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La Libre (Belgique),  le 27/02/2016
INTERNATIONAL
Si l’accord de cessez-le-feu qui devait entrer en vigueur la nuit dernière en Syrie est un test pour les différentes factions combattantes, il l’est aussi pour deux pays qui jouent un rôle clé dans le conflit syrien : la Russie, soutien de Damas et parrain des accords avec les Etats-Unis, et la Turquie, qui se dit « sérieusement inquiète » de la viabilité de la trêve.
Russes et Turcs sont largement impliqués dans le conflit, à des degrés divers.
La Russie a lancé en Syrie « sa plus grande opération aérienne expéditionnaire depuis la fin de l’Union soviétique », note Douglas Barrie, de l’International Institute for Strategic Studies (IISS) de Londres. Son budget militaire a augmenté de 21,7 % l’an dernier et la Syrie, après la déroute en Afghanistan, est un test de sa tentative de restaurer une puissance militaire dans le monde.
Vendredi, juste avant le cessez-le-feu, les avions russes ont multiplié les frappes contre les rebelles syriens, notamment dans la Ghouta orientale où l’Armée de l’Islam (Jaich al-Islam) n’est qu’à quelques kilomètres du centre de Damas. Moscou et Damas considèrent ce groupe comme « terroriste », qui ne l’est pas pour les Etats-Unis et le Conseil de sécurité de l’Onu, ce qui en principe devrait épargner Jaich al-Islam des frappes russes et internationales qui continueront contre Daech et le Front al-Nosra.
Moscou n’a pas seulement déployé des avions bombardiers en Syrie pour frapper du ciel l’opposition au régime de Bachar Al-Assad. Il a aussi déployé des Soukhoi S-30 capables de faire respecter une zone d’interdiction de survol au-dessus de la Syrie, mettant ainsi fin au plan de la Turquie de créer une zone refuge pour l’opposition le long de sa frontière.
Cerise sur le gâteau, le 11 février, le ministère russe de la Défense a diffusé une vidéo dans laquelle on voit un bombardier Soukhoi S-34 équipé d’un missile de type KH-35U destiné à couler des navires. « A notre connaissance, Daech n’a pas de force maritime », glisse Douglas Barrie.
La tentation d’y aller
En revanche, la Turquie – dont l’aviation a abattu en novembre dernier un Soukhoi qui s’était aventuré dans son espace aérien – a plus de raisons de s’inquiéter de ce large déploiement russe à ses frontières, qui se tient prêt à une guerre beaucoup plus large.
La Turquie héberge 2,2 millions de réfugiés syriens et rien ne dit que tous reviendront dans une Syrie en paix, mais détruite.
Les Etats-Unis ont poussé les Kurdes de Syrie à prendre, avec des alliés arabes et syriaques, le contrôle d’une bande de territoire le long de la frontière turque, ceci afin d’éloigner l’Etat islamique. Mais Ankara se méfie comme de la peste des Kurdes syriens parce qu’ils sont proches, idéologiquement, du PKK. Après avoir réussi à exclure les Kurdes de Syrie (PYD) de la plateforme de l’opposition réunie en Arabie saoudite, Ankara a vainement tenté d’exclure le PYD, et sa branche armée le YPG, de l’accord de cessez-le-feu.
S’adressant à des journalistes étrangers, un porte-parole de la présidence turque, Ibrahim Kalin, n’a pas exclu des frappes aériennes à l’intérieur de la Syrie. Ankara a aussi plaidé, avec Ryad, pour le déploiement de forces terrestres internationales.
La tentation est grande, chez certains faucons de l’AKP, de faire intervenir l’armée turque au nord de la Syrie. Mais ils semblent isolés dans une Turquie inquiète d’une conflagration qui deviendrait régionale, sans l’appui de l’Otan. « La plupart des gens craignent que la Turquie s’enfonce dans une guerre dont la majorité ne veut pas », estime Semih Idiz, chroniqueur au journal libéral « Hürriyet ».
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