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Le Figaro, le 15/01/2019
Par Delphine Minoui
ANALYSE – En provoquant la Turquie, après avoir déjà annoncé en décembre le retrait de ses troupes de Syrie, le président américain met en difficulté ses propres alliés dans la région.
C’est, comme d’habitude, par un tweet enflammé que Donald Trump a failli déclencher, ce dimanche, une nouvelle crise diplomatique avec la Turquie – avec, par effet domino, un impact ravageur sur le Moyen-Orient. «Dévasterons la Turquie économiquement si elle frappe les Kurdes», disait le message, dans un style télégraphique, en référence aux milices kurdes syriennes YPG, alliées de Washington dans la lutte contre l’État islamique, et bêtes noires d’Ankara. L’affaire, qui a immédiatement déclenché l’ire du gouvernement turc – lequel promet depuis des semaines de frapper le Nord-Est syrien -, s’est finalement réglée de justesse par un échange téléphonique, lundi soir, avec Recep Tayyip Erdogan, autour de la création d’une «zone de sécurité». Mais elle montre à quel point les envolées imprévisibles du locataire de la Maison-Blanche fragilisent une région déjà fort mal en point.
«Donald Trump a rendu caduc le travail des analystes. Avec lui, il est impossible de faire des pronostics», confie un observateur de la région, qui s’avoue «dérouté par l’inconscience d’un président américain qui ne cesse d’attiser les flammes du volcan moyen-oriental». Depuis sa décision surprise, le 19 décembre dernier, de retirer ses troupes de Syrie, les cartes sont brouillées. Enchaînant annonces d’un retrait imminent et engagement à se retirer progressivement – sous pression de membres de sa propre Administration, eux aussi déroutés par ses choix -, le président Trump continue, en parallèle, à démultiplier les déclarations particulièrement immatures. «La Syrie est perdue depuis longtemps», a-t-il récemment martelé à l’issue d’une réunion avec son équipe gouvernementale. Avant d’ajouter: «De plus, nous parlons de sable et de mort […] Nous ne parlons pas de vastes richesses.»
«Donald Trump a rendu caduc le travail des analystes. Avec lui, il est impossible de faire des pronostics»
Un observateur de la région
En agissant ainsi, le président américain met tout d’abord en difficulté ses propres alliés, à commencer par la France, dont les 200 soldats des forces spéciales présentes sur le terrain se retrouvent à la merci d’une attaque des djihadistes de Daech qui, s’ils sont aujourd’hui orphelins de leur «califat», disposent de cellules dormantes. «Que cherche à faire Trump?» s’interrogeait ainsi, il y a quelques jours, l’hôte d’une émission télévisée de la chaîne turque TRT consacrée à la politique moyen-orientale de Donald Trump.
Mais les conséquences sont également dévastatrices pour la Syrie – plongée depuis huit ans dans un conflit sans fin -, et par extension pour le monde arabo-musulman, désormais livré au jeu d’influence des puissances régionales. La Turquie, qui continue d’amasser ses troupes à la frontière syrienne, dispose désormais de tous les arguments pour justifier, à la moindre occasion, une future intervention contre les «terroristes» – combattants djihadistes, mais également milices kurdes qu’elle considère comme une extension du PKK (le Parti des travailleurs du Kurdistan) qu’Ankara combat sur son propre territoire. En rapatriant ses 2000 soldats, le président américain, qui avait fondé sa politique moyen-orientale sur un endiguement de la «menace» iranienne dans la région, laisse également le champ libre à la République islamique, principal soutien, avec la Russie, du président Bachar el-Assad. C’est ainsi qu’il déclarait récemment sans rougir: «L’Iran peut franchement faire ce qu’il souhaite» en Syrie.
De quoi effrayer un autre acteur régional, Israël, inquiet de l’influence croissante de Téhéran – qui vient de mener, malgré les mises en garde, de nouveaux tests de missiles. «Je suis simplement sous le choc, déclare au quotidien israélien Yedioth Aharonotun haut responsable israélien préférant garder l’anonymat. Trump ignore simplement ce qui se passe en Syrie et l’implantation iranienne là -bas.» La réponse de Tel-Aviv ne s’est d’ailleurs pas fait attendre: ce vendredi, l’aviation israélienne a procédé à des tirs de missiles visant, près de Damas, des installations militaires appartenant vraisemblablement à l’Iran. In fine, les experts les plus pessimistes craignent également un nouveau conflit opposant le Hezbollah libanais, allié de Téhéran et Damas, à Israël.
Quant aux Kurdes, premiers concernés par ce retrait américain, ils se retrouvent désormais à la merci du régime syrien, avec lequel ils n’ont plus d’autre choix que de négocier pour garantir leur survie.
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