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Le Monde, le 05/06/2020
Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Faïez Sarraj, le chef du gouvernement libyen d’accord national, a rendu visite, jeudi, à son protecteur, le président Erdogan, à Ankara.
C’est une visite de gratitude que Faïez Sarraj, le chef du gouvernement libyen d’accord national (GAN) reconnu par les Nations unies, a rendue, jeudi 4 juin à Ankara, à son protecteur, le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Grâce au soutien militaire turc, les forces du GAN ont pris le dessus sur l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal dissident Khalifa Haftar, stoppées net dans leur tentative de conquérir Tripoli. Mercredi, les forces progouvernementales se sont emparées de l’aéroport international de Tripoli, repris à l’ANL. Ce gain du GAN est le plus significatif depuis la prise de la base aérienne d’Al-Watiya, une place forte de l’ANL au sud-ouest de Tripoli.
Le revers essuyé par Haftar intervient après que l’ONU a annoncé la reprise des pourparlers entre les belligérants. La veille de la visite de Faïez Sarraj à Ankara, son adjoint, Ahmed Miitig, ainsi que le ministre des affaires étrangères du GAN, Mohamed Siyala, étaient reçus en Russie. A Moscou, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné la « nécessité d’une reprise des pourparlers » entre les deux camps.
Empêcher la « vente illégale » de pétrole
Une éventualité que le président Erdogan semble écarter pour le moment. « Nous ne nous assiérons pas à la table des négociations avec Haftar », a-t-il prévenu, jeudi, qualifiant le maréchal de « putschiste », invitant la communauté internationale à empêcher la « vente illégale » de pétrole sur les marchés internationaux.
Galvanisé par les gains militaires de son allié du GAN, le président turc entend récolter les fruits de son investissement. Les richesses énergétiques sont un élément-clé de l’engagement turc en Libye. Ankara a intensifié son soutien militaire au GAN en décembre 2019, après avoir signé, avec le gouvernement de Tripoli, un pacte de coopération militaire assorti d’un accord de démarcation maritime.
Par le biais de ce pacte, la Turquie s’arroge des droits de forage d’hydrocarbures dans la Méditerranée orientale, un projet que la Grèce, Chypre, l’Egypte, les Emirats arabes unis et la France ont condamné, le jugeant illégal. En mai, ces pays ont publié une déclaration commune condamnant les actions de la Turquie. A son tour, Ankara a qualifié ces pays d’« alliance du mal », accusant la France d’en être « le patron ».
Aux côtés de Faïez Sarraj jeudi, le président Erdogan a réitéré l’importance de la coopération énergétique. En vertu de l’accord maritime signé avec le gouvernement de Tripoli en novembre 2019, la Turquie a prévenu qu’elle allait mener, dès juillet, de nouvelles activités de forage dans les zones de la Méditerranée orientale qu’elle s’est arrogées, renforçant ainsi les tensions avec la Grèce.
Déjà alarmé par les forages turcs à proximité de Chypre, Athènes est irrité par la perspective de nouvelles activités exploratoires turques, cette fois autour de la Crète et de Rhodes.
Un nouveau point chaud
L’Union européenne a également dénoncé des forages qu’elle juge « illégaux », menaçant Ankara de sanctions. « Nous appelons la Turquie à cesser de forer dans les zones où se trouvent la ZEE [zone économique exclusive] ou les eaux territoriales de Chypre et de la Grèce », a déclaré, jeudi, Josep Borrell, le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
Depuis la découverte de champs gaziers importants pour Chypre, Israël et l’Egypte, la Méditerranée orientale est devenue un nouveau point chaud. Se sentant exclu du partage des ressources énergétiques, le gouvernement turc fait monter la pression.
Les revendications maritimes turques sont énoncées dans une doctrine militaire connue sous le nom de « patrie bleue » (Mavi Vatan). L’idée d’une Turquie attachée à projeter sa puissance non seulement en Méditerranée mais aussi dans l’Egée et la mer Noire y est exaltée.
Caressée par les cercles militaires anti-occidentaux, devenus puissants au sein de l’armée après les purges qui ont suivi le putsch manqué du 15 juillet 2016, cette doctrine a le vent en poupe. Le camp des « Eurasiens », favorables à un rapprochement avec la Russie et la Chine au détriment de l’orientation pro-occidentale du pays, a plus que jamais l’oreille du président Erdogan. Les tensions n’ont pas fini de croître en Méditerranée.
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