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Le Figaro, le 08/01/2020
Par Isabelle Lasserre
DÉCRYPTAGE
En quelques années, Erdogan et Vladimir Poutine se sont imposés comme les acteurs principaux – avec l’Iran- de la guerre en Syrie.
C’est le nouveau couple en vogue du Moyen-Orient. La culture et l’histoire auraient dû les écarter l’un de l’autre, mais les intérêts stratégiques, l’économie et l’attirance mutuelle qu’ils se vouent ont fait de Vladimir Poutine et de Recep Tayyip Erdogan, un binôme dont la longévité dépasse les pronostics de la plupart des experts… Sans doute parce qu’il avance, main dans la main, dans le vide créé par le «retrait» américain de la région et l’espace laissé par une Europe divisée, faible et encore réticente à se considérer comme une puissance.
En quelques années, Erdogan et Vladimir Poutine se sont imposés comme les acteurs principaux – avec l’Iran- de la guerre en Syrie, le premier en soutenant les groupes rebelles et le second en sauvant le régime de Damas. Ils reproduisent aujourd’hui l’expérience en Libye en défendant, là aussi, des parties opposées. Depuis plusieurs mois, le maréchal Haftar, l’homme fort de l’est du pays, était soutenu par des mercenaires russes appartenant au groupe paramilitaire Wagner, proche du Kremlin.
La Turquie vient d’entrer dans la danse en annonçant le déploiement de conseillers et de soldats auprès du Gouvernement d’unité nationale (GNA) formé sous la houlette de l’ONU et dirigé par Fayez el-Sarraj. Ankara veut empêcher le pouvoir de Tripoli, avec lequel elle a récemment signé un accord qui prend en compte ses revendications sur des gisements d’hydrocarbures en Méditerranée, de tomber. Elle veut aussi protéger ses intérêts économiques en Libye. Comme elles l’ont fait en Syrie, la Russie et la Turquie profitent du chaos qui s’est installé en Libye depuis la chute du colonel Kadhafi. Elles placent leurs pions dans un pays considéré comme un verrou stratégique entre la Méditerranée et le Sahel.
La relation russo-turque revient de loin. En 2015, elle avait subi une grave crise quand l’armée turque avait abattu un bombardier russe en bordure de la Syrie. Depuis, les liens se sont resserrés. Moscou et Ankara coopèrent dans le domaine énergétique (construction par la Russie d’une centrale nucléaire, gazoduc) et militaire depuis que la Turquie a acheté un système de défense antiaérienne russe (S-400). Les deux présidents, qui entretiennent de bonnes relations personnelles, ont aussi en commun un discours antieuropéen et antioccidental.
Confrontation indirecte
Cette relation risque d’être mise à l’épreuve en Libye. La Turquie s’inquiète déjà des bombardements menés en Syrie par le régime de Damas et son allié russe sur Idlib, le dernier bastion des rebelles, dont certains sont appuyés par Ankara. En Libye les intérêts russes et turcs se feront à nouveau face, engagés dans des camps opposés, faisant redouter des accrochages. Mais Ankara et Moscou ont montré à plusieurs reprises que malgré les tensions et les crises, ils savaient éviter la confrontation directe. En Syrie, où ils risquaient déjà une forme de collision, ils ont atténué leurs différends en travaillant ensemble à une initiative diplomatique, à Astana. Sous la pression internationale, la Turquie a revu à la baisse son intervention en Libye et assuré qu’elle n’y enverrait pas de soldats combattants.
Pourtant, même contenue, l’intervention turque risque de modifier l’équilibre des forces en Libye, où el-Sarraj aura un soutien supplémentaire à opposer à Haftar et ses alliés, Émirats arabes unis et Égypte. L’initiative fait franchir un pas supplémentaire à l’internationalisation du conflit qui, comme la Syrie, empile les interférences étrangères.
C’est ce qui fait peur à l’Europe, qui dénonce «l’ingérence» de la Turquie dans le conflit et considère qu’il n’y a pas de solution militaire au conflit. C’est aussi ce qui inquiète la France, particulièrement mobilisée par la crise libyenne. Paris craint un réveil des cellules terroristes et une relance de la question migratoire. «Si on ne fait rien, l’engagement des Russes et des Turcs va se renforcer, et avec lui la multiplication des violences et l’internationalisation du conflit. Notre intérêt n’est ni de les laisser s’entendre ni de les laisser s’affronter en Libye», prévient un diplomate. Mais les leviers, diplomatiques, dont dispose l’Europe n’ont jusque-là pas réussi à réconcilier les frères ennemis libyens
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