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Ouest-France, le 09/09/2020
Fabien CAZENAVE
Le gouvernement Merkel tente de rétablir depuis fin août le dialogue entre Ankara et plusieurs pays de l’Union européenne alors que de nombreuses tensions militaires et diplomatiques ont eu lieu cet été. Mais ce choix de jouer le médiateur au lieu de pleinement soutenir ses partenaires européens interroge.
Pendant les récentes tensions en Méditerranée orientale, des voix se sont élevées en France pour critiquer le gouvernement d’Angela Merkel qui appelait au dialogue avec la Turquie, en opposition à Paris qui montrait ses muscles dans le même temps.
Berlin a proposé de jouer le rôle de médiateur pour apaiser les tensions avec un partenaire important pour son économie et pour sa capacité à éviter une nouvelle poussée de l’immigration en Europe.
Que se passe-t-il en Méditerranée orientale ?
La Grèce et Chypre sont en première ligne face à la Turquie, qui revendique le droit d’exploiter des gisements d’hydrocarbures dans une zone maritime qu’Athènes estime relever de sa souveraineté. Ces dernières semaines, ces pays ont montré leurs muscles à coups de déclarations martiales, de manœuvres militaires et d’envois de navires sur zones.
Face à la Turquie, la France a clairement affiché son soutien à la Grèce en déployant des navires de guerre et des avions de combat dans la région, une initiative vivement dénoncée par le président turc Recep Tayyip Erdogan, déjà très remonté contre Paris sur la question libyenne.
La France appelle aujourd’hui à une clarification des relations avec la Turquie, un partenaire important avec lequel il faut pouvoir travailler sur une base solide, selon la présidence.
Samedi 5 septembre, le président Erdogan a menacé la Grèce lors d’une allocution télévisée : Ils vont comprendre, soit par le langage de la politique et de la diplomatie, soit sur le terrain via d’amères expériences.
Quelle a été la réaction de Berlin ?
Contrairement à la France qui a tout de suite montré son soutien diplomatique et militaire à la Grèce et à Chypre, l’Allemagne est restée en retrait. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a exhorté les Grecs et les Turcs à dialoguer lors de ses visites officielles à Athènes et à Ankara fin août. Lors de son voyage en Turquie, Heiko Maas a appelé à un dialogue sincère et direct entre la Turquie et la Grèce et a offert le soutien de l’Allemagne à toute tentative de médiation.
Dans le cadre de sa présidence tournante du Conseil de l’Union européenne, Berlin a également mis la question turque à l’agenda du Conseil européen des 24 et 25 septembre. Nous sommes déterminés à défendre les intérêts de l’Union européenne et exprimons notre solidarité à la Grèce et à Chypre. La Turquie doit renoncer à des actions unilatérales, a déclaré le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, le 28 août, pour qui un geste d’accalmie du clan turc est une condition de base pour permettre à un dialogue de se mette en place [..] En l’absence de progrès, Josep Borrell prévient que l’UE pourrait établir une liste de nouvelles mesures restrictives.
Pourquoi l’Allemagne semble en retrait ?
Pour Sébastien Maillard, directeur de l’Institut Jacques-Delors – Notre Europe, il est vrai que l’Allemagne semble plus affirmée sur d’autres dossiers, comme la Russie et la Chine. Selon lui, cela peut s’expliquer en partie par son rôle de présidence tournante qui oblige Berlin à parler au nom de l’Union européenne et que le gouvernement allemand a besoin de faire la synthèse dans un rôle de bons offices. Une position qui pourrait changer avec le prochain sommet où les Européens pourraient adopter une ligne claire et prendre des sanctions à l’égard d’Ankara.
Mais si Berlin n’est pas forcément à l’aise sur ce dossier, qu’il traite pour le moment comme s’il s’agissait d’un problème entre Grèce et Chypre d’un côté avec leur voisin turc de l’autre, cela peut aussi s’expliquer par la présence d’une forte communauté turque outre-Rhin. Le gouvernement d’Angela Merkel n’a certainement pas envie de souffler trop sur les braises pour ne pas avoir de problème sur le territoire allemand ensuite, explique Sébastien Maillard.
Le directeur de l’Institut Jacques-Delors rappelle aussi le statut particulier de la Turquie vis-à -vis de l’Union européenne. En plus d’être candidate à l’adhésion (même si celle-ci est repoussée aux calendes grecques), le pays pourrait choisir comme mesure de rétorsion de rouvrir ses frontières aux réfugiés, notamment syriens, en dénonçant l’accord trouvé en 2016 avec l’Union européenne. L’Allemagne serait alors une des destinations privilégiées par ceux-ci selon Sylvain Maillard, en raison du nombre important de réfugiés accueillis outre-Rhin au moment de la crise migratoire de 2015.
Quel poids représente la Turquie en Allemagne ?
Le nombre de Turcs en Allemagne est très important depuis la convention sur le recrutement de main-d’œuvre signée le 30 octobre 1961 à Bad Godesberg pendant le Wirtschaftswunder. La population turque outre-Rhin est estimée à quatre millions de personnes environ et tandis qu’on considère qu’il y a plus d’un million de personnes d’origine allemande en Turquie. Le turc est la deuxième langue la plus parlée en Allemagne. Ceci explique que les questions reliées à la Turquie prennent souvent une place importante dans le débat. Ainsi, lors des élections législatives allemandes en septembre 2017, Recep Tayyip Erdogan avait demandé aux personnes d’origine turque de ne pas aller voter, ce qui avait profondément divisé la communauté.
Après la crise des réfugiés en 2015, Angela Merkel avait directement négocié en 2016 avec Erdogan, en court-circuitant ses partenaires européens pour que la Turquie empêche de nouveaux réfugiés syriens de venir en Europe.
Les relations diplomatiques entre Allemagne et Turquie sont donc compliquées mais régulières. Le poids économique explique aussi pourquoi Berlin cherche toujours à être dans le dialogue avec son partenaire turc. En 2018, les exportations de la Turquie vers l’Allemagne pesaient 13,5 milliards d’euros tandis que les importations allemandes représentaient plus de 17 milliards d’euros.
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