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Le Monde, le 18/10/2017
Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)
Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine, à Ankara, le 28 septembre. KAYHAN OZER/AP
L’autoritarisme de Recep Tayyip Erdogan et son entente avec Vladimir Poutine font douter les alliés d’Ankara.
Un profond malaise, des questions, mais la volonté de ne pas provoquer de rupture : l’OTAN est en plein doute après la confirmation, jeudi 12 octobre, par le président turc Recep Tayyip Erdogan de la future acquisition par son pays de quatre batteries de missiles sol-air S-400, de fabrication russe. Des matériels stratégiques d’une valeur de 2,5 milliards d’euros, incompatibles avec l’architecture de défense de l’Alliance atlantique et dont l’installation (en 2020, en principe) indiquerait qu’Ankara renonce ainsi à la mise en place du bouclier antimissile à laquelle œuvre depuis des années le camp occidental.
« Un coup très sérieux à la face de l’OTAN, pas seulement pour des questions d’interopérabilité, et une preuve supplémentaire que la Turquie d’Erdogan s’éloigne de l’Europe occidentale », diagnostique Federiga Bindi, professeur à l’European University Institute, dans une étude de la Fondation Carnegie Europe.
A l’OTAN, l’analyse est moins tranchée. « Erdogan mènera-t-il réellement cette affaire à son terme ? », s’interroge un dirigeant. Il n’est pas le seul à penser que l’accord conclu avec l’agence russe, et annoncé le 12 octobre, pour les exportations d’armement pourrait être remis en question. « Il est toujours compliqué de critiquer un allié et, au sein de l’Alliance, on évite généralement les sujets qui fâchent », renchérit un diplomate européen, sans nier que l’affaire est « ennuyeuse ».
Pressions insistantes
Une autre source égrène cependant les raisons de ne « pas dramatiser ». « Des pays de l’Est ou la Grèce, qui a racheté des missiles S-300 à Chypre en raison d’un veto turc à leur installation sur l’île, disposent également d’armements russes. Et puis la politique d’acquisition reste une compétence nationale. Enfin, même remaniée après les purges qui ont suivi le coup d’Etat de juillet 2016, la représentation turque au sein de l’OTAN reste parfaitement loyale. »
D’autres font un constat amer : les pressions insistantes – notamment américaines – exercées sur le gouvernement d’Ankara n’ont eu aucun effet. Et, une fois la commande à la Russie confirmée, les chancelleries se sont tues, parce que la Turquie reste « un partenaire essentiel dans de nombreuses crises », comme le résumait Emmanuel Macron en juillet.
Plusieurs capitales soulignent que l’OTAN garde essentiellement une vocation militaire et doit privilégier la sécurité au détriment de la politique. Surtout, indique un diplomate, « nous avons trop besoin de la Turquie pour la lutte contre le terrorisme, sur le plan stratégique, en raison de sa position géographique, pour nous aider sur la question de la migration, pour assurer la sécurité maritime en Méditerranée… »
L’Alliance, réputée être aussi celle des « valeurs » – une notion réintroduite sur l’insistance de l’administration Obama –, doit-elle également fermer les yeux sur les dérives du régime Erdogan alors que « quatre cents officiers ont été retirés des structures militaires de l’OTAN », comme le souligne Marc Pierini, ex-ambassadeur de l’Union européenne à Ankara ? « L’Alliance atlantique s’est longtemps accommodé des dictatures grecque, espagnole et portugaise. Et elle ne dit rien de l’évolution de la Hongrie et de la Pologne », souligne un haut responsable. Le débat interne ne se résume toutefois pas à cette leçon de realpolitik.
Pour plusieurs spécialistes, le « coup » du président Erdogan ne serait pas seulement motivé par sa mauvaise humeur à l’égard des Etats-Unis en raison de leur soutien aux forces kurdes, ou vis-à -vis de l’Union européenne, accusée de lui avoir manifesté un soutien timide et trop tardif après la tentative de coup d’Etat. La décision du président traduirait surtout sa volonté d’exploiter les sentiments nationalistes et anti-occidentaux d’une bonne partie de sa population et de privilégier à l’avenir un axe incluant la Russie, mais aussi l’Iran ou l’Inde. « Ce grand écart pose question, admet un expert. Mais je pense qu’Erdogan sait qu’il continue à avoir besoin de l’OTAN, notamment pour compenser ses faiblesses à l’égard de Moscou. »
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