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Le Monde, le 14/120/2019
Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
L’ancien compagnon de route du président a quitté l’AKP après la déroute des municipales.
L’ex-premier ministre turc Ahmet Davutoglu a annoncé vendredi 13 décembre la création de son propre parti politique, confirmant ainsi les divisions qui affectent le Parti de la justice et du développement (AKP), fondé et dirigé par le président Recep Tayyip Erdogan. Ancien membre fondateur de l’AKP, M. Davutoglu avait démissionné du parti présidentiel en septembre, après avoir dénoncé la dérive autoritaire de son ancien compagnon de route.
Devenu vendredi le chef du Parti de l’avenir, le nom de la nouvelle formation, il a promis une nouvelle Constitution, un renouveau de la politique étrangère, le resserrement des liens avec l’Union européenne (UE), la fin de la corruption et le respect des libertés. « La liberté de la presse est fondamentale. Nous allons construire un pays où les journalistes ne seront pas confrontés à des procès arbitraires », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse de lancement organisée à l’hôtel BilÂkent, à Ankara.
L’émergence de ce parti est une menace à l’hégémonie de l’AKP, au pouvoir en Turquie depuis 2002. D’autant que M. Davutoglu n’est pas le seul à être entré en rébellion. Ali Babacan, un autre compagnon de la première heure de M. Erdogan, a, lui aussi, claqué la porte de l’AKP le 8 juillet, citant des « divergences profondes » entre ses valeurs personnelles et celles affichées par la direction. Lui aussi a promis de créer son propre parti d’ici à la fin de l’année.
Les ambitions des deux hommes sont une sérieuse déconvenue pour le président turc. Si les futurs partis de Babacan et de ÂDavutoglu sont pour l’instant crédités de pourcentages assez faibles (9 % et 3 % respectivement) en vue des élections législatives et présidentielle prévues pour 2023, ils affaibliront à coup sûr la base électorale du parti présidentiel, car ils chassent sur les Âmêmes terres, celles de l’islam politique.
Menaces contre les Kurdes
Davutoglu affiche un programme plus conservateur que celui de Babacan, un ancien ministre de l’économie, dont la popularité est grande dans les milieux d’affaires, alarmés par le ralentissement économique et l’absence de réformes.
L’ancien chef du gouvernement se montre particulièrement critique du régime présidentiel mis en place par et pour M. Erdogan, qui est désormais président et premier ministre. « Le système actuel a créé une grave inefficacité, un problème de confiance et une perte de nos normes démocratiques », a expliqué M. Davutoglu, promettant de rétablir les pouvoirs du Parlement en cas de succès aux élections.
C’est parce qu’il ne montrait pas assez d’empressement à préparer le terrain du nouveau régime présidentiel que M. Davutoglu a été renvoyé de son poste, en 2016. Ce qui ne l’a pas empêché, quelques mois plus tard, de voter en faveur des nouveaux amendements constitutionnels en tant que député de l’AKP.
Tombé en disgrâce depuis son éviction du gouvernement, l’homme, un ancien professeur d’université plutôt servile, s’était bien gardé jusqu’ici d’émettre la moindre critique contre son ancien patron. De 2016 à 2019, il est resté muet sur les purges, les errements du système judiciaire, le recul de l’Etat de droit.
Son espoir était de « réformer le parti de l’intérieur », a-t-il justifié en donnant sa démission. La déroute de l’AKP aux municipales du 31 mars – quand les islamo-conservateurs ont perdu plusieurs villes importantes, dont ÂIstanbul et Ankara, leurs fiefs depuis vingt-cinq ans – a changé la donne. Le voici qui se pose désormais en rival du numéro un.
Nostalgie de l’époque ottomane
Son succès politique s’annonce mitigé. Une large partie de la population le tient pour responsable des choix hasardeux de politique étrangère en Syrie et dans la plupart des autres pays du Moyen-Orient, à l’époque où il dirigeait la diplomatie, lui, le géopoliticien pétri de nostalgie pour l’époque ottomane.
L’opposition libérale a gardé un mauvais souvenir des menaces qu’il a adressées, en tant que premier ministre, à la population kurde, ainsi que la tolérance dont il a fait preuve envers l’escalade djihadiste.
Le président Erdogan le tient pour un adversaire sérieux. Au point d’avoir dépêché une délégation de l’AKP chez lui pour le ramener dans le droit chemin. Quelques jours plus tôt, il l’avait accusé, lui ainsi que Babacan, de malversations financières liées à l’université privée Sehir d’Istanbul. Niant cette accusation, Davutoglu a mis Erdogan et sa famille au défi de déclarer publiquement leurs avoirs. Une requête restée sans réponse.
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