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Les fractures d’Istanbul

Le Monde, le 14/01/2017

Par Louis Imbert (Istanbul, envoyé spécial)

L’attaque du Jour de l’An contre le club privé Reina, revendiquée par l’EI, a attisé les divisions de la ville, incapable de s’unir pour pleurer ses morts.

Manifestants protestant contre le coup d’état, le 16 juillet 2016 à Istanbul.

Manifestants protestant contre le coup d’état, le 16 juillet 2016 à Istanbul. EMRAH GUREL / AP

 

 

Fatma Gül Eryildiz déménage. Elle s’en va en Angleterre, à Londres. Fatma est universitaire, thésarde en urbanisme à l’Université technique d’Istanbul. Elle s’imagine désormais patronne de bar ou cafetière sur la Tamise, au pays de la libre entreprise. Ce n’est pas la carrière dont rêvait cette jeune Turque de 28 ans, communiste issue de la minorité alévie, aux cheveux roux infiniment bouclés et au caractère jovial. Mais Fatma manque d’alternatives : en Turquie, elle n’a plus que des problèmes.

 

Un problème légal avant tout : Fatma appartient ou est liée à « une organisation terroriste », selon les autorités de son pays, suivant un décret gouvernemental promulgué le 1er septembre 2016. La jeune femme avait signé, en janvier 2016, une pétition qui circulait entre universitaires, sur Internet, en faveur de la paix avec la guérilla du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). L’armée turque était engagée depuis l’été 2015 dans une guerre ouverte dans les villes de l’est du pays contre le mouvement kurde, qu’elle prolonge depuis août 2016 en Syrie, contre son émanation locale.

Sous le coup de l’état d’urgencePar voie de conséquence, Fatma a des problèmes d’argent : elle a perdu en septembre son travail de chargée de recherches à l’université. Elle n’a pas été interrogée par la police, n’est pas poursuivie en justice, elle étudie toujours. Mais il lui est interdit d’enseigner à vie. L’étiquette terroriste colle à son nom, dans les moteurs de recherche sur -Internet.  » Les bureaux d’études, les employeurs privés auront peur de m’embaucher « , soupire-t-elle. D’où sa décision de s’exiler… Lorsqu’elle aura résolu un problème de passeport. En théorie, le sien a été révoqué par le décret du 1er septembre. Elle voudrait le renouveler. Peut-être Fatma osera-t-elle se présenter à la préfecture en avril ? Elle attend la levée de l’état d’urgence, décrété à la suite du coup d’Etat militaire manqué du 15  juillet, planifié, selon Ankara, par le prédicateur religieux Fethullah Gülen.

 

Mais l’état d’urgence pourrait bien être une nouvelle fois prolongé, comme en octobre puis début janvier, quelques jours après l’attentat du Nouvel An contre le club privé Reina d’Istanbul, revendiqué par l’organisation Etat islamique (EI), qui a fait 39 morts et près de 70 blessés. En somme, Fatma flotte dans les limbes. Elle n’est pas la seule. Ces jours-ci, une large part des habitants d’Istanbul ballote au vent mauvais avec elle. Ce sont des libéraux et des laïques, des -Stambouliotes attachés au pluralisme de leur ville, à sa diversité idéologique et politique, à sa culture urbaine, cosmopolite. Quand le pays dans son ensemble se divise : il part en guerre contre lui-même.

 

Presse critique décimée

La Turquie s’enfonce, depuis le coup d’Etat du 15  juillet, dans une logique de purges qui a débordé le cercle des soutiens du mouvement Gülen. Plus de 100 000 fonctionnaires ont perdu leur emploi et 41 000 personnes ont été emprisonnées, selon l’agence progouvernementale Anadolu. La presse critique est décimée par la justice. Chacun est devenu un potentiel  » ennemi de l’intérieur « .

