat manqué du 15 juillet 2016, ont pu être libérés, dans l’attente de la prochaine audience de leur procès, fixée au 22 novembre.
D’autant que les deux accusés étrangers, MM. Steudtner et Gharavi, en ont été dispensés. Leurs passeports leur ont été restitués à leur sortie de prison. Après quatre mois de détention, ces deux consultants pour Amnesty se sont envolés pour Berlin dès jeudi.
« Dégoût »
Arrêtés le 5 juillet, alors qu’ils participaient à un séminaire intitulé « Défendre les droits de l’homme en des temps difficiles » sur l’île de Büyükada, au large d’Istanbul, ces militants ont été accusés de chercher à « déstabiliser l’Etat turc pour le compte de plusieurs organisations terroristes », et risquent quinze ans de prison.
Selon Abdülhamit Gül, le ministre de la justice, leur libération conditionnelle est le fruit de « l’indépendance de l’institution judiciaire ». En réalité, elle est à mettre sur le compte d’un marchandage qui a commencé, fin septembre, lors d’un coup de téléphone entre M. Erdogan et l’ancien chancelier allemand social-démocrate Gerhard Schröder (1998-2005). Sigmar Gabriel (SPD), le ministre des affaires étrangères allemand, également social-démocrate, y a fait allusion dans un entretien à l’hebdomadaire Der Spiegel, le 26 octobre, dans lequel il se dit « très reconnaissant » envers M. Schröder pour sa médiation.
« Désormais, nous devons travailler sur le cas des autres détenus », a-t-il ajouté, saluant ce qu’il a qualifié de « dégel » dans la relation germano-turque tourmentée. Onze ressortissants allemands – dont quatre binationaux – sont détenus en Turquie pour des raisons politiques, dont les journalistes Deniz Yücel et Mesale Tolu, incarcérée avec son jeune fils. Faudra-t-il, à chaque fois, une médiation de M. Schröder pour que s’ouvrent les portes des prisons turques ? En Allemagne, où il s’est vu reprocher d’avoir pris, fin septembre, la présidence du conseil d’administration du géant pétrolier russe Rosneft, l’action de l’ex-chancelier de 73 ans a pour une fois été saluée. « Là où beaucoup se détournent avec dégoût de chefs d’Etat passablement autoritaires, Schröder soigne ses relations avec eux. Il est ami avec Poutine, Erdogan l’apprécie, les Chinois lui ouvrent toutes les portes. Cela a des avantages pour Schröder, bien évidemment pour ses “amis” et parfois aussi pour l’Allemagne, comme le montre l’affaire Steudtner », était-il écrit dans le quotidien Süddeutsche Zeitung, samedi.
Surveillance de la diaspora
La libération des huit d’Amnesty a-t-elle eu un prix ? Deux jours avant l’annonce de leur remise en liberté conditionnelle, la justice fédérale allemande a décidé de clore l’enquête ouverte quelques mois plus tôt contre six imams turcs du Ditib, l’organisme chargé de représenter à l’étranger la Diyanet, la puissante direction des affaires religieuses du gouvernement turc.
Accusés d’être actifs dans le renseignement pour le compte des autorités turques, notamment en constituant des fiches sur les activités politiques des représentants de la diaspora en Allemagne, certains ont vu leur domicile perquisitionné en février, ce qui n’avait pas été du goût d’Ankara. Le 18 juin, le parquet fédéral a ouvert une enquête, laquelle a été close le 23 octobre, « faute de preuves ».
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