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l’Humanité, le 04/02/2021
Pierre Barbancey
Les manifestations qui ont démarré à Istanbul témoignent du ras-le-bol de la génération Z, qui n’a connu que ce régime, nationaliste et religieux.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a beau brandir les menaces, envoyer sa police répressive, son attitude masque mal les craintes d’un pouvoir face à une contestation qui est en train de se lever en Turquie. À l’origine, les protestations étaient dirigées contre la nomination d’un recteur, Melih Bulu, une figure du monde des affaires, ancien candidat aux élections législatives du Parti de la justice et du développement (AKP), la formation au pouvoir. La colère des étudiants et du personnel de cette université du Bosphore était d’autant plus grande que Bulu a été nommé directement et sans concertation par Erdogan lui-même. Il est, de plus, le premier recteur choisi en dehors de la communauté universitaire depuis le coup d’État militaire de 1980 en Turquie. Un geste éminemment provocateur pour cet établissement d’enseignement supérieur le plus réputé du pays mais dont la réputation progressiste et rebelle n’est plus à faire. Au cours des cinq dernières années, plus d’une douzaine d’universités à travers le pays ont par ailleurs été fermées.
Les autorités ne permettront pas la répétition du scénario de 2013
Au moins 250 personnes à Istanbul et 69 autres à Ankara ont été arrêtées cette semaine, en grande majorité des étudiants, lors d’affrontements entre manifestants et policiers. Pourtant, dès les premiers jours, le chef de l’État turc s’en est pris aux personnes LGBT, dont les droits sont devenus une revendication de la contestation après l’arrestation de quatre étudiants accusés d’avoir insulté l’islam pour avoir organisé une exposition artistique incluant une représentation d’un site sacré de l’islam orné de drapeaux arc-en-ciel. « Nous ne considérons pas que ces jeunes qui sont des membres d’organisations terroristes ont véritablement les valeurs nationales et morales de notre pays », a dénoncé Erdogan. « Êtes-vous des étudiants ou des terroristes tentant d’occuper le bureau du recteur ? » Une manière, pour lui, de tenter de dénigrer le mouvement. Le principal partenaire de l’AKP au sein de la coalition au pouvoir s’en est lui aussi violemment pris aux étudiants contestataires. « Ce sont des serpents venimeux dont les têtes doivent être écrasées », a déclaré le chef du Parti d’action nationaliste (MHP, extrême droite), Devlet Bahçeli.
Mais chassez le naturel, il revient au galop. Erdogan a affirmé que les autorités ne permettraient pas que la contestation étudiante se transforme en manifestations antigouvernementales comme celles de 2013, connues sous le nom de mouvement de Gezi (référence au parc qui se trouve sur la place Taksim d’Istanbul), qui l’avaient visé à l’époque où il était premier ministre. Ce qui est reconnaître que la contestation dépasse évidemment la seule et bien que légitime revendication LGBT.
Le chômage des jeunes est de 29 % en Turquie. Des recherches récentes montrent que 37,9 % des nouveaux diplômés sont au chômage. Or, cette génération Z, contrairement à ses aînés, n’a jamais connu que le pouvoir de l’AKP, qu’elle conteste fortement. Erdogan sait qu’il y aura environ 5 millions de nouveaux électeurs aux prochaines élections générales, prévues en 2023. Sans doute une des raisons de sa volonté de changer la Constitution, notamment dans les domaines judiciaires et économiques. Il s’agirait notamment d’exaucer les voeux de l’extrême droite (MHP) et de bannir une fois pour toutes le Parti démocratique des peuples (HDP), taxé de « terroriste » et de couverture du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
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