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Le Point avec AFP, le 20/02/2018
L’offensive turque destinée à déloger une milice kurde de l’enclave d’Afrine, dans le nord de la Syrie, entre mardi dans son deuxième mois sans issue rapide apparente, sur fond de fortes tensions avec Washington.
Baptisée « Rameau d’olivier », l’opération lancée par l’armée turque et ses supplétifs rebelles syriens vise les Unités de protection du peuple (YPG), alliées kurdes de Washington dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie, mais considérées comme « terroristes » par la Turquie.
Bien qu’il ait reconnu avoir perdu 32 soldats, Ankara répète à l’envi que l’offensive avance « comme prévu ». Le président Recep Tayyip Erdogan a affirmé samedi que l’armée turque et les rebelles syriens avaient pris une zone de « 300 kilomètres carrés » dans la région d’Afrine.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG qui s’appuie sur un vaste réseau de sources sur le terrain, les forces turques ont pris à ce jour le contrôle de 35 villages, mais ces villages sont situés pour la plupart dans des zones frontalières du nord de la région d’Afrine.
Quelque 240 combattants pro-Ankara et près de 200 membres des YPG ont été tués depuis le début de l’opération, selon l’OSDH, qui fait aussi état de 94 civils tués, ce qu’Ankara dément.
« Il faut faire la distinction entre la rhétorique politique, voire la propagande politique, et la réalité sur le terrain », souligne Jana Jabbour, docteure associée au CERI/Sciences Po, auteure de « La Turquie, l’invention d’une diplomatie émergente » (CNRS, 2017).
« Sur le terrain, la Turquie a du mal à avancer », estime-t-elle, notamment du fait de « la très bonne organisation des forces kurdes (des) YPG et (de) leur extrême combativité ».
« Nous ignorons combien de temps durera la résistance », admet Abdullah Agar, un analyste militaire turc, selon lequel l’armée turque n’a pas encore pénétré dans la ville d’Afrine en raison de risques pour les civils.
Et bien que la Turquie n’ait pris « qu’environ 15 % du territoire » de l’enclave d’Afrine, l’opération a eu un fort impact sur le moral des combattants kurdes, estime-t-il.
« Malgré les difficultés de la Turquie à faire de réelles avancées sur le terrain, le gouvernement et le président Erdogan haussent le ton et développent une rhétorique censée booster la fierté nationale des Turcs et rassembler la population autour du pouvoir », explique Mme Jabbour.
En effet, seul le Parti démocratique des peuples (HDP, prokurde) s’est dit opposé à cette opération.
Car toute critique publique est lourdement punie: au total, 786 personnes ont été arrêtées pour avoir manifesté contre l’opération ou « fait de la propagande sur les réseaux sociaux », selon le ministère de l’Intérieur.
Sur le plan diplomatique, l’offensive a renforcé les tensions entre Ankara et Washington, à tel point que la Turquie menace d’ores et déjà d’avancer vers Minbej, à une centaine de kilomètres à l’est d’Afrine, où sont déployés des militaires américains aux côtés des YPG.
Pour tenter d’apaiser ces tensions avec un pays allié des Etats-Unis au sein de l’Otan, le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson a effectué jeudi et vendredi une visite à Ankara au cours de laquelle il a eu des entretiens marathon avec M. Erdogan et avec le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu.
A l’issue de cette visite, Washington et Ankara ont convenu de travailler « ensemble » en Syrie pour surmonter leur crise, avec « en priorité » la recherche d’une solution pour la ville stratégique de Minbej.
Outre ses désaccords avec Washington, la Turquie doit tenir compte des intérêts de la Russie, allié clef du régime de Damas et qui contrôle l’espace aérien dans le nord de la Syrie.
Moscou a beau avoir tacitement donné son feu vert à l’offensive d’Afrine, il n’a pas manqué de manifester sa mauvaise humeur à l’égard d’Ankara en fermant l’espace aérien à ses avions pendant plusieurs jours après qu’un appareil russe eut été abattu dans une zone du nord de la Syrie où des observateurs militaires turcs sont censés faire respecter une zone de désescalade.
Compliquant davantage la donne, le régime syrien a fait annoncer lundi par ses médias l’imminent envoi de forces progouvernementales à Afrine pour contrer l’offensive turque.
Selon les médias turcs, M. Erdogan a fait savoir à son homologue russe Vladimir Poutine que tout soutien du régime syrien aux YPG « aura des conséquences ».
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