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Le Figaro, le 22/02/2015
par Georges Malbrunot
La Turquie a mené une incursion militaire à l’intérieur du territoire syrien dans la nuit de samedi à dimanche pour évacuer la dépouille d’un dignitaire ottoman et les soldats qui gardaient son tombeau situé dans une zone tenue par le groupe Etat islamique. La minuscule enclave n’était pas plus grande que deux terrains de football, mais elle était toujours sous souveraineté turque et revêtait une importance particulière aux yeux du régime islamo-conservateur d’Ankara.
Pour récupérer la dépouille d’un dignitaire ottoman enterré depuis bientôt 700 ans en territoire syrien, mais menacée par les djihadistes, Ankara n’a pas hésité à mobiliser plus de 570 soldats pour une brève mais vaste opération militaire.
À 21 heures samedi soir, protégés par des drones, une quarantaine de chars ont pénétré par le poste frontière de Mursitpinar. Direction: trente-cinq kilomètres au nord-est d’Alep, une zone désertique en territoire syrien où repose la dépouille de Souleïmane Shah, le grand-père d’Osman Ier, fondateur de l’Empire ottoman. Une zone dangereuse tenue par les djihadistes de l’État islamique qui n’ont pas opposé de résistance. «Les reliques du dignitaire turc ont été rapatriées temporairement en Turquie pour être inhumées ultérieurement en Syrie», a déclaré le premier ministre Ahmet Davutoglu, en rendant compte dimanche de l’opération «Shah Firat», flanqué de son ministre de la Défense, Ismet Yilmaz, et du chef de l’armée, le général Necdet Özel.La quarantaine de soldats qui gardaient le tombeau sont également rentrés en Turquie, et tout ce qu’il reste du lieu saint a été détruit.
Pas de guerre contre Daech
Ahmet Davutoglu a indiqué qu’une zone avait été sécurisée en territoire syrien, à la localité d’Eshme, à quelques centaines de mètres seulement de la frontière turque, pour y transférer dans quelques jours la dépouille du dignitaire turc. Une telle relocalisation revêt une importance politique et diplomatique pour Ankara, qui veut montrer qu’il n’a pas «perdu» contre les djihadistes. Les chaînes de télévision turques n’ont d’ailleurs pas manqué de diffuser des images de soldats plantant dans la nuit le drapeau turc sur le nouveau site qui doit abriter la tombe de l’ancêtre du fondateur de l’Empire ottoman, mort en 1236 dans le désert syrien, alors qu’il fuyait devant l’avancée mongole. Le régime islamo-conservateur au pouvoir en Turquie depuis 2002 voue un attachement particulier à l’Empire ottoman sur les ruines duquel a été fondée la République de Turquie en 1923. Situé sur la rive de l’Euphrate, le tombeau est considéré comme un territoire turc depuis la signature d’un traité entre la France, qui occupait alors ce territoire, et la Turquie, en 1921.
Mais à Ankara, les ténors du Parti républicain du peuple (CHP), le principal mouvement d’opposition au Parlement, se sont dits «indignés» par cette relocalisation du mausolée. «Pour la première fois de l’histoire de la République turque, nous perdons nos terres sans combattre, c’est inacceptable», a martelé Gürsel Tekin, le secrétaire général du CHP.
«Agression flagrante»
Pour Damas, il s’agit d’une «agression flagrante». «La Turquie ne se contente pas de fournir tout type de soutien aux bandes de l’État islamique, du Front al-Nosra et d’autres groupes terroristes liés à al-Qaida», a réagi le ministère des Affaires étrangères syriens. Damas a toutefois indiqué que la Turquie l’avait informé via son consulat à Istanbul de l’opération «Shah Firat». Les relations entre Ankara et Damas se sont sérieusement détériorées après le lancement de la révolte contre Bachar el-Assad au printemps 2011, alors qu’elles étaient jusque-là au beau fixe. Damas, qui vient de lancer une offensive pour reprendre aux rebelles la ville d’Alep, non loin de la frontière turque, accuse les services de renseignements d’Ankara de s’y opposer en soutenant différents groupes d’insurgés qui tiennent encore la partie est d’Alep. Une attaque du tombeau sacré par les djihadistes aurait pu pousser la Turquie à entrer en guerre contre ces derniers. Une perspective qu’Ankara ne souhaite pas.
http://www.lefigaro.fr/international/2015/02/22/01003-20150222ARTFIG00175-l-armee-turque-entre-en-syrie-pour-proteger-un-mausolee.php#xtor=AL-201
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