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Le Figaro, le 11/02/2020
Par ALAIN BARLUET
Correspondant à Moscou
Les présidents Poutine et Erdogan sont à couteaux tirés depuis les affrontements entre armées syrienne et turque près d’Idlib.
Un hélicoptère de l’armée syrienne a été abattu mardi dans le nord-ouest de la Syrie, vraisemblablement par une roquette turque, et les deux pilotes ont été tués. Un événement susceptible de faire monter d’un cran les tensions qui s’exacerbent depuis plusieurs jours autour de la province d’Idlib. Cette région, la dernière de Syrie à être encore tenue par les rebelles, est progressivement reprise par les forces du régime de Damas, soutenues par l’armée russe. La Turquie, qui soutient les rebelles et qui a déployé des troupes sur le front, notamment dans des «postes d’observation», a perdu huit soldats, tués la semaine dernière par des bombardements syriens. En outre, aux yeux d’Ankara, une nouvelle ligne rouge a été franchie mardi avec la reprise par l’armée syrienne, pour la première fois depuis 2012, d’un axe stratégique, l’autoroute Damas-Alep.
Dans ce contexte, la situation s’est une nouvelle fois tendue entre la Turquie et la Russie. Après la mort des soldats turcs, Recep Tayyip Erdogan a lancé mardi un sévère avertissement au régime syrien. «Plus ils attaqueront nos militaires, plus ils le paieront cher, très cher», a martelé le président turc, qui a ordonné le bombardement de cibles syriennes. En plus de la destruction de l’hélicoptère, des dizaines de soldats syriens ont été tués, a proclamé le ministère turc de la Défense. Un message qui n’est, de toute évidence, pas uniquement adressé à la Syrie, mais aussi à son indéfectible allié russe.
Dialogue au point mort
La Turquie appelle la Russie à cesser les attaques contre ses postes d’observation ; le Kremlin lui répond en jugeant «inacceptables les activités terroristes dirigées contre les forces armées syriennes et les installations militaires russes», allusion aux actions menées par les rebelles syriens depuis Idlib. L’énervement d’Erdogan tient aussi à la situation humanitaire catastrophique qui prévaut à Idlib et que la Turquie voit comme une épée de Damoclès. Les combats auraient provoqué l’exode de près de 700.000 personnes au cours des dix dernières semaines. Ankara, qui accueille déjà 3,6 millions de réfugiés, affirme ne pas pouvoir en héberger davantage, et redoute un afflux massif si la situation dans le nord-ouest de la Syrie se dégradait encore.
Samedi, une délégation russe venue pour discuter de l’offensive syrienne à Idlib est repartie d’Ankara sans qu’un accord ait été trouvé sur la fin des combats. Entre Moscou et Ankara, le dialogue semble au point mort.
Samedi, une délégation russe venue pour discuter de l’offensive syrienne à Idlib est repartie d’Ankara sans qu’un accord ait été trouvé sur la fin des combats. L’éventualité d’une rencontre entre Vladimir Poutine et son homologue turc est évoquée à Moscou. En attendant, les deux dirigeants devaient se joindre mardi au téléphone. Alors que les canaux de communication semblent quasi rompus, nombre d’observateurs voient là le jeu habituel – montée des tensions, plus ou moins délibérée, puis nouveau compromis – entre ces deux partenaires, à la fois malcommodes et indispensables. «Le Kremlin a besoin d’Erdogan, malgré son imprévisibilité, son impulsivité et ses ambitions géopolitiques», estime Maxime Ioussine, chroniqueur du journal russe Kommersant. «Inversement, le président turc, qui n’a pas beaucoup d’alliés, a besoin de Vladimir Poutine», ajoute-t-il.
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