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Jérôme Bastion
RFI – 24/09/2014
Plusieurs dizaines de milliers de réfugiés irakiens ont fui, ces derniers jours, l’Irak et la progression des jihadistes de l’Etat islamique pour se réfugier en Turquie. Mais ce mouvement semble désormais terminé. A la frontière turque, le flot de réfugiés s’est tari au cours des dernières heures. Parallèlement, la position d’Ankara dans la coalition semble évoluer.
Selon un dernier bilan, ce sont 140 000 réfugiés Kurdes syriens qui ont fui leur région au nord de la Syrie pour se réfugier en Turquie, à cause de l’offensive lancée mardi dernier par les combattants de l’organisation Etat islamique. Ce flot record de réfugiés, en quelques jours à peine, a été plutôt bien absorbé, malgré le fait que la Turquie héberge déjà 1,5 million d’autres réfugiés syriens. La crainte d’une vraie crise humanitaire s’éloigne, avec le ralentissement du rythme des arrivées.
Le cas de la jeune Adela, arrivée en Turquie ce 23 septembre, avec une quinzaine de membres de sa famille, est symptomatique : « Cela fait cinq jours que nous avons fui notre village, 2 jours de marche et 3 jours d’attente à la frontière », raconte-t-elle, visiblement épuisée. L’infirmerie du centre d’accueil des réfugiés kurdes syriens n’est guère encombrée, sauf de petits bambins échevelés qui n’apprécient guère qu’on s’occupe autant d’eux. « Leur condition générale n’est pas vraiment alarmante, affirme Lieke van de Wiel, représentante de l’UNICEF en Turquie, au sens où ils ne souffrent pas de symptômes comme la malnutrition, ou la diarrhée, mais les enfants sont très déshydratés et affamés, donc ils manquent avant tout d’eau, comme leurs parents. En revanche il est important de prendre garde à bien les vacciner contre la poliomyélite. »
Il y a eu très peu de cas d’hospitalisation, des cas de blessures exceptionnels eux aussi. Le plus difficile à traiter maintenant ce seront les blessures psychologiques de ces réfugiés qui heureusement ont la plupart du temps pu se loger chez leurs propres parents, des Kurdes de Turquie.
Le front entre l’EI et les combattants kurdes stabilisé
Au cours de la journée d’hier, à peine 2 000 réfugiés ont fait leur entrée au camp d’accueil, c’était d’ailleurs le chiffre annoncé en début de journée par un responsable de la gendarmerie qui en garde l’entrée. En fin de journée, effectivement, les responsables ont confirmé ce chiffre, expliquant qu’il n’y avait plus, devant le camp, à attendre aucun réfugié, plus aucun syrien candidat à venir se réfugier en Turquie, contrairement à ce qui était le cas depuis cinq jours.
Cela veut dire que le front entre les troupes du mouvement de l’Etat islamique et les combattants kurdes s’est stabilisé, voir aurait même probablement reculé. On notait même hier soir, mardi, un certain nombre de retour de familles kurdes syriennes vers Kobané, la principale ville qui est juste de l’autre côté de la frontière.
La position turque en évolution
La Turquie « sera en première ligne », dans la coalition internationale, déclare le secrétaire d’Etat américain John Kerry. Peut-être est-ce du ressort de la méthode Coué, ou peut-être que la Turquie ne peut plus reculer maintenant que ses otages, retenus durant 101 jours par les jihadistes de l’Etat islamique, ont été libérés. D’ailleurs sa seule situation géographique est inégalable pour mener un combat efficace contre cette organisation car à cheval sur la Syrie et l’Irak qui ont un peu près 1 000 km de frontière commune avec la Turquie.
La Turquie, qui est soupçonnée d’avoir participé à l’expansion de l’entreprise terroriste, ces dernières années, doit rendre des comptes aujourd’hui à ses alliés pour les massacres de leurs otages notamment, mais aussi pour les pogroms des populations kurdes d’Irak, puis de Syrie.
Alors la ligne du président Erdogan, qui réclame un plan politique du règlement régional sans employer la méthode forte contre l’Etat islamique, n’aura sans doute pas résisté longtemps aux pressions de ses amis. « D’une participation purement humanitaire, l’engagement d’Ankara devrait donc devenir logistique et même militaire », a dit Recep Tayyip Erdogan. On n’en sait pas plus pour l’instant.
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