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RFI, le 14/01/2020
BONJOUR L’EUROPE
Par Anne Andlauer
De notre correspondante à Istanbul
L’indice de fécondité des Turques le désespère : il stagne à 2,2 enfants par femme, alors que le chef de l’État en voudrait « 3 par femme… minimum ». Le 9 janvier dernier, il a relancé la polémique en dénonçant, cette fois, l’âge de plus en plus tardif du mariage dans son pays
Au milieu d’un discours célébrant la famille, qu’il déclare « la colonne vertébrale de notre existence nationale », Recep Tayyip Erdogan s’est lancé dans une tirade contre les jeunes qui convolent de plus en plus tard. Il a regretté le fait que « la plupart de nos filles et de nos hommes se marient vers 30 ans, ou restent à la maison », sous-entendu : restent célibataires. « Le nombre de ceux qui ne se marient pas augmente », a-t-il déploré, avant de s’en prendre aux médias qui, soutient-il, « légitiment et même, encore pire, encouragent le concubinage ».
Tout son discours était construit sur cette rhétorique moralisatrice et paternaliste. Le président turc s’est d’ailleurs décrit, en parlant de lui-même à la troisième personne, comme « Erdogan, le chef d’un État paternaliste ». Ses propos ont été largement repris et commentés sur les réseaux sociaux, notamment par ses opposants qui y ont vu une nouvelle intrusion dans la vie privée des jeunes Turcs.
Les intentions politiques sont claires… mais que disent les chiffres ?
En Turquie, l’âge moyen au premier mariage ne cesse en effet d’augmenter. Il est aujourd’hui de 30 ans environ chez les hommes, et d’un peu plus de 26 ans chez les femmes, alors qu’il y a dix ans, l’âge moyen était de 26 ans chez les hommes et 23 ans chez les femmes. Dit autrement et selon d’autres chiffres officiels, 35% des Turcs se marient aujourd’hui après 30 ans, alors qu’ils n’étaient que 30% à se marier après 30 ans en 2012. Donc, pour ce qui est du constat, le président turc a raison.
Il est aussi vrai d’affirmer qu’il y a de moins en moins de mariages. Depuis quelques années, le nombre d’unions célébrées chaque année diminue par rapport à l’année précédente. Dans le même temps, le nombre de divorces augmente. Entre 2018 et 2019, il a bondi de 11%.
Comment expliquer cette augmentation de l’âge moyen du mariage chez les Turcs ?
Les raisons sont assez classiques. Il y a, d’un côté, des tendances de fond, notamment une : les jeunes Turcs font des études de plus en plus longues. Les jeunes femmes, surtout, sont de plus en plus nombreuses sur les bancs de l’université. Actuellement, plus de 13% des femmes turques de plus de 25 ans sont diplômées de l’enseignement supérieur, contre 5% seulement il y a vingt ans. Or, en général, plus les jeunes étudient longtemps, plus ils se marient tard. Et, en particulier, plus les femmes sont diplômées, plus elles ont de chance d’être indépendantes financièrement, plus elles se marient tard.
Il y a aussi des explications liées à la conjoncture : depuis quelques années, l’économie turque va mal et le chômage ne cesse d’augmenter, notamment le chômage des jeunes. Un Turc sur 4 entre 15 et 24 ans ne trouve pas de travail. Même les diplômés de l’université ont de plus en plus de mal à décrocher un emploi. Ces difficultés et ces incertitudes sur l’avenir les font réfléchir à deux fois avant de se marier et d’avoir des enfants. Or, on l’a compris, Recep Tayyip Erdogan voudrait que les Turcs se marient plus tôt, justement pour qu’ils fassent plus d’enfants. Évidemment, il ne suffit pas de demander…
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