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Le Monde, le 08/03/2016
Le premier ministre turc Ahmet Davutoglu et le président du conseil européen Donald Tusk à Bruxelles le 8 mars.
Editorial du « Monde ».
Avec pragmatisme – certains parleront de cynisme –, l’Europe tire les leçons de ses impuissances. Au moins n’est-elle pas hypocrite. Dans l’affaire des réfugiés, elle change de cap et dit ouvertement sa nouvelle politique : fermer la porte et confier une partie des clés à la Turquie, qui redevient… la Sublime Porte, en quelque sorte.
Telle est la philosophie du sommet qui a réuni, le 7 mars à Bruxelles, les Vingt-Huit et la Turquie. Nombre de détails ne sont pas arrêtés, des désaccords subsistent sur bien des points, et on se retrouvera les 17 et 18 mars pour « finaliser » l’affaire. Mais la ligne directrice est claire. Il faut en saisir les enjeux avant de la juger au nom des principes ou de la morale, toutes choses qu’il est toujours plus facile à observer en chambre que sur le terrain.
Face à l’explosion des flux migratoires en provenance du Grand Moyen Orient (du Machrek à l’Afghanistan), l’UE a d’abord affiché l’esquisse d’une ambition collective : répartir les réfugiés arrivant en Grèce et en Italie selon des quotas reflétant les capacités de chacun des Etats membres. L’Europe se devait de répondre collectivement au plus grand des défis auxquels elle a jamais été confrontée. Test majeur : être fidèle à ses engagements humanitaires, politiques et juridiques. C’était sous l’impulsion d’Angela Merkel.
L’Europe s’est décomposée
Mais face au refus catégorique de certains de ses membres, notamment en Europe de l’Est mais pas seulement ; face à nombre de difficultés matérielles et pratiques, mais aussi politiques ; face à la puissance des réseaux de passeurs, l’UE n’a pas su, pas pu, pas voulu faire face. Elle s’est décomposée. Incapable de mettre en œuvre une politique commune d’accueil des réfugiés, elle renonce à son ambition première. Elle en affiche une autre : arrêter, en tout cas, diminuer cette grande migration.
Sous l’impulsion de la chancelière allemande, toujours, l’UE veut maintenant reconduire en Turquie tous les migrants qui arrivent illégalement dans les îles grecques. L’Union se chargerait des coûts de ce « rapatriement » de dizaines de milliers de personnes. Ankara s’engage à les prendre en charge et à les répartir dans les camps de l’ONU, où elles pourront faire leur demande d’asile politique, ou d’immigration économique, pour un pays de l’UE.
La Turquie veut, naturellement, des contreparties
Il s’agit de casser les réseaux de passeurs, d’enrayer ces embarquements à haut risque de noyade, enfin de soulager la Grèce au bord de la faillite. L’UE tire les leçons d’une situation de fait : la route des Balkans est bloquée, par les décisions unilatérales des pays concernés. Nombre de questions restent en suspens – faisabilité et légalité, entre autres. Mais personne, à Bruxelles, n’a contesté la mécanique à mettre en marche.
Elle repose sur un pays, la Turquie, qui accueille déjà , généreusement, près de 3 millions de Syriens – ce qui limite la portée des leçons de morale que l’UE est pourtant en droit d’adresser à un régime de plus en plus autoritaire et qui foule aux pieds la liberté de la presse. La Turquie veut, naturellement, des contreparties : doublement de l’aide de l’UE (qui passerait à 6 milliards d’euros d’ici à 2018), un régime de visas plus souple, la poursuite des négociations d’adhésion.
Paradoxe de l’histoire : cette Turquie, dont Mme Merkel ne veut pas dans l’UE, est de plus en plus associée à la survie de l’Union. La solution à la crise des réfugiés n’est plus à trouver à 28, mais à 28+1. Autrement dit à 29.
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