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Le Point, le 17/04/2017
Le camp du « oui » à la révision de la Constitution l’a emporté de justesse le 16 avril. L’opposition conteste les résulats, mais le président turc, lui, exulte.
Bain de foule pour Recep Tayyip Erdogan. Lundi, le président turc s’est offert une parade triomphale à Ankara après sa victoire au référendum du 16 avril. Référendum qui va lui permettre de revoir la Constitution du pays en vue d’une extension de ses pouvoirs. Le scrutin a été marqué par une campagne que des observateurs étrangers ont jugée inéquitable. Accueilli dans la capitale, à son retour d’Istanbul, par une foule de partisans devant l’aéroport Esenboga, Recep Tayyip Erdogan a promis que « les choses (iraient) mieux » après l’entrée en vigueur de la révision constitutionnelle élargissant considérablement les prérogatives présidentielles.
Le chef de l’État turc, dont le cortège s’est ensuite dirigé vers le palais présidentiel sous les vivats de supporteurs massés le long des routes, n’a pas répondu aux accusations des deux principaux partis de l’opposition qui dénoncent des irrégularités pendant le référendum. Faisant fi des critiques, le parti au pouvoir (AKP) a d’ores et déjà annoncé qu’il proposerait fin avril à Recep Tayyip Erdogan de retrouver sa place dans ses rangs, premier point de la réforme – il ne pouvait jusqu’alors pas rejoindre un parti –, dont la plupart des volets entreront en vigueur après les élections présidentielle et législatives de 2019.
Au lendemain d’un référendum, dont le score serré illustre la polarisation de la Turquie, la chancelière allemande Angela Merkel a exhorté le président turc à un « dialogue respectueux » pour apaiser une société turque au bord de l’implosion après une campagne électorale virulente. Loin du plébiscite espéré par Recep Tayyip Erdogan qui a pourtant engagé toutes ses forces dans la bataille, la révision constitutionnelle a été approuvée à une courte majorité de 51,4 %, selon un résultat provisoire diffusé par les médias.
En deça des critères européens
Une mission commune d’observateurs de l’OSCE et du Conseil de l’Europe a critiqué en termes vifs la campagne référendaire qui s’est déroulée, selon elle, dans des conditions inéquitables. « Globalement, le référendum n’a pas été à la hauteur des critères du Conseil de l’Europe », a déclaré Cezar Florin Preda, le chef de la délégation de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE). Les deux principaux partis de l’opposition turque, le CHP (social-démocrate) et le HDP (prokurde), sont allés plus loin et ont dénoncé des « manipulations » pendant le scrutin et annoncé leur intention de demander le recomptage des voix.
En cause, la décision prise par le Haut-Conseil électoral (YSK), peu après le début du dépouillement des bulletins de vote, de considérer comme valides ceux non marqués du sceau officiel des autorités électorales. L’opposition y a vu une manÅ“uvre rendant possibles des fraudes. « Des modifications tardives dans la procédure de comptage (des voix) ont supprimé un important garde-fou » contre les fraudes, a affirmé Cezar Florin Preda de l’APCE.
Bülent Tezcan, vice-président du CHP, a indiqué que son parti était prêt à saisir la Cour Constitutionnelle, voire la Cour européenne des droits de l’homme. Le chef de l’YSK, Sadi Güven, a repoussé lundi les critiques, affirmant que ces bulletins étaient « valides ». Il a ajouté ne pas savoir combien de bulletins sans sceau officiel avaient été utilisés.
Aux termes de la réforme, le président deviendra l’unique détenteur du pouvoir exécutif, aura la haute main sur les pouvoirs judiciaire et législatif et pourra prendre des décrets. Le gouvernement présentait cette révision constitutionnelle comme indispensable pour assurer la stabilité de la Turquie, mais l’opposition a déploré une campagne marquée par l’emprisonnement de responsables prokurdes et de journalistes critiques.
La campagne pour le référendum aura été caractérisée par une extrême virulence qui a davantage polarisé la société, les dirigeants turcs assimilant les partisans du « non » à des complices des « terroristes » et des « putschistes ». Les derniers mois ont également vu une dégradation des relations entre la Turquie et l’Union européenne, Recep Tayyip Erdogan accusant certains pays de « pratiques nazies » après l’annulation de meetings pour le « oui ».
Relations européennes
La question se pose désormais des relations avec l’Europe, égratignées pendant la campagne. Dimanche soir, le président turc a évoqué la possibilité d’organiser un nouveau référendum, celui-ci sur le rétablissement de la peine de mort. Un tel scrutin constituerait « une rupture avec (les) valeurs et (les) engagements » pris par Ankara « dans le cadre du Conseil de l’Europe », a souligné la présidence française.
De son côté, le ministre autrichien des Affaires étrangères, Sebastian Kurz, a estimé lundi que le référendum turc sur la réforme constitutionnelle devait conduire l’Union européenne à faire preuve de « franchise » et à stopper les négociations d’adhésion de la Turquie. « Après le référendum turc, nous ne pouvons pas simplement revenir aux affaires courantes. Il faut faire preuve de franchise s’agissant des relations Turquie/UE », a écrit le chef de la diplomatie autrichienne dans un tweet. « Nous devons stopper les négociations d’adhésion à l’UE et travailler, à la place, à l’établissement d’un accord de voisinage avec la Turquie », a poursuivi le ministre conservateur, après avoir estimé la veille que le résultat de la consultation donnait l’image d’un « pays divisé ».
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