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Les Echos, le 26/03/2018
Yann Rousseau et Véronique Le Billon
A l’occasion de la restructuration de la filière nucléaire française, EDF a repris début 2018 la part d’Areva dans la coentreprise Atmea constituée avec le japonais MHI. En juin 2016, au World Nuclear Exhibition, Jean-Bernard Lévy (EDF) et Shunichi Miyanaga (MHI) avaient annoncé une première coopération dans le nucléaire civil. – ERIC PIERMONT/AFP
 Cinq ans après l’annonce d’Ankara, le projet de construction de quatre réacteurs Atmea connaît retard, surcoûts et désaffection.
En 2013, c’était une victoire spectaculaire et chargée de symboles forts. Encore traumatisés par la catastrophe de Fukushima deux ans plus tôt, les industriels français et japonais du nucléaire emportaient une méga commande en Turquie. Après des années de négociations, Ankara se proposait de confier au consortium emmené par le français Engie et les japonais Mitsubishi Heavy Industry (MHI) et Itochu la construction de  la deuxième centrale nucléaire du pays , dans un contrat évalué alors à 16 milliards d’euros
Quatre réacteurs de troisième génération de type Atmea 1, d’une puissance de 1.100 mégawatts (MW) chacun, conçus par Areva et MHI réunis au sein d’une coentreprise, allaient être construits à Sinop sur la mer Noire. La mise en service d’une première tranche était même annoncée pour 2023.
Un montant des travaux très supérieur
Cinq ans plus tard, ce beau scénario menace de s’effondrer. Lancée après l’annonce de l’accord politique, l’étude de faisabilité du projet doit être rendue à la fin de la semaine et elle montre, selon nos informations, l’impossibilité de tenir les coûts et les délais du chantier promis à la Turquie. Si les industriels refusent encore de communiquer un chiffre officiel, plusieurs sources reconnaissent que le montant des travaux est très supérieur à celui avancé en 2013.
Il pourrait atteindre ou même déborder les 4.000 milliards de yens (30 milliards d’euros), soit le double des premiers calculs. « Il faut regarder Sinop comme une tête de série et dans un contexte où la Turquie est un nouvel entrant dans le nucléaire », indique, dans une litote, une source proche du dossier. Reconnaissant aussi que le calendrier est « extrêmement ambitieux et difficilement atteignable ».
Ces conclusions risquent d’ébranler encore plus la solidarité des entreprises réunies au sein du consortium gagnant. A l’origine, le projet devait être confié à une société fondée par MHI, la société de commerce nippone Itochu, le français Engie et l’électricien public turc Electricity Generation (EUAS). Des banques d’Etat nippones et les partenaires étrangers devaient assumer l’essentiel des financements avant de livrer une centrale clé en main à leur partenaire turc.
Engie ne souhaite plus investir
Or la société de projet n’a toujours pas été créée et plusieurs membres du consortium ne croient plus à la profitabilité du projet, notant qu’il sera impossible de livrer l’électricité au prix initialement promis au gouvernement turc et qui aurait dû permettre à chacun de rembourser ses investissements. Selon nos informations, Engie, qui se détourne du « nouveau nucléaire », a annoncé à ses partenaires qu’il ne souhaitait plus investir dans la centrale de Sinop.
Itochu aurait aussi refusé de s’associer à l’étude de faisabilité. Chez MHI, on se refuse à tout commentaire. « La situation est très compliquée et  les négociations avec les autorités turques risquent d’être longues et difficiles », souffle un fin connaisseur du dossier.
EDF s’est substitué à Areva
Désormais présent au capital de Framatome repris par EDF , MHI a en revanche pour allié l’électricien public tricolore. A l’occasion de la restructuration de la filière nucléaire française, EDF s’est substitué à Areva dans la coentreprise Atmea, avec l’objectif de proposer une alternative moins puissante au réacteur EPR sur les marchés à l’export.
« Dès lors qu’EDF prend 50 % de la coentreprise, il devient important de constituer un pipeline de projets et donc de sécuriser une tête de série », indique-t-on chez EDF. Qui rappelle toutefois qu’il n’a « pas vocation à investir dans le projet Sinop ».
Le gouvernement japonais de Shinzo Abe, qui s’était personnellement impliqué dans la bataille en 2013 pour que le consortium franco-japonais l’emporte face à une offre poussée par Pékin, refuserait, pour l’instant, d’abandonner la méga commande et pousserait ses entreprises, ainsi que ses banques publiques, à trouver une issue à la crise. La discussion ne serait pas rompue avec Ankara.« Mais la pression politique est limitée  sur ces grands groupes privés », analyse l’expert.
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