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Marianne, le 20/03/2022
Par Alain Léauthier
Les États-Unis qui reprennent langue avec le Venezuela, Israël et la Turquie qui se font les yeux doux, l’Algérie au secours de l’Europe… L’invasion russe en Ukraine bouscule en profondeur le « grand jeu » des alliances diplomatiques.
« Le pape, combien de divisions ? » ironisait Staline. C’était hier : la puissance militaire dominait in fine tous les enjeux et organisait en grande partie la carte du monde. Mais, depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, on scrute autant l’état des dépendances énergétiques entre les continents et les pays que celui de leurs relations diplomatiques.
Entre Paris et Alger, celles-ci sont notoirement crispées, alternant depuis des années le tiède-tiède et le très-très froid. La nécessité de trouver d’autres sources d’énergie que le gaz russe, pour la France, et plus encore pour l’Europe, pourrait les réchauffer et relancer un vieux projet de gazoduc baptisé MidCat. Ce dernier devait relier la Catalogne, en Espagne, au département français de l’Aude en passant par les Pyrénées-Orientales et ainsi potentiellement décupler l’offre gazière ibérique vers le nord de l’UE. L’Espagne draine tout à la fois le gaz algérien, amené dans la péninsule au moyen de deux oléoducs (Medgaz et Gaz Maghreb Europe), et, grâce à un solide réseau de six terminaux, du gaz naturel liquéfié (GNL) importé de divers pays.
Des projets ressuscités
Concernant MidCat, en 2019, l’UE s’était alignée sur la position de la France, qui jugeait l’affaire trop coûteuse et susceptible d’engendrer des oppositions bruyantes. Aujourd’hui, c’est la guerre qui fait vacarme et bouscule les vieux schémas. A priori, l’Algérie n’a rien à perdre et beaucoup à gagner à une augmentation de sa production gazière à destination de l’Hexagone et d’autres pays. Madrid est partant pour jouer le rôle de « hub » énergétique. Ne reste en somme qu’à relancer les investissements européens et à observer l’attitude de la Russie, partenaire historique de la « République algérienne démocratique et populaire » et, entre autres détails, son premier fournisseur en armes.
En réalité, désormais centrale dans les relations internationales, la question énergétique rebat bien des cartes et autorise des rapprochements jugés impossibles il y a encore quelque temps. En regard des urgences de demain, les pourparlers déjà en cours entre la Turquie et Israël pourraient bien se concrétiser sous la forme d’un projet commun de gazoduc acheminant le gaz de la Méditerranée orientale vers l’Europe. Ce serait un changement d’alliances majeur dans une zone sous tension permanente, tant ses richesses en hydrocarbures suscitent l’appétit des pays côtiers, et des multinationales pétrolières et, en conséquence, entraînent l’implication des grandes puissances.
Lancé en 2013, un premier projet – EastMed – associant Jérusalem et Athènes devait relier les champs de gaz naturel offshore situés au large d’Israël et au sud de Chypre à la Grèce et à l’Europe. Les Grecs pouvaient compter sur le ferme soutien des États-Unis, notamment sous le mandat de Donald Trump, et plus encore sur celui de la France. « Halte à l’expansionnisme turc et aux provocations d’Erdogan » semblait une ligne de conduite durable, s’étant d’ailleurs traduite par des accords de coopération en matière de défense entre les trois pays. Et puis, problème ! « Trop cher, East-Med » ont tranché les experts, et Washington a pris du large. Bien sûr, Erdogan n’a pas changé d’avis sur le triste sort réservé, selon lui, à ses « frères » palestiniens, mais, après tout, une relation d’intérêts bien compris avec l’État hébreu présente bien des avantages. Surtout si le lien toujours compliqué avec Poutine devait tourner vinaigre au gré de la campagne d’Ukraine en cours.
Plus surprenant encore, pour compenser le boycott du pétrole russe annoncé par Joe Biden, les États-Unis ont offert un deal inédit et « win-win » au Venezuela de Nicolás Maduro : un peu d’or noir contre une réduction des sanctions américaines. BolÃvar s’en est retourné dans sa tombe.
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