 

Guerre au PKK, guerre au mouvement Gülen, guerre à l’EI… Les djihadistes jouent de ces fractures : ils ont fait de la Turquie leur -cible prioritaire. Les autorités leur ont attribué une demi-douzaine d’attaques depuis dix-huit mois. Celle du Reina est la première qu’ils aient revendiquée officiellement. La presse progouvernementale, elle, voit la main de l’Occident dans ces attentats.  » Quel que soit l’exécutant, l’attaque du Reina est une action de la CIA. Point final « , tweetait au lendemain de l’attaque Samil Tayyar, un éditorialiste et parlementaire du Parti de la justice et du développement (AKP, au pouvoir). Les Etats-Unis hébergent l’ennemi intime,Fethullah Gülen, dans son exil volontaire en Pennsylvanie. Ils soutiennent les combattants kurdes de Syrie, qu’ils considèrent comme une force efficace contre l’EI. Alors que le gouvernement turc se rapproche de la Russie, depuis l’été 2016, pour mener plus efficacement sa guerre au mouvement kurde syrien, l’Occident a mauvaise presse. Et les Turcs dits  » occidentalisés  » se sentent menacés.

 

Les demandes d’asile en Allemagne augmentent : en octobre  2016, Berlin en a reçu plus de 4 400, contre 1 767 l’année précédente. On voit arriver de jeunes migrants turcs en Grèce. Ce mouvement est à peine naissant, mais il est clair. Tandis que la Turquie s’enfonce dans la crise économique, dans un conservatisme autoritaire infusé d’islam politique, ces gens-là rejoignent l’Europe seuls. Avant l’attaque du Reina, ils voyaient arriver les fêtes avec anxiété. La Direction turque des affaires religieuses, qui délivre les prêches du vendredi aux mosquées, sous la tutelle du premier ministre, avait jugé les célébrations du Nouvel An  » illégitimes  » et  » contraires à la culture et aux valeurs  » islamiques. La presse conservatrice et progouvernementale s’en prenait violemment aux fêtards de Noël et du Nouvel An. Au  » Turc blanc « , cette classe moyenne aisée, laïque, buveuse d’alcool et accusée de mépriser les basses classes, elle opposait le  » Turc noir « , musulman conservateur aux racines anatoliennes, dont Recep Tayyip Erdogan se veut un représentant. Les cérémonies officielles du passage de l’année ont paru bien lugubres, sous la pluie. Puis il y a eu l’attaque du Reina.

 

Qu’importe si la majorité des morts étaient des touristes arabes et musulmans. Dans les heures qui suivirent, un débat nauséabond prit sur les réseaux sociaux : si certains déploraient l’attentat, les morts, estimaient-ils, n’étaient que des débauchés.  » Vous vous attendiez à quoi ? Votre Père Noël n’apporte pas des cadeaux à chaque fois. Vous croyez que les bières et le raki que vous avez bus vous aideront dans l’au-delà ? Bonne chance !  » écrivait l’un d’eux.  » Voilà ce qu’on récolte quand on s’amuse en minijupe pendant que le monde brûle « , pouvait-on lire ailleurs. Le gouvernement n’a rien fait pour éteindre la polémique avant l’attentat, au grand désespoir des libéraux. Il a cependant annoncé des poursuites contre les auteurs de ces messages, après l’attaque.  » Aucun mode de vie n’est systématiquement mis en danger en Turquie. Nous ne permettrons jamais cela « , a déclaré le 4  janvier, le président Recep Tayyip Erdogan.

 

Pourtant, l’EI a réussi son coup : le deuil national est impossible.  » La moitié du pays se sent exclue, écartée, mais les grands  – au pouvoir –  affirment que nous sommes unis. Ils peuvent parler, parce que ce qu’ils entendent par “unité” est en réalité l’acceptation de ce qu’ils disent. Si vous n’êtes pas d’accord, vous êtes celui qui ruine l’unité, pas eux « , écrivait le 3  janvier Mehmet Yakup Yilmaz, chroniqueur au quotidien Hurriyet. Il dénonçait la vieille rhétorique nationaliste et militariste du  » fauteur de troubles « , que la presse progouvernementale réactive à longueur de colonnes.

 

Le 2  janvier, un designer de mode, Barbaros Sansal, s’est vu expulsé de la République turque de Chypre-Nord (RTCN), occupée par la Turquie depuis 1974. Peu avant l’attaque, il avait mis en ligne une vidéo, dans laquelle il insultait les autorités turques, la répression et le conservatisme de son pays. A sa descente d’avion, M.  Sansal a été attaqué par un groupe d’hommes puis arrêté et emprisonné le lendemain pour incitation à la haine.  » Nous ne pouvons plus vivre ensemble, libéraux et conservateurs. L’espace du milieu entre nous disparaît vite « , témoigne Fatma Gül Eryildiz.

