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Le Figaro, le 13/08/2018
Par Thibaut Martinez-Delcayrou
Candidat aux JO 2020, le comité olympique turc avait fait du rugby à 7 sa priorité. Une volonté désormais totalement abandonnée.
L’histoire entre la Turquie et le rugby n’a rien d’une histoire d’amour mais tout d’un mariage forcé. Sur les terrasses des cafés à Istanbul cet été, on évoque l’affaire Erdogan-Özil et on spécule sur l’avenir du buteur français Bafétimbi Gomis, auteur d’une saison incroyable (29 buts en 33 matchs) avec Galatasaray la saison dernière. Le rugby ? Un ovni. Au mieux, une variante du populaire football américain importé par les expatriés.
Arrivé au début des années 2000, le rugby s’est implanté dans l’Ouest où quelques clubs amateurs non déclarés se sont lancés avec une poignée d’équipes universitaires. Les joueurs stambouliotes ont même eu droit à leurs premiers derbies entre l’Ottomans Rugby Club, placé du côté européen du Bosphore, et Kadiköy, installé du côté asiatique. Un championnat non officiel s’est mis en place et a tenté de survivre, loin d’intéresser les politiques.
En 2012, la FIRA-AER admet à l’unanimité la Turquie comme 47e nation
Mais, le 9 octobre 2009, le rugby change de dimension. À Copenhague, le Comité international olympique (CIO) vote pour l’intégration du rugby à 7 aux JO 2016 de Rio. La Turquie fait le lien. Elle pense déjà au projet qu’Istanbul présentera au CIO pour organiser les Jeux olympiques de 2020. Face à elle, Madrid et Tokyo. Le compte à rebours est enclenché. Pour appuyer sa candidature, la Turquie veut son équipe de rugby à 7 olympique.
Pour y parvenir, le chemin est très long. Seules les équipes reconnues par l’International Rugby Board (futur World Rugby) pourront prétendre aux JO. Avant de demander la reconnaissance de l’IRB, le rugby turc doit d’abord intégrer la FIRA-AER (devenue Rugby Europe en 2014), l’instance qui organise et développe le rugby sur le Vieux Continent. La Turquie se lance alors dans une course administrative. D’abord, en créant sa fédération en 2011, année du dépôt de la candidature officielle d’Istanbul. En 2012, la FIRA-AER admet à l’unanimité la Turquie comme 47e nation. Un «joli clin d’œil du monde sportif au monde politique », se targue l’organisation euÂropéenne. Avec cette adhésion, elle espère « porter le nombre de licenciés à 1,2 million » en Europe et « accentuer l’essor du rugby à 7 masculin et féminin ». De son côté, la Turquie intègre le Championnat européen des nations, sixième niveau continental.
Sur les huit derniers clubs qui composent le championnat national, trois sont en passe de mettre la clé sous la porte
L’histoire est belle. Le problème, c’est qu’elle se base sur un mensonge. Dans ses critères d’admission de l’époque, la FIRA-AER ne pouvait accepter un pays que si sa fédération de rugby était indépendante. Mais l’enjeu olympique est trop important. Dans une lettre envoyée à Jean-Claude Baqué, alors président de la FIRA-AER, la fédération de rugby turque, avec la complicité du Comité olympique turc, certifie son indépendance en mettant en avant son nom, « Türkiye Ragbi Federasyonu », et son logo, sur lequel on voit un homme avec un ballon de rugby. En réalité, trois autres sports sont logés à la même enseigne : le football américain, le baseball et le softball.
L’attribution des JO 2020 à Tokyo sonnera le glas du développement du rugby en Turquie. Au niveau budgétaire, il est mis au second plan. En 2017, le ministère des sports a ainsi alloué 265 000 livres turques (36 000 €) à la fédération de rugby pour assurer le bon déroulement du championnat de… football américain, et seulement 195 000 (26 500 €) pour celui de rugby.
Selon nos informations, les équipes ne touchent même pas ces sommes qu’elles devraient percevoir. Les déplacements et les équipements ne sont pas pris en charge. La quasi-totalité des clubs ne possèdent pas de terrain aux normes. Sur les huit derniers clubs qui composent le championnat national, trois sont en passe de mettre la clé sous la porte, faute de moyens.
Aujourd’hui, Rugby Europe a changé ses statuts et tolère qu’une fédération soit alliée à d’autres, pour des raisons économiques. Mais elle a tout de même prévu d’envoyer un représentant en Turquie dans les mois à venir, là où l’ambition d’un projet vertigineux n’a laissé que des ruines.
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