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Le Journal du Dimanche, le 14/12/2020
Par Antoine Malo, envoyé spécial à Bakou (Azerbaïdjan)
La visite du président turc Erdogan en Azerbaïdjan pour célébrer la victoire contre les Arméniens fragilise les ambitions de Paris et de l’Europe.
« Le Karabakh est à nous. Le ÂKarabakh, c’est l’Azerbaïdjan! » À l’aéroport de Bakou, voici les premiers mots, scintillant au-dessus des guérites des services d’immigration qui accueillent les visiteurs étrangers. Plus d’un mois après la défaite de l’Arménie dans la province Âsécessionniste du Haut-Karabakh et la signature d’un cessez-le-feu sous l’égide de la Russie, la fièvre nationaliste qui s’est emparée du pays du Sud Caucase n’est toujours pas retombée. Une violation de la trêve a même été signalée hier après des échanges de tirs vendredi entre forces azéries et arméniennes dans un district resté sous le contrôle du Karabakh.
Pour le régime de l’autoritaire Ilham Aliev, ce succès, bâti au prix de six semaines de combats Âmeurtriers, ne sert pas uniquement à souder le peuple derrière lui. Il a aussi rebattu les cartes sur le front diplomatique. Et à ce petit jeu, la France pourrait bien être l’un des perdants.
Une résolution des députés français qui tombe mal pour le Quai d’Orsay
Certes, Paris n’a jamais été un partenaire privilégié du pétro-État. Les échanges commerciaux entre les deux pays demeurent modestes (749 millions d’euros en 2019), même si l’Azerbaïdjan est un fournisseur important Âd’hydrocarbures. Diplomatiquement, en revanche, la France reste très impliquée dans la région puisque, depuis 1992, elle copréside avec la Russie et les États-Unis le groupe de Minsk, chargé de trouver une issue pacifique au conflit du Haut-Karabakh vieux de plusieurs décennies.
Désormais, ce statut de médiateur est sérieusement menacé notamment depuis la reconnaissance fin novembre par le Sénat de Âl’indépendance du Haut-Karabakh, un vote qui a déclenché la colère de Bakou. L’adoption, quelques jours plus tard à l’Assemblée nationale, d’une résolution portant sur « la protection du peuple arménien et des communautés chrétiennes d’Europe et d’Orient » a été vécue comme un second affront. Ce qui a valu une convocation à l’ambassadeur de France auquel une lettre de protestation a été remise.
Depuis, le Quai d’Orsay tente de redresser la barre, Jean-Yves Le Drian affirmant que le choix des parlementaires ne reflétait aucunement la position officielle française. Mais le mal est fait. « Les Français ne sont pas très appréciés en ce moment ici », résume avec amertume l’activiste Anar ÂMammadli. Dans une note récente, Thomas de Waal, spécialiste de la région au Carnegie Endowment for International Peace, suggère que Paris, ayant perdu de sa neutralité, cède sa place au sein du groupe de Minsk à un pays européen plus consensuel comme l’Allemagne ou la Suède.
Erdogan veut évincer les Occidentaux
Pour le chercheur, cette situation vient sanctionner une trop grande passivité des Français et des Américains dans le dossier du Haut-ÂKarabakh depuis des années. « Même en juillet, quand il y a eu une première montée de tensions et qu’une guerre avec l’Arménie se profilait, aucun des deux pays n’a jugé bon d’envoyer ici des émissaires pour désamorcer la crise », regrette Anar Mammadli.
La position française semble dÂ’autant plus fragilisée aujourd’hui que la guerre de l’automne a Ârenforcé les liens entre l’Azerbaïdjan et le « frère » turc, qui lui a apporté une aide armée cruciale. Jeudi, Recep Tayyip Erdogan était d’ailleurs Âl’invité de la grande parade militaire, qui s’est déroulée jeudi dans les rues de Bakou.
Auparavant, lors d’un entretien avec son homologue Aliev, le président turc avait évoqué un projet de plateforme pour restaurer la paix régionale, sorte d’alternative au groupe de Minsk qui comprendrait outre Ankara, cinq pays, dont l’Iran, la Géorgie et la Russie. Une manière de prendre pied politiquement dans le Caucase mais surtout d’en évincer les Occidentaux, et en particulier la France, sa cible privilégiée depuis des mois.
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