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Les Echos, le 15/02/2017
ADRIEN LELIEVRE
L’espace du débat public se réduit comme une peau de chagrin en Turquie. Telle est, en substance, la conclusion du rapport annuel du Conseil de l’Europe sur la situation des droits de l’homme dans le pays dirigé par Recep Tayyip Erdogan.
« Cette dégradation de la situation s’est certes produite dans un contexte très difficile, mais ni la tentative de coup d’Etat, ni les menaces terroristes pesant sur la Turquie ne sauraient justifier des mesures qui portent si gravement atteinte à la liberté des médias et à l’état de droit », analyse Nils Muiznieks, commissaire aux droits de l’homme de l’institution sise à Strasbourg.
Le Conseil de l’Europe, dont la Turquie est membre depuis 1950, dénonce notamment le « harcèlement judiciaire » dont sont victimes des catégories entières de la société turque. Parmi eux : les journalistes, les députés, les universitaires et de simples citoyens.
Plus d’une centaine de médias ont été fermés depuis le coup d’Etat manqué du 15 juillet . La quasi totalité des journaux affichent désormais une ligne pro-gouvernementale. La censure sur Internet est fréquente. La Turquie est classée 151e au classement mondial de la liberté de la presse, selon Reporters sans Frontières .
Après le putsch attribué par l’exécutif au prédicateur religieux Fetullah Gülen , qualifié de « don de Dieu » par le président, l’exécutif s’est lancé dans une gigantesque purge. Celle-ci s’est traduite par l’arrestation de plus de 40.000 personnes et le limogeage de 100.000 autres. Elle a été sévèrement critiquée par Bruxelles et Washington.
L’Etat d’urgence a été instauré en juillet, puis prolongé, conférant « des pouvoirs discrétionnaires pratiquement illimités à l’exécutif turc », note le Conseil de l’Europe.
Le président Recep Tayyip Erdogan poursuit de sa vindicte les « terroristes » de l’organisation de Fetullah Gülen. Un terme également employé pour qualifier les militants du groupe rebelle kurde du PKK, en guerre avec l’armée dans le sud-est du pays, et ses opposants politiques.
« En appliquant trop largement les notions de « propagande terroriste » et de « soutien à une organisation terroriste », y compris à des déclarations et à des personnes qui, de toute évidence, n’incitent pas à la violence, et en ayant recours de manière excessive aux dispositions punissant la diffamation, la Turquie s’est engagée dans « une voie très dangereuse », regrette le Conseil de l’Europe.
L’institution européenne presse par conséquent les autorités turques à « changer de cap », « relancer les mesures visant à garantir l’indépendance du pouvoir judiciaire » et à « réaffirmer leur engagement à protéger la liberté d’expression ».
Ce réquisitoire implacable intervient alors qu’un référendum constitutionnel sera organisé en Turquie au mois d’avril. La constitution turque a été adoptée en 1982, deux ans après le coup d’Etat militaire de 1980. Recep Tayyip Erdogan cherche de longue date à présidentialiser ce régime d’essence parlementaire. Il n’a pas hésité à tendre la main aux ultra-nationalistes du MHP pour arriver à ses fins.
En cas de victoire du oui, le poste de Premier ministre serait supprimé et les pouvoirs du chef de l’Etat considérablement étendus. Cette réforme permettrait à Recep Tayyip Erdogan, porté au pouvoir en 2003, d’y rester jusqu’en… 2029. De quoi augurer de nouveaux coups de semonce du Conseil de l’Europe.
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