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Le Parisien, le 19/04/2015
Des soldats turcs dans la province de Canakkale se préparent, le 18 mars 2015, avant la cérémonie du centenaire de la bataille de Gallipoli (AFP/OZAN KOSE)
En décidant de célébrer en grande pompe le 100e anniversaire de la bataille de Gallipoli avec un jour d’avance, la Turquie s’est attirée de vives critiques, certains l’accusant de vouloir faire de l’ombre à un autre centenaire plus polémique, celui du « génocide » arménien.
Plus qu’une simple querelle de calendrier, l’affaire a tourné en guérilla politique, avec pour toile de fond les événements tragiques de la Première guerre mondiale.
La controverse a démarré en janvier, lorsque le président turc Recep Tayyip Erdogan a invité son homologue arménien Serge Sarkissian, entre autres chefs d’Etat et de gouvernement, au centième anniversaire des combats qui ont opposé les troupes de l’Empire ottoman aux Alliés dans l’embouchure des Dardanelles.
Comme l’an dernier déjà , les autorités d’Ankara ont retenu le 24 avril pour leurs festivités, avec un jour d’avance sur la date du débarquement des soldats britanniques, australiens, néozélandais et français dans la presqu’île de Gallipoli, le 25 avril 1915.
L’invitation a suscité la fureur de M. Sarkissian, qui l’a immédiatement refusée en rappelant qu’il honorerait le même jour, dans sa capitale Erevan, le souvenir des centaines de milliers d’Arméniens massacrés par les Ottomans à partir de 1915.
Selon Erevan et de nombreuses autres capitales, ces tueries ont coûté la vie à 1,5 million d’Arméniens lors d’une campagne d’élimination systématique qui relève du génocide. La Turquie récuse catégoriquement ce terme et dénonce tous ceux qui l’utilisent.
Le président arménien a donc clairement accusé le dirigeant islamo-conservateur turc de vouloir se livrer à une « manipulation de l’histoire » et « détourner l’attention du monde des activités marquant le centenaire du génocide ».
La controverse s’est transformée en cauchemar diplomatique pour les grands de ce monde, sommés de choisir entre Gallipoli et Erevan.
C’est notamment le cas du président russe Vladimir Poutine, écartelé entre l’appel de l’ancienne république soviétique où ses troupes disposent toujours d’une base et son désir de plaire à Ankara, son partenaire dans un projet important de gazoduc.
– « Posture politique » –
Selon le quotidien Kommersant, le numéro 1 russe devrait finalement se rendre en Arménie et dépêcher en Turquie le président du parlement, 4e personnage de l’Etat.
Pour les deux pays, ces événements revêtent une même importance historique, qui relève de la fierté nationale ou de l’acte fondateur.
Pour les Turcs, la bataille de Gallipoli est une victoire, particulièrement meurtrière. Mais elle a également été un événement précurseur de la fondation de la Turquie moderne, et le colonel Mustafa Kemal, qui proclamera en 1923 la République turque moderne née de la chute de l’Empire ottoman, s’est illustré à Gallipoli.
Pour les Arméniens, le 24 avril 1915 marque le coup d’envoi des arrestations et des déportations massives qui coûteront la vie à un million et demi des leurs dans le cadre d’une campagne d’élimination systématique.
« Tout ceci relève de la posture et de la rhétorique politiques », déplore le directeur du centre d’études régionales d’Erevan, Richard Giragosian, « c’est un bras de fer obstiné et émotionnel où chaque camp essaie de provoquer et susciter des réactions exagérées ».
A l’approche du jour J, la tension est à son comble. Le pape François, en évoquant le « génocide » arménien, et le Parlement de l’Union européenne (UE), en la priant de le reconnaître, ont rendu la Turquie furieuse. Des « délires », a tranché M. Erdogan, pendant que les médias qui le soutiennent s’offusquent de cette « guerre » faite à leur pays.
« De nombreuses personnes en Turquie sont persuadés que le génocide arménien n’a pas existé ou qu’il n’a jamais été planifié », rappelle l’ancien ambassadeur de l’UE à Ankara, Marc Pierini, aujourd’hui expert à la fondation Carnegie.
Le fossé entre les deux camps est profond, illustré par la paralysie du processus historique de normalisation des relations entre Ankara et Erevan amorcé en 2009. Mais certains veulent croire que ce n’est que partie remise.
« La réconciliation prendra plusieurs générations », pronostique M. Giragosian, « mais la normalisation sera un premier pas important ».
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