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Le Monde, le 15/11/2019
Par Marie Jégo
Recep Tayyip Erdogan a opposé une fin de non-recevoir à la proposition de Donald Trump de lui vendre des missiles américains Patriot en échange de l’abandon des S-400.
La Turquie n’entend pas renoncer à déployer les systèmes de défense antimissiles russes S-400 achetés à la Russie, a déclaré le président Recep Tayyip Erdogan, jeudi 14 novembre, à bord de l’avion qui le ramenait à Ankara après une visite éclair à Washington où il a reçu un accueil des plus chaleureux de son homologue américain, Donald Trump.
Présentée comme une solution alternative par l’administration américaine, la vente éventuelle de missiles américains Patriot à la Turquie n’a rien changé. La volonté de M. Erdogan de se placer sous le parapluie russe reste intacte.
« J’ai dit à Trump que nous étions prêts à acheter les Patriot. Mais nous considérons que la proposition qui consiste à les acheter et à abandonner les S-400 est une atteinte à notre souveraineté », a-t-il expliqué aux journalistes présents dans l’avion présidentiel. « Il ne peut être question de quitter les S-400 et de se tourner vers les Patriots », a-t-il conclu.
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Pilier oriental de l’OTAN depuis 1952, la Turquie a sidéré ses alliés en achetant à la Russie des batteries de missiles S-400, conçus à l’origine pour déchiffrer et abattre les avions de l’Alliance. Leur déploiement est un vrai casse-tête pour l’OTAN, car il suppose la présence de techniciens militaires russes sur le sol turc, lesquels auront obligatoirement accès aux données captées par les puissants radars dont sont dotés les S-400. Moscou pourra ainsi facilement percer les secrets technologiques du nouvel avion furtif américain F-35.
« Très graves problèmes »
Le jeu trouble de la Turquie au sein de l’Alliance a tendu un peu plus ses relations avec ses partenaires traditionnels. Juste après la livraison des premiers S-400, arrivés en Turquie en juillet, Washington a suspendu la participation turque au programme de fabrication des F-35.
Pour le moment, la suspension n’est que partielle, les entreprises turques du secteur de la défense continuent, au ralenti il est vrai, de produire quelques pièces pour les F-35. Elle sera totale à partir de mars 2020, ce qui risque de porter un coup fatal à l’industrie turque de défense, la privant de contrats d’une valeur de plusieurs milliards de dollars.
L’extrême complaisance manifestée par Donald Trump à l’endroit de son homologue turc lors de la visite de ce dernier à Washington, mercredi, avait pour objectif essentiel de le faire renoncer à l’utilisation des S-400.
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Comme les antimissiles n’ont pas encore été déployés, l’administration américaine pensait pouvoir convaincre M. Erdogan de les laisser dans leurs boîtes et de ne jamais les activer. C’est à ce prix seulement que la Turquie pourrait éviter l’imposition de sanctions prévues par « la loi visant à contrer les ennemis de l’Amérique par des sanctions » (Caatsa, ou Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act). Adoptée en 2017, cette loi prévoit des pénalités envers les Etats ou les entreprises qui ont conclu des accords commerciaux avec des entités russes.
Jusqu’ici, le président Trump a réussi à empêcher le Congrès de voter en faveur de ces sanctions. Si elles venaient à être prononcées, elles sonneraient le glas de la coopération militaire américano-turque et mettraient l’économie turque en sérieuse difficulté.
Lors de la conférence de presse avec son homologue turc, Donald Trump a reconnu que l’acquisition des S-400 créait « de très graves problèmes ». Visiblement, ceux-ci n’ont pas été surmontés pendant la visite puisque les discussions autour des S-400 vont se poursuivre.
Solution irréalisable
Le secrétaire d’Etat américain, Michael Pompeo, a ainsi été prié de s’employer à résoudre cette épineuse question. En réalité, le président américain et le petit groupe de sénateurs républicains convié aux discussions avec le président Erdogan ont été incapables de persuader ce dernier de renoncer au déploiement des S-400.
Sûr de son pouvoir de convaincre, le numéro un turc avait demandé à intervenir devant le Congrès américain, ce qui lui a été refusé. Toutefois, les propos patelins de Donald Trump à son endroit, le tapis rouge déployé sous ses pieds à Washington, n’ont fait que le renforcer dans sa conviction de mener une politique équilibrée.
« Je veux que l’Amérique et la Russie soient mes amis. Tous nos efforts sont orientés vers cela », a-t-il expliqué à l’issue de sa visite à Washington, évoquant son projet de créer un système de défense polyvalent incluant à la fois les S-400 et les Patriot, une solution irréalisable.
Mercredi à Washington, après ses entretiens à la Maison Blanche, M. Erdogan a prononcé un discours au département turc des affaires religieuses (Diyanet). Il y a affirmé que « les Arméniens étaient des nomades » au moment de leur déportation massive des terres d’Anatolie en 1915.
Revenant sur la récente décision de la Chambre des représentants américains de reconnaître le génocide des Arméniens de l’empire ottoman, il a espéré que le Sénat américain se garderait de faire la même chose. Son vœu a été exaucé. A peine M. Erdogan avait-il quitté Washington que le sénateur républicain Lindsey Graham a bloqué la tentative d’élus démocrates de faire adopter cette résolution en accéléré par le Sénat.
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