Selon un bilan provisoire cité par la presse progouvernementale turque, ces affrontements ont tué près de 70 soldats, policiers ou gendarmes et un millier de rebelles. Cette escalade de la violence intervient alors que le président Recep Tayyip Erdogan a convoqué des élections législatives anticipées pour le 1er novembre. Le chef de file du principal parti prokurde de Turquie, Selahattin Demirtas, a estimé mercredi que les conditions de sécurité actuelles dans le sud-est du pays rendaient « impossible » l’organisation de ce scrutin.