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Le Point avec AFP, le 11/07/2019
Le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi à Istanbul, attribué à Ryad, n’a pas que des retombées politiques ou diplomatiques. Il semble ralentir le flot des vacanciers saoudiens en Turquie, à la suite d’appels au boycott d’une destination pourtant populaire dans le royaume.
La disparition choquante du journaliste critique du puissant prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, démembré par un commando venu de Ryad en octobre 2018 dans l’enceinte du consulat d’Arabie saoudite à Istanbul, n’a fait qu’envenimer des relations déjà tendues entre les deux puissances sunnites rivales.
Habituellement, des centaines de milliers de touristes saoudiens se rendent chaque année en Turquie, pour son climat tempéré, pour ses plages azurées, ou encore pour jouir de ce carrefour entre l’Orient et l’Occident.
Mais le scandale Khashoggi a déclenché dans le royaume une vague de réactions nationalistes et une campagne de boycott dans la presse sur le thème: « La Turquie n’est pas sûre ».
Les médias martèlent les mises en garde de l’ambassade d’Arabie saoudite en Turquie contre les vols de passeports et la petite délinquance.
Appels au boycott
L’impact s’en ferait sentir puisque le ministère turc du Tourisme a fait état d’une chute de plus de 30 % des arrivées de visiteurs saoudiens sur les cinq premiers mois de l’année comparé à la même période en 2018.
Une agence de voyage de Ryad a confirmé à l’AFP une baisse des réservations dans la même proportion. L’office du tourisme d’Arabie saoudite, sollicité, s’est refusé à tout commentaire.
« Ce qui me préoccupe, c’est la sécurité », avoue un jeune habitant de la capitale, pour expliquer qu’il n’ira probablement pas en Turquie.
Les Saoudiens, qui figurent parmi les premiers investisseurs et acquéreurs de biens en Turquie, y dépensent en moyenne 500 dollars (450 euros) quotidiennement en vacances, bien plus que les Européens, selon une étude saoudienne de 2018.
Les appels au boycott ne se limitent pas au tourisme, ils frappent aussi les produits de consommation.
« Puisque les dirigeants turcs et (le président Recep Tayyip) Erdogan poursuivent leur campagne hostile à l’encontre des autorités du royaume, nous appelons plus que jamais au boycott », a exhorté le mois dernier sur Twitter Ajlan al-Ajlan, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de Ryad. « Dans tous les domaines: importations, main d’oeuvre, relations avec les compagnies turques. »
« D’une pierre deux coups »
Cette campagne n’est pas sans rappeler les récentes querelles diplomatiques qui ont opposé le royaume au Canada, à l’Allemagne ou encore au Qatar, soumis à un blocus économique par l’Arabie saoudite.
Ankara continue de presser Ryad pour obtenir des informations sur le meurtre de Khashoggi. La justice saoudienne s’est dite prête à coopérer avec les enquêteurs turcs mais, depuis le début de l’affaire, une extrême méfiance règne de part et d’autre.
Le mois dernier, le prince héritier saoudien s’est élevé contre toute « exploitation » politique de l’affaire, dans une critique voilée adressée au président turc.
La dispute ne saurait tomber plus mal pour une économie turque qui sort à grand peine de la récession.
« Le marché de l’immobilier turc souffre déjà et il pourrait pâtir encore d’une fuite massive des acheteurs saoudiens », souligne Hussein Ibish, chercheur à l’Arab Gulf States Institute de Washington.
« C’est une arme de destruction que Ryad n’a pas encore utilisée », observe-t-il, comme l’indique des statistiques qui montrent une légère progression des ventes de propriétés à des ressortissants saoudiens de janvier à mai (992 contre 977 en 2018).
En fait, l’Arabie saoudite, elle-même confrontée à un ralentissement en raison de la chute des prix du pétrole, veut jouer sur deux tableaux: punir la Turquie et relancer sa consommation intérieure.
« Elle fait d’une pierre deux coups, pour empêcher la Turquie de profiter des touristes saoudiens et convaincre sa population de dépenser son argent chez elle », explique Quentin de Pimodan, analyste du think tank Rieas (Research Institute for European and American Studies) à Athènes.
Tout le monde n’est pas convaincu. Abdullah, 39 ans, a bien l’intention d’emmener sa famille en Turquie cette année.
« Les Saoudiens adorent aller dans des restaurants turcs. Puis quand ils ont terminé leur repas, ils s’empressent d’écrire sur Twitter: « N’allez pas en Turquie », ironise ce professeur de Ryad qui ne souhaite pas être identifié.
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