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Marianne, le 05/10/2021
Par Vincent Gény
Jeux d’influence
Présenté ce 5 octobre, le rapport de la mission sénatoriale d’information sur les influences étrangères dans les universités dénonce l’ingérence de la Chine et la Turquie notamment dans les sciences humaines et sociales.
Les puissances étrangères profitent de leur influence pour imposer leur vision du monde en France via le monde universitaire. C’est l’un des nombreux constats du rapport de la mission sénatoriale d’information sur les influences étrangères dans les universités, présenté ce mardi 5 octobre. En ligne de mire notamment : la Chine et la Turquie. Ces deux pays y sont notamment accusés d’instrumentaliser les sciences humaines et sociales afin de modeler leur image, redorer leur réputation ou encore, imposer une certaine vision de l’histoire.
En France, les autorités sont attentives aux « savoirs et savoir-faire » technologiques qui risqueraient de faire l’objet d’une captation par des puissances étrangères. Or, la vigilance se concentre sur les secteurs les plus sensibles et délaisse les domaines des sciences sociales comme l’histoire. Il s’agit pourtant d’un secteur sur lequel les puissances étrangères misent afin d’imposer leur vision. Les exemples de la Chine avec le Tibet, ou de la Turquie avec le génocide arménien, sont particulièrement éloquents.
« On observe un crescendo qui doit nous interroger : après les services, l’industrie, puis l’alimentaire, ce sont nos principes et valeurs qui sont à présent visés », affirmaient déjà Emmanuel Dubois de Prisque et Sophie Boisseau du Rocher dans leur ouvrage La Chine e(s)t le monde ? (Odile Jacob) paru en 2019. Pointé par le rapport : le principe de liberté académique français que ces pays utilisent à leur avantage pour faire progresser leur vision du monde, et justifier certaines politiques via leurs travaux de recherche.
TURQUIE : PIRATAGE ET NATIONALISME
Au pays d’Erdogan, les moyens sont « limités » mais « ciblés ». La Turquie punit le « dénigrement public de la nation turque (…) de six mois à deux ans d’emprisonnement ». Preuve s’il en faut que la défense du roman national turc officiel est primordiale. Le contrôle s’effectue même à l’étranger. Selon Claire Mouradian, historienne d’origine arménienne, interrogée par la commission, la Turquie pratiquerait « la pression et la restriction de l’accès au territoire turc » pour les chercheurs qui travaillent sur des thématiques sensibles comme le génocide arménien ou le conflit avec les indépendantistes kurdes. Ce qui peut sembler anodin a « des implications concrètes sur la formation des futurs chercheurs ». En ne pouvant étudier en Turquie, des étudiants se réorienteraient vers d’autres pays, de peur de ne « pas réussir à faire correctement leur mémoire ». « Il y a donc un phénomène d’anti-sélection », alerte le rapport.
Le monde académique est aussi la cible d’interférences et de menaces de la part de groupes nationalistes turcs « soutenus et encouragés par les autorités du pays ». L’Institut français des relations internationales (IFRI) en a déjà fait les frais. Son site web a été hacké en 2015 au moment où un étudiant avait été chargé de réaliser « un mémoire sur la reconnaissance du génocide arménien par les Américains ». Deux ans plus tard, le directeur de l’Institut, Thomas Gomart, avait affirmé à la télévision que le président turc « pourrait connaître un sort funeste ». Résultat, l’IFRI a reçu une avalanche de menaces et subi « une campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux ».
Les think tanks financés par la Turquie participent aussi activement à ces tentatives d’interférence. Cité dans le rapport, l’Institut du Bosphore de Paris a été créé en 2009. Il développe des thèses largement favorables aux autorités, sans toutefois propager de fake news. Mais d’autres n’ont pas de tels scrupules. En 2019, la cour d’appel de Paris avait débouté Maxime Gauin, membre du think tank turc AVIM, de ses poursuites en diffamation contre le directeur de la publication du site Nouvelle d’Arménie, Ara Toranian. Ce dernier avait comparé Maxime Gauin à Robert Faurisson, historien négationniste qui réfute l’existence des chambres à gaz. Dans sa décision, la cour d’appel a estimé que « Maxime Gauin reprenait à son compte les thèses négationnistes de la Turquie sur le génocide arménien de 1915 et exprimait un négationnisme obsessionnel dans la contestation de ce génocide ».
INSTITUTS CONFUCIUS ET « SOFT POWER »
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