 

Neriman Keske, elle aussi, déménage. Cette célibataire de 32 ans s’est établie il y a cinq ans à Sanayi, un quartier populaire d’Istanbul qui se rénove, pas cher, sur la rive occidentale. Le lieu a été rebaptisé l’an dernier Sultan Selim, selon le goût néo-ottoman du gouvernement. Jusqu’aux années 1980, le cœur du quartier était plutôt nationaliste. Des militants maoïstes de l’Armée de la libération du peuple s’activaient dans ses marges. Les travailleurs, les petits entrepreneurs du quartier Sanayi furent parmi les premiers à Istanbul à élire, dès 1992, des membres du parti Refah, ancêtre de l’AKP, qui a fait de ce tissu urbain un laboratoire de l’islam politique à l’échelle locale. Un maillage d’associations religieuses y est solidement implanté. La guerre intestine que livre aujourd’hui l’Etat au mouvement Gülen a donné à plusieurs groupes, parfois radicaux, une visibilité nouvelle. Neriman Keske ne le supporte plus.  » Il y a quatre ou cinq ans, ce quartier était vivable. Maintenant j’y dors et c’est tout « , explique-t-elle. Neriman ne fréquente plus personne à Sanayi. Elle pose une division nette entre elle et  » eux « ,  » ces gens « . Elle s’est fait houspiller pour avoir porté une robe sans manches. Neriman Keske mêle sans distinction les divergences politiques, l’évolution conservatrice des mœurs et la violence masculine, qui lui paraît s’aviver. Une association religieuse très traditionaliste a ouvert en bas de son immeuble. Elle craint ces hommes, qui ont montré leur force en descendant dans la rue le soir du coup d’Etat manqué pour défendre le gouvernement. Ils la regardent, relate-t-elle, d’un mauvais œil.  » Elle ment !  » Dans la cafétéria d’une autre association religieuse, Kurania Hizmet Vakli, la réponse est unanime.  » Les laïques prétendant que leur mode de vie est menacé sont, pour partie, des agents de l’étranger « , tranche Gürsel Balahorlu, patron de café de 45  ans. Dans ces locaux, on rassemble des fonds pour les habitants des villes rebelles de Syrie, on éduque le petit peuple, on milite en faveur des écoles religieuses.

 

La peur du changement

On accueille aussi le journaliste français avec une animosité inédite. Les purges incitent à la méfiance. Yalçin, 40 ans, fonctionnaire à la municipalité de métropole d’Istanbul, ne donnera pas son nom :  » Avec la chasse aux gens de FETÖ  – l’Organisation terroriste de Fethullah Gülen, dénomination gouvernementale de la confrérie – , il faut être prudent.  » Pour ces hommes, les événements vont cependant dans le bon sens. Les attentats inquiètent, mais ils y voient une preuve de la  » force  » de la Turquie, que les puissances ennemies cherchent à réduire. Ils attendent avec confiance la venue d’un régime présidentiel, voulu par M. Erdogan et taillé à sa mesure. Ce changement de la Constitution pourrait être soumis à référendum au printemps.  » Après cela, les libéraux ne pourront plus arriver au pouvoir. Ils représentent 20 % du pays ! Cette société est conservatrice, ils ne pourront pas la changer « , affirme Gürsel Balahorlu.

 

 » Ces gens voient que la Turquie peut aller beaucoup plus mal. Ils sont conservateurs, le changement les effraie. Ils veulent juste protéger leur mode de vie « , dit Ahmet Aksay, 53  ans, qui vend du tabac devant la principale mosquée du quartier Sanayi. Il est nationaliste, il apprécie la nouvelle mouture du gouvernement Erdogan, désormais solidement allié au Parti d’action nationaliste (MHP, extrême droite). La lutte contre le PKK et contre l’EI, la célébration d’un Etat fort, le discours ultranationaliste d’Erdogan : il aime. Son -antiaméricanisme et un complotisme bien senti ne sont pas pour lui déplaire. Quant aux ennuis de sa voisine, Neriman Keske, qu’il apprécie et soutient, ils sont inévitables mais des laïques comme lui seront toujours là, dit-il,  » pour la protéger « .

♦

 

 

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