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L’Express avec AFP, le 18/08/2021
Russie, Chine, Turquie… Ces pays qui ouvrent les bras aux talibans
Alors que les Occidentaux condamnent le régime des talibans au pouvoir en Afghanistan, d’autres pays ouvrent les bras aux nouveaux maîtres de Kaboul.
Dans la panique, les puissances occidentales plient bagage. Et d’autres pays restent de marbre. En Afghanistan, la prise du pouvoir des talibans a suscité différentes réactions sur la scène diplomatique. Au rang des pays prêts à dialoguer avec eux : la Chine, la Russie ou encore le Pakistan. Si Islamabad est un soutien de longue date des nouveaux chefs afghans, Pékin et Moscou ont intensifié les contacts avec les talibans après la décision américaine de quitter l’Afghanistan, mettant un terme à 20 ans de guerre. Pragmatiques, la Chine et la Russie – qui n’ont pas évacué leur ambassade – n’ont qu’un objectif : maintenir la stabilité dans le pays afin de préserver leurs intérêts dans la région. Et pour obtenir une telle garantie, ils sont prêts à discuter avec le mouvement fondamentaliste.
La bonne entente entre Moscou et Kaboul n’était pourtant pas évidente au vu de leur histoire. En effet, l’invasion de l’ex-URSS en Afghanistan en 1979 s’est soldée par un échec après dix ans d’affrontements contre des combattants islamistes alors soutenus par Washington. Mais la Russie de Vladimir Poutine préfère se tourner vers ses ambitions futures, l’obligeant à communiquer avec les talibans. Et Moscou n’a pas attendu la victoire des talibans pour avancer ses pions. La jeune idylle entre ces hommes qui veulent un gouvernement islamique et Moscou a été rendue publique en novembre 2018, date à laquelle les chefs du mouvement fondamentaliste étaient invités pour la première fois à une conférence à Moscou. Ils posaient à côté du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Selon la Russie, la situation en Afghanistan se stabilisait lundi, les talibans y assurant « l’ordre public » après l’effondrement du gouvernement, qui a amené des milliers de personnes à tenter de fuir le pays. Moscou se veut rassurante, car deux choses la rapprochent des talibans : leur défiance envers les Occidentaux et la géographie. En effet, le régime de Vladimir Poutine ne portait pas dans son coeur l’ancien président afghan Ashraf Ghani que Moscou a toujours perçu comme « une marionnette des Américains », estime Kirill Krivosheev, journaliste au quotidien russe Kommersant, dans les colonnes de La Croix. Mais surtout, Moscou compte sur les talibans pour contrôler les frontières de leur pays afin de ne pas voir arriver des réfugiés aux portes des alliés historiques de la Russie comme l’Ouzbékistan ou le Tadjikistan.
« Des relations amicales et coopératives »
Le vice-président de la chambre haute du Parlement russe, Konstantin Kossatchev, a de son côté estimé sur Facebook qu’il fallait « intensifier les efforts diplomatiques régionaux » et définir une « ligne commune » entre la Russie, les voisins de l’Afghanistan en Asie centrale, l’Inde, le Pakistan et la Chine. D’ailleurs Pékin joue la carte de la neutralité sur ce volet diplomatique et se montre prêt à dialoguer avec le régime des talibans. Contrairement à l’ex-URSS et aux Américains qui ont combattu l’Afghanistan dans les années 1990 et 2000, Pékin n’a pas de passé conflictuel avec Kaboul. Le pays qui partage 76 km de frontières avec l’Afghanistan a affirmé lundi vouloir des « relations amicales et coopératives » avec l’Afghanistan sous les talibans.
« La Chine se tient prête à communiquer avec les Etats-Unis pour promouvoir un atterrissage en douceur sur la question afghane, afin d’éviter une nouvelle guerre civile ou un désastre humanitaire en Afghanistan et pour que le pays ne redevienne pas un foyer et refuge du terrorisme », a déclaré Wang Yi à Antony Blinken, selon l’agence de presse chinoise Xinhua. La réaction chinoise n’a rien d’étonnante si l’on regarde l’historique de leurs relations avec les talibans. Dès septembre 2019, Pékin avait amorcé des discussions avec le groupe fondamentaliste dont une délégation avait été reçue à l’époque en Chine. Mais si l’empire du milieu joue les bons voisins, c’est aussi dans le but d’éviter une guerre civile qui pourrait compromettre ses projets économiques dans le cadre de son grand projet d’infrastructures des « Nouvelles routes de la soie ».
Le rôle ambigu de la Turquie
Sur la liste des nations ambivalentes avec le régime des talibans, il y a aussi la Turquie. Avant la prise de Kaboul, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, était vent debout contre le groupe islamiste armé. Il avait même qualifié leur progression rapide d' »occupation ». Preuve de sa réticence à l’encontre du régime des talibans, Ankara avait proposé aux Etats-Unis de prendre en charge la sécurité de l’aéroport de Kaboul après leur retrait, en échange d’un soutien logistique et financier. Mais une fois les talibans installés dans le palais présidentiel, le ton des Turcs s’est adouci. Ankara a estimé mardi que les messages envoyés par les talibans depuis leur arrivée au pouvoir étaient « positifs », ajoutant qu’elle avait des discussions avec le mouvement islamiste radical.
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