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La Croix, le 28/07/2016
Olivier Bories
La Turquie cherche à purger les éléments factieux de son armée, dont elle ne peut pourtant pas se passer dans un contexte sécuritaire intérieur tendu.
En temps normal, le Conseil militaire suprême (YAS) turc, l’organe chargé des nominations au sein de la hiérarchie militaire, se déroule au quartier général de l’armée. Deux semaines après le coup d’État manqué contre le président Recep Tayyip Erdogan, le Conseil du 28 janvier devait finalement se dérouler dans la résidence du premier ministre Binali Yildirim, à Ankara, comme un symbole du climat de suspicion entre le pouvoir et l’armée.
Autre signe de cette défiance, les aides de camp des membres du YAS ne devaient pas prendre part à cette réunion. Plusieurs d’entre eux sont soupçonnés d’avoir pris part au putsch dans la soirée du vendredi 15 juillet, dont le propre aide de camp du président Erdogan et celui du chef de l’État-major.
De précédentes purges dans les années 2000
D’après les chiffres de l’agence pro gouvernementale Anadolu, seulement 1,5 % des forces armées turques, soit environ 8 600 militaires ont pris part à la tentative de coup d’État. L’ampleur de la purge est cependant bien plus forte parmi les hauts gradés : mercredi 27 juillet, 149 généraux et amiraux ont été exclus, soit plus de 40 % de l’ensemble des généraux et amiraux de l’armée turque. Un millier d’officiers ont également été chassés.
Le Conseil militaire suprême se retrouve donc face à un défi de taille : comment renouveler une armée amputée de sa hiérarchie sans l’affaiblir encore ? Jeudi 28 juillet, avant même l’ouverture du Conseil militaire suprême, deux généraux ont annoncé leur démission, parmi lesquels le chef de l’armée de terre. L’armée turque se relève à peine des précédentes purges, organisée dans les années 2000 par le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir avec l’appui des réseaux de la confrérie Gülen.
Censées garantir la mainmise de l’AKP sur l’armée, ces purges ont au contraire promu des officiers aujourd’hui impliqués dans le putsch. Selon le ministre de l’Énergie et gendre du président Erdogan, Berat Albayrak, une réunion du conseil militaire suprême était déjà prévue cet été pour expulser les militaires soupçonnés de lien avec la confrérie Gülen, accusée par le pouvoir d’être à l’origine du coup. Selon lui, c’est la tenue prochaine de ce conseil qui aurait précipité le déclenchement de la rébellion.
La gendarmerie change de tutelle
Deuxième force de l’Otan derrière les États-Unis avec plus de 500 000 actifs, l’armée turque fait aujourd’hui face à de nombreux défis sécuritaires. Outre la sécurisation de la frontière avec la Syrie, par où transitent des combattants de Daech (acronyme arabe d’État islamique), la Turquie est en proie depuis plus d’un an à de violents combats dans le sud-est du pays contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
La gendarmerie, un des fers de lance de la lutte contre le PKK depuis plus de trente ans, va changer d’autorité de tutelle, passant du ministère de la défense à celui de l’intérieur. La seconde armée, basée dans le sud-est, a perdu son chef, le général Adem Huduti. Loué il y a quelques mois par la presse proche du gouvernement pour son action face à la menace kurde, il est à présent dépeint comme un traître à la solde des gülenistes. Arrêté peu après le putsch raté, il fait partie des gradés exclus de l’armée.
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