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Le Monde, le 23/11/2017
Par Isabelle Mandraud (Sotchi (Russie), envoyée spéciale)
Réunis par le chef du Kremlin à Sotchi, les présidents iranien et turc ont approuvé le projet d’un Congrès national syrien sans fixer de date ni se mettre d’accord sur sa composition.
Hassan Rohani, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, Ã Sotchi, le 22 novembre. SPUTNIK / REUTERS
Vladimir Poutine entrevoit une issue au conflit en Syrie et aimerait en récolter les lauriers. « Les combats à grande échelle contre les terroristes en Syrie touchent à leur fin, a-t-il déclaré, mercredi 22 novembre. Grâce aux efforts de la Russie, de l’Iran et de la Turquie, nous avons pu éviter la désintégration de la Syrie. » Reste à trouver les prémices d’un règlement politique, et cet objectif a fait l’objet d’une intense préparation par le chef du Kremlin, qui recevait ses homologues iranien et turc, Hassan Rohani et Recep Tayyip Erdogan, dans la station balnéaire russe de Sotchi, au bord de la mer Noire.
L’étape suivante a déjà un nom, le Congrès du dialogue national syrien, dont le principe a été approuvé par les trois chefs d’Etat. Mais les conditions de son organisation ont achoppé sur le profil des participants, alors qu’aucune date n’a été fixée. C’était pourtant la deuxième tentative, après l’annonce prématurée, par Moscou, de la tenue d’un tel congrès le 18 novembre à Sotchi, associant le régime syrien et l’ensemble des forces politiques de ce pays détruit par six années de guerre. Pour Vladimir Poutine, ce projet est la « clé » du processus de négociations lancé en 2014 à Genève, sous l’égide de l’ONU, afin d’aboutir à la rédaction d’une nouvelle Constitution, puis à des élections en Syrie « sous le contrôle des Nations unies ».
Mais le président Erdogan est resté intransigeant sur son refus qu’assiste au Congrès une délégation du PYD, un parti kurde syrien lié au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en guerre contre l’Etat turc. « Il est hors de question de nous trouver à la même table que des organisations terroristes », a martelé M. Erdogan devant la presse, ajoutant : « Il n’est pas possible de discuter avec des gens qui veulent diviser ce pays et semer la terreur. »
Malgré deux heures de discussions dans un ancien sanatorium stalinien rénové en complexe luxueux, le dirigeant turc, qui était venu avec sa propre liste de participants potentiels, n’a pas voulu en démordre. Or, le PYD et sa milice armée sont la principale composante des Forces démocratiques syriennes (FDS), une coalition arabo-kurde qui a remporté les principaux succès militaires contre le groupe de l’Etat islamique (EI), notamment à Rakka, la « capitale » syrienne du califat djihadiste, avec le soutien actif de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis. Moscou veut s’assurer que le Congrès, à l’initiative duquel il se trouve, ne débouchera pas sur un échec, faute de représentativité de tous les acteurs qui pèsent sur le terrain.
Imposer Assad
Les opérations militaires « touchent à leur fin », avait expliqué un peu plus tôt en introduction M. Poutine, et la suite dépendra « des compromis et des concessions de tous, y compris, bien sûr, du gouvernement syrien ». Mais, au même moment, une autre déconvenue lui est parvenue d’Arabie saoudite : le chef du Kremlin a été informé par son représentant spécial pour la Syrie, Alexandre Lavrentiev, présent à Riyad, que les différents groupes de l’opposition syrienne réunis dans la capitale saoudienne refusaient de s’engager dans une transition politique dans laquelle Bachar Al-Assad jouerait encore un rôle. Ce dernier avait été reçu par Vladimir Poutine pendant plus de trois heures dans la résidence présidentielle à Sotchi, à la veille du sommet tripartite de mercredi. Accolade à l’appui, le président russe escomptait bien, alors, en lui renouvelant ostensiblement son soutien, imposer son allié syrien dans le jeu.
Mercredi, aucun des trois chefs d’Etat présents à Sotchi ne s’est prononcé sur l’avenir de Bachar Al-Assad, allant même jusqu’à omettre de prononcer son nom. Du moins, le président russe peut-il se targuer d’avoir obtenu le soutien de ses partenaires iranien et turc sur le principe du Congrès, alors qu’un nouveau round de négociations pour la paix en Syrie, le cinquième depuis 2014, doit débuter à Genève le 28 novembre. Ce sera « un bon stimulant », a fait valoir M. Poutine, qui avait pris soin, au préalable, de s’entretenir au téléphone avec plusieurs dirigeants, dont son homologue américain Donald Trump. « Les bases de Daech [acronyme arabe de l’EI] ont été détruites, a approuvé l’Iranien Rohani. Le but principal, maintenant, est de [rassembler] toutes les couches de la société syrienne afin d’établir une nouvelle Constitution. »
Poches réduites
Parrains des accords d’Astana (Kazakhstan), qui ont permis de réduire la violence des combats en Syrie avec la création de quatre zones de « désescalade », la Russie et ses partenaires iranien et turc cherchent à pousser leur avantage sur le volet politique, alors que les groupes djihadistes sont aujourd’hui acculés dans des poches de plus en plus réduites.
Cela ne signifie pas pour autant que les forces militaires engagées par le trio en Syrie vont se retirer. Le sommet de Sotchi avait été précédé, la veille, par la réunion, au même endroit, du chef d’état-major de l’armée russe, Valeri Guerassimov, et de ses homologues turc, Hulusi Akar, et iranien, Mohammad Baqeri. « Des mesures ont été adoptées pour améliorer le niveau de coordination dans la zone de désescalade d’Idlib et pour éliminer les unités restantes en Syrie de l’Etat islamique et du Front Al-Nosra [lié à Al-Qaida et rebaptisé Fatah Al-Cham] », a fait savoir le ministère russe de la défense. La région d’Idlib est toujours soumise à des bombardements et l’armée russe a déjà annoncé qu’elle conserverait ses bases en Syrie.
A Sotchi, les discussions se sont poursuivies dans la soirée autour d’un dîner de travail, mais c’est désormais à un « groupe de travail » mixte, mêlant diplomates et militaires, qu’a été confiée la mission de trouver les « compromis et concessions » nécessaires à la réunion du Congrès syrien souhaité par le Kremlin.
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