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L’Express, le
Migrants: comment le fragile pacte entre l’UE et la Turquie a tout changé
Des migrants arrivent le 20 mars 2016 sur l’île de Lesbos, en Grèce, au large de la Turquie. afp.com/STR
L’accord migratoire turco-européen a endigué le flux de migrants arrivant en Grèce. Il est cependant soumis au bon vouloir d’Ankara et pose des questions éthiques.
Les décharges de gilets de sauvetage abandonnés ont cessé de grossir dans les îles grecques proches des côtes turcs comme Lesbos, Chios ou Kos. Un an jour pour jour, ce samedi, après la signature d’un accord sur l’immigration entre la Turquie et l’Union européenne, ce qui était un torrent migratoire continu n’est plus qu’un mince filet.
Frontex, l’agence en charge des frontières extérieures de l’Union européenne, a fait état d’un peu plus de 1000 migrants arrivés illégalement sur les îles grecques, depuis la mer Egée, le mois dernier. En février 2017, leur nombre s’élevait à 57 000.
Pour dissuader les nouvelles arrivées, l’Union européenne s’était accordée avec Ankara sur un renvoi systématique de tous les migrants vers la Turquie. La mise en place d’une lutte drastique des autorités turques contre les passeurs qui opéraient ouvertement sur les côtes anatoliennes explique plus sûrement la réduction du flux.
Des policiers turcs accueillent des migrants expulsés de Grèce par ferry, le 8 avril 2016, à Izmir, en Turquie. afp.com/OZAN KOSE
« La Turquie effectue des contrôles qui empêchent les personnes de pouvoir quitter les côtes turques », confirme Yves Pascouau, directeur au European Policy Center et spécialiste des questions migratoires. A cela s’ajoute également une fermeture des frontières avec les pays des Balkans, notamment la Serbie. Résultat: des milliers de réfugiés, en particulier les familles, y sont à présent bloqués.
La Turquie menace
Le refus opposé en Allemagne et aux Pays-Bas à la tenue sur leur sol de meetings d’élus turcs en faveur du référendum du 16 avril renforçant les pouvoirs du président Erdogan a déclenché une crise diplomatique aiguë. Depuis, Ankara agite le chiffon rouge d’une annulation du pacte migratoire.
Une simple consigne du président Recep Tayyip Erdogan suffirait à rouvrir la route, notamment pour les Syriens fuyant leur pays en guerre. « Nous pouvons y mettre fin unilatéralement », a rappelé le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu mercredi. « Si vous le voulez, nous pouvons ouvrir la voie aux 15 000 réfugiés que nous ne vous envoyons pas chaque mois et vous couper le souffle », a surenchéri vendredi Süleyman Soylu.
Un accord fragile
Toutes les conditions d’un maintien de l’accord, telles qu’elles ont été formulées le 18 mars 2016, ne sont pourtant pas remplies. Dans le contexte du putsch et de la dérive autoritaire du régime, la libéralisation des visas de courts séjours en Europe pour les citoyens turcs est restée lettre morte, tout comme la relance des négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE.
« Il semble qu’on n’en fasse pas grand cas, car l’accord continue à fonctionner. Pourquoi? Parce que la partie financière fonctionne bien, explique Yves Pascouau. Sur les 3 milliards d’euros promis, 2,2 milliards ont été versé ou sont prêts à l’être. » L’enveloppe finance les camps de réfugiés syriens sur le sol turc. L’accord prévoit qu’elle soit renouvelée « jusqu’à la fin 2018 ».
Une décharge constituée au-dessus du village de Molyvos, sur l’île grecque de Lesbos, le 18 juillet 2016, à partir des gilets de sauvetages et d’épaves d’embarcations des réfugiés accostés au cours de l’année. afp.com/LOUISA GOULIAMAKI
L’accord prévoit également que les renvois de personnes par l’Europe sur le sol turc soient compensés en nombre par l’accueil de demandeurs d’asile syriens depuis la Turquie. Fin février, 3565 réfugiés ont ainsi été acceptés par neuf pays de l’UE. Un chiffre bien supérieur au nombre de personnes renvoyées en Turquie.
« Seule 916 personnes ont été reconduites au 10 mars 2017 de la Grèce vers la Turquie depuis la mise en oeuvre du pacte. Juridiquement, on ne peut pas renvoyer les Syriens vers la Turquie, car elle ne peut être considérée comme un ‘pays tiers sûr’ au sens de l’asile, explique Yves Pascouau. Elle a signé et ratifié la convention des réfugiés de 1951 sans lever la limitation géographique à l’Europe. »
Conditions « dégradantes » dans les îles
Si le pacte migratoire s’est montré efficace, le chercheur associé à l’institut Jacques Delors regrette la manière dont les choses se sont faites. « L’UE n’a pas voulu prévoir de réponse à une vague prévisible. Elle a cherché des solutions rapides, avec pour seul objectif d’endiguer les flux, regrette Yves Pascouau. Les Etats n’ont pas voulu harmoniser leurs politiques migratoires. L’accord a fait beaucoup de mal, car il a remis en cause aux yeux de nombreuxcitoyens le fondement du droit d’asile. »
Au cours d’une conférence de presse jeudi, différentes ONG ont regretté un pacte qui « mine les valeurs européennes des droits de l’Homme et de la dignité ». Elles ont également insisté sur les conditions « dégradantes » des migrants bloqués sur les îles grecques, estimés à 9000 à 14 000. L’Europe ne s’acquitte pas « de sa responsabilité de protéger les gens qui cherchent la sécurité » sur son territoire, a indiqué également un rapport de International Rescue Committee, Norwegian Refugee Council et Oxfam.
Le spécialiste des situations d’urgence au Fonds des Nations unies pour l’enfance, Lucio Melandri, a lui rappelé que l’un des points-clés de l’accord prévoyait l’accueil dans l’UE d’au moins 120 000 migrants de Grèce et d’Italie. « Nous sommes face à ce que nous appelons des promesses non tenues », a-t-il dit, notant que seules 14 412 personnes avaient été accueillies à la date du 15 mars, dont seulement quelques dizaines d’enfants non accompagnés.
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