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Le Monde, le 28/11/2015
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Tahir Elçi, le bâtonnier de Diyarbakir, avant son assassinat, le samedi 28 novembre. ILYAS AKENGIN / AFP
Firat Anli, le co-maire de Diyarbakir, la « capitale » à majorité kurde du sud-est de la Turquie, a annoncé, samedi 28 novembre, l’assassinat par balle le matin même de Tahir Elçi, le bâtonnier de l’ordre des avocats pour la ville.
Militant actif de la cause kurde, l’avocat a été mortellement touché à la tête, samedi matin, alors qu’il s’apprêtait à faire une déclaration sur les destructions survenues quelques semaines plus tôt dans le quartier historique de Sur, situé à l’intérieur des murailles de la vieille ville.
Le tireur, décrit par la presse turque comme un « civil barbu », a commencé par viser Tahir Elçi, qui venait d’achever sa conférence de presse au pied d’un vieux minaret. Avant de prendre la fuite, l’assaillant a mitraillé les personnes présentes, causant la mort d’un policier et blessant plusieurs témoins dont trois agents de police et des journalistes. Les forces de l’ordre ont riposté sans parvenir à le rattraper.
« Le PKK n’est pas une organisation terroriste »
« Je veux dire ma tristesse. Je viens d’apprendre la nouvelle de l’assassinat de Tahir Elçi, le bâtonnier de Diyarbakir. Un policier est mort. Il y a des blessés parmi la police et les journalistes. Je présente mes condoléances à la famille de Tahir Elçi et à celle du policier tué. Cet événement montre combien nous avons raison de lutter contre le terrorisme », a déclaré le président Erdogan, en visite à Burhaniye, dans la région de Marmara, dans l’ouest du pays. « Nous avons perdu un homme courageux et bon », dit le compte Twitter de l’ambassade du Royaume-Uni.
Né à Cizre en 1969, Tahir Elçi, marié, père de deux enfants, avait pris la tête du barreau de Diyarbakir en 2010. Engagé dans la lutte pour les droits de la minorité kurde, il n’avait eu de cesse, ces derniers temps, d’appeler l’Etat turc, ainsi que les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit en Turquie) à faire taire leurs armes.
« Il est plus facile de tirer des coups de feu que de faire la paix », avait-il confié au Monde lors d’un entretien réalisé le 18 octobre à Diyarbakir. Le lendemain, il avait été interpellé et inculpé pour avoir déclaré publiquement, quelques jours plus tôt, que « le PKK n’était pas une organisation terroriste ». Mis en examen, il risquait jusqu’à sept ans de prison.
Combats urbains
A l’automne, alors que les combats urbains faisaient rage, il avait critiqué le fait que les jeunes rebelles kurdes masqués creusent des tranchées au centre des villes (Cizre, Silvan, Varto, Diyarbakir), ce qui, à ses yeux, empêchait toute vie normale pour les habitants.
Avec ses souks, ses vieilles mosquées, ses ruelles étroites, le quartier de Sur est devenu ces derniers mois le terrain d’affrontement privilégié des jeunes rebelles kurdes du PKK, qui font le coup de feu contre les forces spéciales. A plusieurs reprises, entre septembre et novembre, les habitants de Sur ont été soumis au strict régime du couvre-feu, sans possibilité de communiquer avec l’extérieur, sans électricité. La vieille mosquée Kursunlu et le minaret « à quatre pieds » n’ont pas été épargnés.
La conférence de presse donnée par Tahir Elçi samedi matin était censée attirer l’attention des médias sur les dégâts infligés aux monuments lors des combats. Il s’était donc installé en pleine rue, à côté du minaret vieux de cinq cents ans. C’est là que la balle du tueur l’a fauché.
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