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La Croix, le
Thomas Jacobi (à Athènes)
Face à la forte augmentation du nombre d’arrivants sur ses côtes, le nouveau gouvernement grec a durci sa politique migratoire, et martèle que le sujet est d’abord « une question européenne ».
Berivan est désemparée. Cette femme kurde de 32 ans, mère de deux fillettes, revient du centre administratif de Lavrio, à une heure d’Athènes. Sur place, on n’a pas voulu lui donner de numéro d’Amka – l’équivalent grec de la sécurité sociale. Ni pour elle, ni pour ses enfants.
C’est la conséquence d’une décision gouvernementale pour compliquer l’intégration des migrants. Car sans ce sésame, impossible de se faire soigner gratuitement à l’hôpital, ou de faire vacciner ses filles. « Ils m’ont dit qu’il fallait payer, ou aller voir la Croix-Rouge. Mais ici, il n’y a pas de Croix-Rouge et je n’ai pas d’argent », déplore-t-elle.
Pour elle, l’enjeu de la visite chez le médecin est de taille. Sans vaccin pour ses filles, pas d’école, le carnet de vaccination étant en Grèce un préalable à toute inscription scolaire. « Elle n’est pas la première, soupire Nouredine, chargé de conduire la mère et ses enfants auprès de médecins bénévoles. Nous avons deux gars qui ont été torturés, ils perdent du sang dans leurs selles. Même à eux, on a refusé de donner un numéro d’Amka. On ne peut rien faire, juste se tourner vers ces dispensaires solidaires. »
Série de mesures restreignant les droits des réfugiés
Pour lui, les fonctionnaires font du zèle depuis la victoire des conservateurs, il y a trois mois, aux législatives : « C’est évident,depuis juillet on n’obtient plus d’Amka. » Emmy, médecin bénévole au centre solidaire de Nea Philadelphia, s’inquiète, elle aussi, de la dérive actuelle du pays : « Au dispensaire, on peut agir dans l’urgence, on peut même vacciner si on a les vaccins, mais on ne peut remplacer un hôpital. Or c’est de plus en plus dur. »
Dénoncée par les ONG, la récente directive du gouvernement de Kyriakos Mitsotakis comprend une série de mesures restreignant les droits des réfugiés : construction de centres fermés pour les clandestins avant leur expulsion, durcissement des critères de demande d’asile, impossibilité de faire appel en cas de rejet de la demande.
Renvoyer 10 000 migrants d’ici à 2020
Athènes, qui met actuellement la pression sur l’UE et sur Ankara, a annoncé la semaine passée son intention de renvoyer 10 000 migrants d’ici à 2020. Il est vrai que la Grèce, en particulier les cinq îles « hot spots » de la mer Égée, supporte seule jusqu’ici l’augmentation du nombre d’arrivants des dernières semaines. Pour la première fois depuis l’accord UE-Turquie de 2016, 10 258 migrants sont arrivés en septembre en provenance des côtes turques. Environ 70 000 d’entre eux se trouvent « piégés » en Grèce, dont 24 000 – pour une capacité de 5 400 personnes – sur les « hot spots ».
En vertu de l’accord de 2016, Athènes peut renvoyer vers la Turquie les déboutés du droit d’asile s’ils se trouvent sur ces îles. Or Kyriakos Mitsotakis veut renvoyer aussi les illégaux présents sur le continent. Il demande pour cela une « actualisation de la déclaration UE-Turquie » et martèle : « La question migratoire est une question européenne. »
En Grèce, ses opposants s’organisent. À l’hôpital de Kavala, dans le nord-ouest, les médecins ont vacciné récemment 117 enfants de 12 mois à 15 ans sans Amka. « Nous serons proches des réfugiés du camp, et de tous les réfugiés, chaque fois qu’il le faudra », déclarent-ils dans un communiqué. Afin d’éviter les représailles, celui-ci est signé par l’hôpital.
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