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La Libre (Belgique), le 24/02/2021
Reportage Céline Pierre-Magnagni Correspondante à Istanbul
Tous ensemble/Hep birlikte », peut-on lire sur la pancarte bilingue tenue à l’avant du cortège.
Une trentaine de personnes sont rassemblées ce mardi 23 février devant les grilles de la célèbre Université de Galatasaray, dans le quartier d’Ortaköy, à Istanbul. Des professeurs français et turcs sont mobilisés pour manifester leurs inquiétudes quant à l’avenir de leur établissement à la suite des récentes mesures prises par le YÖK, institution qui régit l’enseignement supérieur en Turquie. Celle-ci vient d’imposer aux enseignants de nationalité française d’obtenir un certificat de connaissance de la langue turque.
« Aucun niveau de langue n’était demandé dans mon contrat avant de venir. J’avais déjà commencé à apprendre le turc, mais il me faudrait deux ans pour atteindre le niveau B2 requis par l’administration », explique une enseignante qui s’exprime, comme ses collègues, sous couvert d’anonymat. « Je suis donc sans permis de résidence. Heureusement que j’ai bénéficié de l’aide de mon entourage pour m’installer », poursuit la jeune femme, quelque peu dépassée par les événements.
Installée sur les bords du Bosphore, l’Université de Galatasaray a été fondée en 1992 à la suite d’un accord entre le Premier ministre Turgut Özal et le président François Mitterrand. Atypique dans le paysage des institutions éducatives francophones à l’étranger, liée au ministère des Affaires étrangères français, elle était destinée à incarner « l’amitié franco-turque » à travers la coopération universitaire. Classée parmi les meilleures universités du pays, elle accueille 5 000 étudiants environ chaque année et se présente comme un tremplin vers des carrières internationales.
Mais force est de constater que « l’amitié » entre les deux pays a récemment connu quelques turbulences dont l’équipe éducative fait aujourd’hui les frais. Cette année, l’obtention des permis de travail des professeurs – qui valent pour titre de séjour – a été conditionnée à la présentation d’un certificat de langue turque sans que ce prérequis leur soit signifié en amont.
Une vingtaine d’enseignants se trouvent ainsi abandonnés dans les limbes administratifs sans que les autorités turques et françaises parviennent à trouver de terrain d’entente pour réussir à terminer l’année universitaire dans de bonnes conditions. Sollicitée par La Libre Belgique, l’ambassade de France à Ankara n’a, quant à elle, pas souhaité s’exprimer sur la question.
« Nous sommes les victimes d’une confrontation entre deux populismes », analyse l’un des professeurs concernés par ce qui est présenté comme un imbroglio administratif.
Les tirs croisés entre les présidents Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdogan, de l’Otan au Karabakh, ont en effet rythmé les relations diplomatiques ces derniers mois et compliqué la gestion de nombreux dossiers communs.
OEil pour oeil, dent pour dent
Dans le bras de fer qui oppose Paris à Ankara, cette nouvelle mesure du YÖK fait figure de réponse à celles prises en France dans les anciens ELCO (enseignements de langue et de culture d’origine), devenus EILE (enseignements internationaux de langues étrangères) à la rentrée 2020, qualifiés de « vecteur important du séparatisme » par le président Macron. La France oblige en effet désormais les enseignants turcs des EILE à posséder un niveau B2 de français.
Au-delà du cas très particulier de l’Université de Galatasaray, certains craignent que la mesure s’étende à d’autres universités et établissements employant des professeurs de nationalité étrangère dans le secondaire. Des aménagements qui pourraient paraître anecdotiques s’ils n’entraient pas en résonance avec le nationalisme et le chauvinisme des discours politiques dominants en Turquie. Vues par le gouvernement Erdogan comme les vestiges d’un ordre du monde dépassé, ces écoles pourraient en faire les frais.
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