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Le Parisien, le 11/06/2019
Nicolas Berrod
Kylian Mbappé lors du match entre la Turquie et la France, à Konya, le 8 juin 2019. LP/Olivier Corsan
Plusieurs dirigeants politiques ont dénoncé les sifflets d’une partie des supporters turcs lors du match de leur équipe face à l’équipe de France, samedi soir.
« Inacceptables ». Emmanuel Macron a vivement réagi aux sifflets qui ont accompagné la Marseillaise en ouverture du match des Bleus Turquie-France, samedi soir, à Konya.
De nombreux autres dirigeants politiques ont dénoncé cet acte, même si le contexte local incite à ne pas y voir forcément qu’une attaque directe contre la France. On fait le point.
Que s’est-il vraiment passé ?
Une partie du public turc a sifflé les joueurs français dès leur entrée sur le terrain lors de l’échauffement. C’est ensuite la Marseillaise qui a été huée, au moment où les joueurs français s’apprêtaient à chanter l’hymne national.
🎥 – 🇫🇷 – La Marseillaise résonne dans le stade de Konya https://t.co/BByDeRH6r9#TURFRA à suivre en direct sur @tf1 et @mytf1 â–º https://t.co/mlB3Gj7Kif
— Téléfoot (@telefoot_TF1) 8 juin 2019
« Ils l’ont sifflée juste vingt ou trente secondes et pas du début à la fin, ça m’a beaucoup surpris », nuance Dominique Sévérac, l’un des envoyés spéciaux du Parisien/Aujourd’hui en France, qui dit quand même avoir été « choqué ». Selon lui, les sifflets étaient loin d’être généralisés dans le stade. « A côté de moi, certains applaudissaient même », raconte-t-il.
Sur Twitter, le journaliste de l’Équipe Bilel Ghazi a également indiqué que seule « une partie du public » a « sifflé l’entame (de la Marseillaise), avant de s’arrêter face à la désapprobation de la majorité du public ».
Important d’apporter 1 précision sur l’histoire de l’hymne français sifflé hier à Konya. Non, le public turc n’a pas sifflé La Marseillaise. Plus juste de dire qu’une partie du public en a sifflé l’entame avant de s’arrêter face à la désapprobation de la majorité du public 1/2
— Bilel Ghazi (@BilelGhazi) 9 juin 2019
« Les Bleus n’ont pas été bien accueillis par un certain nombre de supporters mais très bien par d’autres, donc pour moi il n’y a pas d’incident », a abondé de son côté ce lundi matin le président de la FFF, Noël Le Graët.
Une position plus mesurée que celles de nombreux politiques ayant réagi. Outre Emmanuel Macron, la députée Les Républicains Valérie Boyer y a vu une « attitude indigne de la part de la Turquie ! ». « L’attitude du public turc ce soir est indigne. […] Assez de se faire marcher dessus impunément », s’est exclamé Jordan Bardella, nouveau député européen du Rassemblement national.
« Les Bleus n’ont pas été bien accueillis par un certain nombre de supporters mais très bien par d’autres, donc pour moi il n’y a pas d’incident », a abondé de son côté ce lundi matin le président de la FFF, Noël Le Graët.
Une position plus mesurée que celles de nombreux politiques ayant réagi. Outre Emmanuel Macron, la députée Les Républicains Valérie Boyer y a vu une « attitude indigne de la part de la Turquie ! ». « L’attitude du public turc ce soir est indigne. […] Assez de se faire marcher dessus impunément », s’est exclamé Jordan Bardella, nouveau député européen du Rassemblement national.
Konya, un stade à part ?
Oui, cette ville située au centre du pays est réputée pour son penchant très nationaliste. « À Konya, les habitants sont aussi très conservateurs et très religieux », renchérit Alim*, un franco-turc qui suit de près le foot dans son pays d’origine.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que des sifflets retentissent dans l’enceinte de Konya, et pas seulement lors d’un hymne étranger. En octobre 2015, quelques jours après les attentats à Ankara qui avaient causé la mort de plus de 100 personnes, la minute de silence en ouverture d’un match qualificatif pour l’Euro 2016 avait été sifflée. Certains spectateurs avaient aussi crié « Allah Akbar ».
La France était-elle directement visée samedi soir ?
C’est possible, au vu du passif tendu entre la France et la Turquie : refus de Nicolas Sarkozy d’intégrer la Turquie dans l’UE, soutien aux combattants kurdes, reconnaissance du génocide arménien par la France, etc. « La France entretient des rapports passionnels avec la Turquie depuis de nombreuses années », résume Didier Billion, directeur adjoint de l’IRIS et spécialiste de la Turquie.
Reste qu’aucun slogan ni aucune affiche anti-France n’ont été entendus ou vus samedi soir. « J’ai plus eu le sentiment que c’est l’adversaire qui était sifflé, plutôt que la France en particulier », estime Dominique Sévérac. L’envoyé spécial pour notre journal dit n’avoir « pas senti de défiance » envers la France lors de son séjour, alors qu’il était déjà présent à Konya la veille du match.
Siffler un hymne étranger, c’est déjà arrivé en Turquie ?
Oui, mais c’est plutôt rare. C’est notamment arrivé le 18 novembre 2015, lors d’un match face à la Grèce, à Istanbul. Pays qui entretient des rapports parfois très tendus voire belliqueux avec la Turquie depuis la fin du XIXe siècle. Le sélectionneur turc Fatih Terim avait condamné un acte « inadmissible ». « Nous avons pour coutume de respecter nos voisins. Si nous étions victimes à l’étranger de ces sifflets, nous serions dévastés », s’était-il désolé en conférence de presse d’après-match.
« Pendant longtemps, il y a eu un très grand respect pour les hymnes internationaux en Turquie. Mais ça a un peu changé ces dix dernières années avec la société qui a évolué, devenant plus conservatrice et plus anti-occidentale », estime Alim. « Ça peut arriver qu’un hymne soit sifflé car il y a une ambiance très chaude lors des matchs en Turquie, même s’il y a moins de hooliganisme que dans d’autres pays », abonde Didier Billion.
A l’inverse, la Marseillaise a déjà été sifflée dans d’autres pays. Par exemple lors d’un Italie-France, à Bari, le 31 août 2016. Le gardien transalpin Gianluigui Buffon s’était mis à applaudir pour essayer de couvrir les sillets.
Que risque la Turquie ?
Après les sifflets visant la Marseillaise, l’UEFA pourrait décider d’agir et de sanctionner la fédération turque de football pour « perturbation des hymnes nationaux », comme c’est théoriquement prévu à l’article 16-2 de son règlement. Contactée, l’instance européenne, qui gère les matchs de qualification pour l’Euro 2020, ne nous a pas encore répondu.
A peine dix minutes après la Marseillaise, Marine Le Pen s’exprimait sur Twitter pour demander des « sanctions pour le manque de respect du public turc ».
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