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La Croix, le 07/12/2017
Thomas Jacobi
De notre correspondant
Le président turc Recep Tayyip Erdogan est en visite pour deux jours en Grèce, au moment où le pays cherche à desserrer l’emprise d’Ankara sur la minorité grecque musulmane et turcophone.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan arrive aujourd’hui en visite d’État en Grèce pour deux jours, accompagné d’une centaine de ministres et d’hommes et femmes d’affaires, de 57 journalistes, et de vingt membres de sa garde personnelle. Les voitures de son convoi seront toutes identiques et blindées pour compliquer la tâche d’éventuels terroristes. Le centre d’Athènes sera fermé à la circulation, aux piétons et les téléphones portables y seront désactivés. C’est qu’il y a moins d’une semaine la police grecque a démantelé une cellule terroriste turco-kurde qui préparait un attentat. Autant dire que les services de sécurité des deux pays sont sur les dents, d’autant que, malgré les interdictions, plusieurs manifestations d’opposants sont prévues.
Plusieurs sujets de friction accompagnent cette première visite d’un président turc depuis soixante-cinq ans en Grèce, notamment les différends territoriaux, la coopération énergétique, la question migratoire, l’épineux dossier de la réunification de Chypre et, bien sûr, la question des Turcs venus demander asile en Grèce, des dossiers qui ont toutefois déjà été l’objet des deux précédentes visites de Recep Tayyip Erdogan, alors premier ministre.
Il y a moins d’une semaine, le gouvernement Tsipras faisait adopter un projet de loi qui rend l’application de la charia facultative et non plus obligatoire pour les 120 000 à 150 000 musulmans turcophones de Grèce. Depuis le traité de Lausanne, qui a marqué la fin des hostilités entre les deux pays en 1923, cette communauté est en effet régie par la charia pour les affaires familiales – mariages, divorces, héritages et éducation. Et les différends sont gérés par les muftis et non les tribunaux grecs, quand bien même les intéressés sont citoyens grecs. Athènes cherche ainsi à desserrer l’emprise, voire le contrôle d’Ankara sur cette minorité. Officiellement, ce dossier ne sera pas abordé dans les discussions. Pourtant le président Erdogan passera la journée de demain en Thrace occidentale, où vit la communauté.
Athènes joue profil bas. « Tout ce qui peut faire baisser les tensions gréco-turques dans cette région est bénéfique », souligne-t-on au ministère des affaires étrangères. « Tout au plus peut-on espérer de cette visite de faire baisser les violations de notre espace aérien », souligne, circonspect, Thanos Dokos directeur d’Eliamep, centre d’étude de la politique européenne et étrangère de Grèce. Selon le politologue, le président turc est le grand gagnant de cette visite : « Il a des problèmes avec les pays limitrophes de la Turquie, avec l’Allemagne et d’autres pays européens, ses relations sont également tendues avec l’Otan et Washington. Il montre ainsi sa stature de dirigeant avec lequel il faut compter en se faisant accueillir par un État membre de l’Union européenne. »
Quant à l’enjeu migratoire et aux réfugiés turcs, les semaines à venir seront décisives. Elles diront si le flux de migrants baisse – près de 28 000 sont arrivées en Grèce de Turquie depuis le début de l’année – et si les Turcs restent sur le sol grec. On verra si la Grèce reste, comme l’estime la presse locale, le meilleur allié de la Turquie au sein de l’UE.
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