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Le Monde, le 09/09/2020
Par Piotr Smolar
Les tensions en Méditerranée orientale, attisées par le contentieux entre la Turquie et la Grèce, seront au cœur du sommet des pays du sud de l’Union européenne, organisé, jeudi 10 septembre, à Ajaccio, à l’invitation d’Emmanuel Macron.
Le retrait américain des affaires brûlantes du Moyen-Orient laisse les autres acteurs devant leurs responsabilités, leurs appétits et leurs faiblesses. Confrontés aux politiques agressives de la Turquie, les membres méditerranéens de l’Union européenne (UE) ont décidé de serrer les rangs. La tenue d’un sommet Med-7, à Ajaccio (Corse-du-Sud), jeudi 10 septembre, doit donner l’occasion aux dirigeants de ces sept pays, accueillis par Emmanuel Macron, d’échanger de façon informelle sur leurs préoccupations et leurs « priorités différentes », selon l’Elysée. Ce rendez-vous, dont la première édition a eu lieu en 2016, doit aussi servir à préparer le Conseil européen des 24 et 25 septembre, qui sera essentiellement consacré à la Turquie.
Le 13 juillet, le conseil des affaires étrangères de l’Union européenne s’était déjà focalisé sur ce pays. « Une grande unité de vues », s’était alors exprimée, selon le Quai d’Orsay. « Les lignes bougent dans l’UE », veut-on croire à l’Elysée, où l’on souligne « les termes très similaires et très cohérents » employés à Brégançon, le 20 août, par Emmanuel Macron et Angela Merkel, au sujet de la Méditerranée orientale. L’escalade verbale entre Paris et Ankara, qui avait stupéfié certains membres de l’UE par sa violence, était une affaire de forme. Sur le fond, les récriminations européennes s’accumulent. Mais, au-delà des coups de menton et des manœuvres militaires de part et d’autre, chacun comprend, finalement, la nécessité de compromis négociés, comme à propos de la gestion des migrants.
La Turquie, pourtant membre de l’OTAN, continue d’organiser le transfert massif d’armements vers la Libye, en soutien du gouvernement de Tripoli, après l’acheminement de milliers de combattants syriens. Une mission européenne, Irini, a été mise en place afin de faire respecter sur un plan maritime l’embargo sur les armes, imposé par les Nations unies. « Nous souhaitons que d’autres partenaires s’engagent », dit-on à l’Elysée, la France jouant un rôle central dans cette mission.
« Politique du bâton et de la carotte »
La Grèce et Chypre accusent aussi la Turquie de violer la loi maritime internationale, dans sa quête de nouvelles réserves d’hydrocarbures. Le 5 septembre, Recep Tayyip Erdogan, tenait une nouvelle fois des propos martiaux et incendiaires. « Ils vont comprendre que la Turquie est assez forte politiquement, économiquement et militairement pour déchirer les cartes et les documents immoraux », a déclaré le président turc, en faisant allusion aux zones économiques exclusives revendiquées par la Grèce et Chypre.
Avant un entretien avec M. Erdogan, dimanche, le président du Conseil européen, Charles Michel, avait précisé que les dirigeants de l’UE comptaient appliquer « la politique de la carotte et du bâton » envers Ankara. Le bâton, c’est la menace de sanctions, évoquée depuis plusieurs mois par la France. « C’est un débat qu’il faut avoir », estime-t-on à l’Elysée, tout en soulignant dans la foulée que « les sanctions ne sont pas une fin en soi, mais un instrument ».
M. Michel a aussi évoqué une éventuelle conférence internationale impliquant l’ensemble des parties concernées. A l’OTAN, la question turque commence à sortir l’Alliance de sa léthargie, due essentiellement à l’inaction de l’administration Trump. La France, elle, s’est positionnée depuis plusieurs mois en gardienne de la souveraineté des Etats membres menacés par les initiatives turques, et plus largement de la souveraineté européenne. Les contacts ont été nombreux avec la Grèce. Le 12 août, M. Macron s’entretenait avec le premier ministre, Kyriakos Mitsotakis. D’autres contacts au niveau ministériels ont eu lieu depuis. La Grèce a manifesté son envie de renforcer ses capacités militaires, et la France représente évidemment un interlocuteur important dans cette perspective.
« Tout est bloqué »
Lors d’un discours prononcé le 29 août à l’occasion du forum de Lugano, Emmanuel Macron a livré sa vision des tensions traversant la Méditerranée orientale. Reconnaissant que, sur un plan politique, « aujourd’hui, tout est bloqué », il a souligné la nécessité de « trouver les formes de coopération politique de la Méditerranée ». « Elles n’existent pas. Les tentatives successives se sont soldées par des échecs », a-t-il déclaré. Dans le domaine de l’énergie, par exemple, M. Macron a émis le souhait d’une « pax mediterranea », parce que « la Méditerranée ne peut pas devenir maintenant le théâtre des pipelines ou des extracteurs ».
Tandis que l’Allemagne s’efforce de faciliter le dialogue entre la Grèce et la Turquie, Moscou aussi prétend participer à un apaisement. En visite à Nicosie, mardi, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a proposé les services de son pays entre Chypre et la Turquie. Objectif exprimé : un dialogue « pragmatique, reposant sur les intérêts mutuels et la recherche de solutions qui seraient justes, et reposant sur le droit international ». On ne sait si cette recette idéale est aussi envisagée par Moscou pour le conflit dans l’est de l’Ukraine.
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